Insécurité: San Pédro. Des Frci violent à mort une adolescente

Le 22 juin 2011 par Notre voie - Mlle S. K. a payé de la pire des façons son infidélité à son copain. La cité balnéaire a encore du mal à se remettre du choc des circonstances de sa mort.

Soldats FRCI à Boyapleu.

Le 22 juin 2011 par Notre voie - Mlle S. K. a payé de la pire des façons son infidélité à son copain. La cité balnéaire a encore du mal à se remettre du choc des circonstances de sa mort.

A peine 19 ans, S.K. vient de sa Guinée natale chercher fortune à San Pédro comme plusieurs filles. Recueillie par une tenancière de maquis au quartier Lac, elle travaille comme serveuse. C’est là qu’elle rencontre P.I, technicien de son état à la Cité. Leur idylle durera jusqu’à l’arrivée des forces républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI) dans la ville. Friande du gain facile, elle se met rapidement avec les premiers des soldats du nouveau régime qui lui ont fait des avances. Un chef et un soldat FRCI. Selon les témoignages. Alors commence une histoire d’amour avec deux militaires et met en stand-by sa relation avec le technicien. Toutefois, elle fait souvent quelques concessions à P.I. qui lui reste collé à la culotte. En somme, la sirène « gère ses amoureux» jusqu’au Dimanche 5 Juin.
En effet, ce jour-là, S.K. a rendez-vous avec son soldat d’amant dans un restaurant en bordure de mer. Toujours selon des témoins, ils auraient passé une belle soirée soldée par une partie de plaisir. Mais pas n’importe laquelle ! Une partouze. En effet, ils se sont trouvé un espace de fortune à la faveur de la nuit qui venait de chasser le jour. En ce lieu peu commode ou nul n’ose s’aventurer, le soldat d’amant prend son plaisir. Après quoi Il invite son ami à la partie. Ce qu’elle aurait refusé. Mais les chauds lapins n’en ont cure. C’est le début d’une partouze digne des malades du sexe.
Après avoir satisfait leur libido, ils se souviendront que S.K. offre aussi ses services au chef qui en est fou. Une seule façon existe pour éviter d’être dénoncés. Faire taire la victime à jamais. S K. Sera mise à mort par étranglement. Après l’acte ignoble, les quidams abandonnent le corps sans vie de l’adolescente sur les lieux du crime et prennent la tangente. Le lendemain, la patronne ayant constaté l’absence de son employée fait appel à son petit ami P.I. qui lui signifie qu’elle serait chez son deuxième « bureau ». Entre-temps la nouvelle inonde la ville. P.I. décide de se rendre sur les lieux voir la victime dont on parle depuis. Stupeur à son arrivée. Il s’agit de sa dulcinée. Elle a les habits en lambeau et un filet de sang coule de sa partie intime. C’est traumatisé qu’il appellera des amis lui porter assistance afin de s’occuper de la dépouille de celle qu’il a aimée malgré tout.
Rappelons que depuis quelques semaines les cas de viols sont fréquents à San Pédro, surtout dans les quartiers Zimbabwé, Colas et surtout sur les plages. Plusieurs faits similaires sont signalés mais à ce jour, les auteurs de ces viols en série n’ont encore pas été identifiés formellement.
Une correspondance de
Dagou Dounaci