Interview : La Gabonaise Cynthia Ondias Oyini, veut mettre à profit son expérience internationale pour remporter le concours Miss Cinquantenaire

Le samedi 19 fevrier 2011 | Agence de Presse Africaine
La Miss Elite Model Afrique Centrale 2010, la Gabonaise Cynthia Ondias OYINI,18ans ,1,80m veut mettre à profit son aura à l'issue de

sa participation, à Shanghai en Chine, au concours mondial Miss Elite Model, pour remporter haut la main le concours Miss Cinquantenaire prévu le 5 mars
prochain à Bamako au Mali.

La Miss Elite Model Afrique Centrale 2010 (Congo, Gabon et Guinée Equatoriale) répond ici aux questions de APA, à quelques jours du concours de Bamako.

La Miss Elite Model Afrique Centrale 2010, la Gabonaise Cynthia Ondias OYINI,18ans ,1,80m.

Le samedi 19 fevrier 2011 | Agence de Presse Africaine
La Miss Elite Model Afrique Centrale 2010, la Gabonaise Cynthia Ondias OYINI,18ans ,1,80m veut mettre à profit son aura à l'issue de

sa participation, à Shanghai en Chine, au concours mondial Miss Elite Model, pour remporter haut la main le concours Miss Cinquantenaire prévu le 5 mars
prochain à Bamako au Mali.

La Miss Elite Model Afrique Centrale 2010 (Congo, Gabon et Guinée Equatoriale) répond ici aux questions de APA, à quelques jours du concours de Bamako.

Questions à Cynthia Ondias OYINI Miss Elite Model Afrique Centrale 2010 (Congo, Gabon et Guinée Equatoriale).

Apanews:Vous avez remporté, en septembre 2010 à Libreville, la finale sous
régionale du concours de mannequinat Elite Model Look. Selon vous,
qu’est ce qui a été déterminant dans votre victoire ?

Cynthia Ondias OYINI :Participer à Elite Model Look a été une expérience enrichissante tant
par le fait que c’était mon introduction officielle au monde de la
mode mais aussi de par les rencontres que j’y ai faites. Toutes les
candidates étaient magnifiques et beaucoup sont aujourd’hui de très
bonnes amies. Mais je crois que ce qui, au final, a été déterminant,
est ma passion pour le mannequinat et mon envie de gagner qui devaient
se lire sur mon visage et dans mon attitude en général.

APA:Cette distinction vous a valu beaucoup d’honneurs au Gabon et sur le
plan international. Six mois après, comment vivez-vous ce sacre ?

Cynthia:C’est vrai qu’à mon retour de Chine, le public gabonais m’a reçu à
bras ouverts. Je me suis vraiment sentie comme la « fille du pays »
tant les inconnus, dans la rue, avaient une aisance à m’approcher
comme s’ils me connaissaient. Bien sûr, après quelques semaines, je
suis un peu redescendue sur terre et ma vie a repris son cours. Mes
études demeurent ma priorité et je continue mes activités de mannequin
lorsque les opportunités se présentent et qu’elles sont approuvées par
mon agent.

APA:En tant que représentante de l’Afrique Centrale, vous avez participé à
27ème édition de la finale mondiale du concours Elite Model Look à
Shanghai en Chine où vous êtes sortie prématurément de la compétition.
Qu’est ce qui s’est passé réellement ? Pourquoi vous n’êtes pas allée
loin alors que vous en aviez les capacités ?

Cynthia:Ecoutez, tout ce que je peux dire c’est que la compétition était rude.
Nous étions 71 filles, toutes aussi belles les unes que les autres.
Dès mon arrivée à Shanghai, j’étais sans cesse arrêtée dans les
couloirs de l’hôtel pour être complimentée sur ma beauté et la
possibilité d’être mieux connue. Malheureusement, le marché de la mode
internationale reste encore très fermé pour les femmes ethniques et
j’avais le sentiment qu’on nous mettait en compétition entre nous car
à la fin du concours, il n’y avait qu’une place pour les filles noires
contre 14 pour les autres. Je n’en suis pas pour autant découragée car
un top model tel que Naomi Campbell n’était pas non plus parmi les
finalistes du même concours il y a plus de 20 ans de cela, et
regardez, elle est aujourd’hui l’un des top-models noirs les plus
célèbres. Donc pourquoi n’en serait-il pas de même pour moi ?

