Exclusif: Angela Merkel à la tête d’un complot européen pour barrer la route de l’Elysée à François Hollande. Ce dernier reste zen !

Le 05 mars 2012 par IVOIREBUSINESS – Pour la première fois en Europe, des dirigeants font bloc contre un candidat français à l’élection présidentielle. La stratégie consiste pour ces dirigeants

Angela Merkel.

Le 05 mars 2012 par IVOIREBUSINESS – Pour la première fois en Europe, des dirigeants font bloc contre un candidat français à l’élection présidentielle. La stratégie consiste pour ces dirigeants

qui s’immiscent scandaleusement dans la présidentielle française, à deprésidentialiser Hollande en évitant soigneusement de le recevoir lors de ses déplacements dans leurs pays.
Selon le journal allemand Der Spiegel Online, 4 dirigeants conservateurs européens auraient décidé de barrer la route de l’Elysée à François Hollande. Ces derniers sont Angela Merkel, David Cameron, le Président du conseil italien Mario Monti, et le premier ministre espagnol Mariano Rajoy.
D'après l'hebdomadaire, les dirigeants conservateurs européens sont "scandalisés" par l'intention déclarée du candidat socialiste de renégocier, s'il est élu, le pacte fiscal, une pièce centrale du sauvetage de la zone euro. Ils veulent le lui faire payer par avance.

Le Parti socialiste français a vivement réagi samedi soir à cette information du confrère allemand Der Spiegel Online selon laquelle la chancelière Angela Merkel et d'autres dirigeants européens se sont entendus pour refuser de recevoir François Hollande, candidat socialiste à la présidentielle.
"Angela Merkel en fait trop !", a déclaré dans un communiqué l'un des secrétaires nationaux du PS, Jean-Christophe Cambadélis.
Il commentait une information du magazine allemand Der Spiegel à paraître lundi selon laquelle Mme Merkel et ses homologues italien, Mario Monti, espagnol, Mariano Rajoy, et britannique, David Cameron, se sont entendus pour refuser de recevoir M. Hollande, que les sondages donnent vainqueur du président sortant Nicolas Sarkozy à la présidentielle.
"Ce boycott est à la fois peu amical, peu acceptable et peu rentable sur le plan électoral. Car l'hostilité de la chancellerie a peu de chance de trouver un écho positif chez nos compatriotes. Elle prend d'ailleurs un risque inconsidéré", écrit le responsable socialiste.
"Aurait-elle peur que l'élection de François Hollande perturbe son obsession austéritaire ? S'inquiéterait-elle que la France devienne le point d'appui de tous ces dirigeants européens qui râlent en sourdine ? Les Pays-Bas eux-mêmes trouvent que cette austérité sans croissance est impossible à supporter dans leur pays", poursuit M. Cambadélis.
Selon Der Spiegel, Mme Merkel, M. Monti et M. Rajoy se sont "engagés verbalement" à ne pas recevoir M. Hollande, et M. Cameron s'est joint à eux.
Le 6 février, Mme Merkel a apporté son soutien au président Sarkozy, candidat à un nouveau mandat. Après un conseil des ministres franco-allemand à Paris, elle a déclaré: "Je soutiens Nicolas Sarkozy sur tous les plans, car nous appartenons à des partis amis".
M. Hollande a demandé à être reçu par Mme Merkel, qui a refusé de dire si elle le recevrait à Berlin.
Une rencontre à Berlin entre Mme Merkel et M. Hollande a été évoquée pour mai, sans être confirmée ou infirmée.
Interrogé dimanche par les chaînes françaises sur ce qu’il pensait de toute cette agitation européenne autour de la présidentielle qui se tient le 22 avril et le 6 mai, François Hollande est resté ZEN. Il n’est pas du tout impressionné par ce complot de dirigeants conservateurs européens contre lui. Pour lui, cela n’aura strictement aucun impact sur le vote des français.
C’est ce qu’on appelle « La Zen Attitude ».

Christian Vabé