Football ivoirien: Des entraîneurs revisitent la théorie de l’entraînement

Le 18 avril 2012 par Fraternité matin - Neuf stagiaires dont cinq ex-internationaux et quatre entraîneurs de ligue 1 et de ligue 2, renforcent

activement leurs capacités depuis le lundi 16 avril 2012, au Centre technique national de football à Bingerville pour décrocher un diplôme équivalent à la licence fédérale A. Pour la première journée de classe, Timité Vassouleymane et Kaé Oulaï ont exposé sur un thème générique : la théorie de l’entraînement avec deux composantes : l’endurance et la vitesse puis la planification de l’entraînement.

Kahé Oulaï.

Le 18 avril 2012 par Fraternité matin - Neuf stagiaires dont cinq ex-internationaux et quatre entraîneurs de ligue 1 et de ligue 2, renforcent

activement leurs capacités depuis le lundi 16 avril 2012, au Centre technique national de football à Bingerville pour décrocher un diplôme équivalent à la licence fédérale A. Pour la première journée de classe, Timité Vassouleymane et Kaé Oulaï ont exposé sur un thème générique : la théorie de l’entraînement avec deux composantes : l’endurance et la vitesse puis la planification de l’entraînement.

Ces deux éléments entretiennent des liens évidents qui concourent, de l’avis des deux formateurs, aux meilleures performances des équipes. Timité Vassouleymane a indiqué l’importance d’une bonne préparation physique dans la préparation générale et spécifique d’une saison, en mettant l’accent sur les notions d’endurance, de résistance et de vitesse. Il a chaque fois mentionné les différents mécanismes pour mieux exécuter ces différentes étapes pour, au final, amener les athlètes et les équipes qu’ils composent à parvenir à leurs capacités maximales. L’entraîneur doit pour ce faire avoir des connaissances sur l’anatomie des joueurs. Il a alors insisté sur les dosages et les paramètres de dosage pour que l’exécution des ateliers sur l’aérobie capacité (endurance), l’aérobie puissance (résistance), l’anaérobie lactique (effort long avec formation de l’acide lactique) et l’anaérobie alactique ou vitesse, soient conduits de façon pointue pour éviter des accidents cardiaques et des blessures prématurées.
Une bonne préparation physique et une bonne planification de la saison et donc de l’entraînement sont le gage d’une saison réussie. Kaé Oulaï s’est évertué à démontrer cette évidence. Le directeur technique national adjoint, chargé de la formation des Cadres a traité de la planification de l’entraînement, qui vise à faire progresser les joueurs, à développer leurs capacités de performance et à les préparer collectivement et individuellement à la compétition, à travers trois périodes : la période de préparation avec deux déterminants : la préparation physique générale et la préparation spécifique. La période pré-compétition et la période de compétition. Il a dans chaque cas de figure indiqué le but, les moyens et la charge de travail. Dans cette préparation générale de saison qui doit s’étendre sur 40 et 45 jours, il a montré comment opèrent l’endurance, la résistance et la vitesse qu’on retrouve dans la préparation physique de la saison.
Kaé Oulaï a mis en évidence deux éléments : le travail intermittent et l’affûtage. Dans la préparation spécifique, il a insisté sur la vitesse d’exécution et de réaction, la force spécifique, le jeu au poste et le jeu collectif. Dans la période de pré-compétition où l’affûtage est un facteur déterminant, il a noté l’importance de l’organisation du jeu et de son animation à travers les différents matches amicaux que disputent les équipes.
Ce matin, les stagiaires seront instruits par Yéo Martial sur le coaching et par un officiel de la Commission des arbitres sur les 17 lois de jeu. Soro Diabaté, premier vice-président de la fédération ivoirienne de football, a ouvert cette session de renforcement des capacités lundi matin en invitant les apprenants à plus de sérieux car la FiF n’entend pas se complaire dans des formations au rabais et encore moins distribuer des diplômes. Il a soutenu que tous ceux qui n’obtiendront pas la moyenne de 12 sur 20 devront passer l’admissibilité à travers un stage de trois mois dans un club pour soutenir avec succès un rapport devant le jury de la Dtn avant que ne lui soit délivré le diplôme d’équivalence de la licence fédérale A

Franck A. Zagbayou