APA:Quelles sont les retombées concrètes de votre participation au
concours mondial de Shanghai ? Avez-vous été contactée par des grandes
marques ou des grandes entreprises de mannequinat ?

Cynthia:J’ai eu quelques propositions, mais pour l’instant rien de concret. Du
Gabon, il est très difficile pour moi de me rendre aux entretiens et
castings divers de Paris, Milan ou New York. J’ai donc décidé de me
concentrer sur le marché africain qui m’est plus accessible et de me
préparer petit à petit à une carrière internationale.

APA:Vous aviez été contactée par des agents de Miami et de Milan. Comment
cela s'est passé, des contrats en vue ?

Cynthia:Je ne peux rien dire à ce sujet pour l’instant, tant que rien n’est
encore signé.

APA :A part la Chine, quels autres pays ou continents avez vous déjà visités ?
Cynthia:Malheureusement, je ne connais pas bien l’Afrique. Compte tenu de mon
jeune âge, tous mes voyages sont encore pris en charge par ma mère qui
est mon premier soutien. J’ai voyagé en Europe, et je connais
l’Afrique du Sud.

APA:Une Reine de beauté s’investit naturellement dans l’humanitaire.
Quelles sont vos actions dans ce domaine ?

Cynthia:Le concours Elite s’est passé en Octobre dernier, ce qui fait que ça
fait à peine 5 mois que je suis rentrée. Pour la seconde édition du
concours cette année, en tant que gagnante de l’année dernière, je
vais participer à un tour des écoles sur la sensibilisation des jeunes
filles gabonaises sur le « pouvoir de l’estime de soi ». La misère,
dans mon pays, mène souvent les jeunes filles à faire des choix
qu’elles regrettent pas la suite. Si elles croyaient plus en
elles-mêmes, en leurs capacités, si elles respectaient davantage leur
corps et leur âme, elles ne cèderaient pas à certaines tentations et
feraient de meilleurs choix. J’utiliserai donc mon propre exemple, le
fait que ma mère soit un pilier de moralité pour moi et ma foi en
Dieu, car ce sont ces choses qui m’ont rendu plus forte.

APA:On voit que vous êtes toujours à l’école. Est-ce que votre sacre a
changé vos rapports avec vos amies, vos camarades de classe, vos
professeurs, ou tout simplement l’homme de la rue ?

Cynthia:(Rires) Pas du tout. Bien au contraire. Lorsque je commençais à faire
ma diva, mes amis et professeurs étaient les premiers à me faire
retomber sur terre. Mais en ce qui concerne les autres élèves de mon
lycée, il est vrai qu’à mon retour de Chine, beaucoup m’observaient
avec émerveillement, comme si je n’étais pas la même Cynthia qu’ils
avaient connue. Mais cela n’a duré qu’un temps.

APA:Vous devez représenter en tant qu' Ambassadrice de la beauté le Gabon
au Concours Panafricain de beauté pour l'élection d'une Miss des
Cinquantenaires africaines. Comment voyez cette initiative? Quel sera
votre ambition dans cette compétition?

Cynthia:Je suis d’abord très fière d’avoir été choisie pour représenter mon
pays, et je prends cela avec beaucoup d’humilité car je sais que
j’aurai des concurrentes de taille. Ce concours rassemble des pays
africains qui partagent un passé similaire qui doit aujourd’hui être
une force pour nous tous africains, et non pas nous séparer.
Commémorer les indépendances en célébrant la femme africaine, qui
porte sur elle le bien-être des siens est une initiative qui doit nous
rappeler nos valeurs africaines. Certes, nous sommes à l’époque de l’
« EMERGENCE » (pour citer notre Président de la République Ali Bongo
Ondimba dans son programme de développement), mais tant que l’Afrique
n’en fait pas un objectif commun, nous serons toujours derrière
l’Europe.
En ce qui concerne mes ambitions dans cette compétition, elles sont
d’être réellement l’ambassadrice de mon pays, pas seulement une
ambassadrice de charme, mais au-delà de ça, un symbole du possible.
Ainsi, je veux être la Miss des misses du Cinquantenaire !

APANEWS:Quel métier aimerez vous exercer et pourquoi ?

Cynthia: Ma passion demeure dans le secteur de la mode. J’aimerais évoluer dans
ce milieu. Tout d’abord avec une carrière de mannequin international
et internationalement reconnue, mais par la suite, évoluer comme l’ont
fait des dames de la mode qui ont su se créer un empire, comme
Katoucha, Iman ou Tyra Banks. Le mannequinat est vraiment un métier.
Ma passion ne me voile pas les yeux sur cela. Je sais que ça va
demander beaucoup de sacrifices et de volonté. Mais je suis prête à
affronter ce challenge.

Abidjan: les forces pro-Gbagbo devant les deux banques réquisitionnées
Publié le vendredi 18 fevrier 2011 | AFP
ABIDJAN - Des soldats et des policiers fidèles au président ivoirien sortant Laurent Gbagbo se sont mis en place vendredi matin à Abidjan devant les sièges de deux filiales de banques françaises dont la réquisition a été annoncée la veille, a constaté une journaliste de l`AFP.

Dans le quartier d`affaires du Plateau, une dizaine de membres des Forces de défense et de sécurité (FDS) étaient stationnées devant les entrées de la SGBCI, filiale ivoirienne de la Société Générale. Un 4x4 de la police était garé à proximité.

Les piétons circulaient comme à l`ordinaire devant le siège de la plus grande banque du pays, qui comme d`autres établissements internationaux a suspendu ses activités dans la semaine à la suite de la crise née de la présidentielle du 28 novembre.

Plus d`une dizaine de policiers et de gendarmes étaient aussi stationnés devant le siège de la Bicici, filiale de la banque française BNP Paribas, .

Laurent Gbagbo a annoncé jeudi soir son intention de "prendre le contrôle" de banques qui ont fermé cette semaine, notamment la SGBCI et la Bicici. Il s`agit, selon son gouvernement, de "préserver les emplois et assurer l`accès des Ivoiriens et des opérateurs économiques à leurs avoirs" dans "les plus brefs délais".

Après la fermeture jeudi soir de la banque africaine Banque Atlantique, au moins six banques, françaises et américaines notamment, ont suspendu leur activité en Côte d`Ivoire depuis lundi. Cette déstabilisation du secteur bancaire fait suite à la crise post-électorale opposant Laurent Gbagbo et Alassane Ouattara, dont l`élection a été reconnue par une grande partie de la
communauté internationale.

Ambassade ivoirienne à Paris: la justice donne tort aux partisans de Gbagbo
Publié le vendredi 18 fevrier 2011 | AFP
PARIS - Le tribunal de grande instance (TGI) de Paris a jugé vendredi irrecevable une assignation déposée par l`ancien ambassadeur ivoirien à Paris, partisan de Laurent Gbagbo, contre l`Etat français auquel il reprochait d`avoir reconnu son successeur, nommé par Alassane Ouattara.

Ally Coulibaly, l`ambassadeur de Côte d`Ivoire en France nommé par M.
Ouattara et reconnu par Paris, avait pris possession fin janvier de son
ambassade à Paris, provoquant une tension diplomatique supplémentaire entre la
France et le camp de Laurent Gbagbo, le président sortant de Côte d`Ivoire.

Son prédécesseur, Pierre Kipré, avait déposé "au nom de l`Etat de Côte
d`Ivoire propriétaire" de l`ambassade située dans le XVIe arrondissement de
Paris, une assignation d`heure à heure visant à faire constater par la justice
française "l`effraction dont ont fait l`objet les locaux" de l`ambassade.

L`ex-ambassadeur à Paris visait également dans son assignation un "trouble
au droit de propriété de l`Etat de Côte d`Ivoire sur les immeubles de
l`ambassade".

Il demandait que la justice "ordonne toutes les mesures de sauvegarde
appropriée pour que l`Etat de Côte d`Ivoire soit rétabli dans ses droits",
ainsi que 5.000 euros au titre des frais de justice.

Mais le juge des référés du TGI de Paris a déclaré irrecevable cette
assignation, au motif notamment qu`il "n`appartient pas au juge judiciaire de
donner son avis sur le résultat des élections en Côte d`Ivoire".

Une des avocates de M. Kipré, Me Lucie Bourthoumieux, a annoncé à l`AFP
qu`elle comptait faire appel de cette décision.

Lors de son installation à l`ambassade le 25 janvier, M. Coulibaly avait dû
faire appel à un serrurier pour accéder à l`hôtel particulier qui abrite
l`ambassade.