Exclusif: Alassane se disqualifie pour un second mandat, en avouant, enfin, la primauté de la réconciliation

Par IvoireBusiness/ Débats et Opinions - Exclusif. Alassane se disqualifie pour un second mandat, en avouant, enfin, la primauté de la réconciliation.

Alassane Dramane Ouattara. Image d'archives.

Avertissement:

Une fois n'est pas coutume, pour amener le peuple à bien cerner et jouir pleinement de ses droits électoraux, nous avons adopté une méthode pédagogique que les esprits faibles et analphabètes trouveraient agressive. Mais si tel est votre cas, nous voudrions vraiment nous en excuser, car qui aime bien, châtie bien. Le constat est ainsi fait selon lequel, en Afrique Francophone, le peuple croit faussement qu'il appartient au juge constitutionnel de défendre son cas en premier et dernier ressort, dans l'indolence totale doublée de paresse de ce même peuple. De cette indolence coupable doublée de manque de vigilance des peuples, naissent des frustrations, débouchant sur des coups d'Etat sanglants et
Grave erreur à combattre sans gants.
Notre remède, c'est de couper le mal à la racine, dès l’apparition des premiers signaux d'alerte. En voici qui annoncent le déclin de Ouattara.

"Voyez-vous, si nous avons pu réaliser tous ces projets d'infrastructures, c’est grâce à la Paix".
Confession d'Alassane Ouattara lui-même à Gagnoa, en date du 28 septembre 2015.
Si Ouattara qui n'est point un homme de paix a pu quand-même réaliser certaines infrastructures dont il est fier ( à juste titre, on le lui concède), imaginons alors l'impact de l’avènement d'une personnalité qui favoriserait la PAIX en Côte d'Ivoire !
Par cet aveu, Alassane Ouattara reconnait enfin que seule la réconciliation nationale constitue le ciment dont a besoin toute politique infrastructurelle.
Ivoiriens, ivoiriennes, Alassane Ouattara donne lui-même la justesse de la candidature d'Essy Amara, candidat de la Réconciliation Nationale et de la Cohésion Sociale.
En effet, voilà un homme qui arrive au pouvoir dans un contexte où la denrée essentielle était la paix. La soif de paix n'a jamais été aussi ressentie chez les ivoiriens qu'au sortir du 11 avril 2011 et, ce jusqu'à ce jour.
Mais contre toute attente, durant tout son règne de 2011 à 2015, Ouattara n'a fait que attiser la haine et la vengeance entre ivoiriens au lieu de la paix dont nous avions le plus besoin.
Or la Parole dit: "Tout homme sert d'abord le bon vin, puis le moins bon après qu'on s'est enivré".
Quelqu'un qui a débuté un premier mandat par la haine et la cruauté jusqu'à la fin, ne peut solliciter un deuxième mandat et prétendre l'exercer dans la paix et l'amour. C'est de l'imposture, car c'est contre nature, au regard de la science politique.
En effet, en gouvernance, l'expérience a démontré que, lorsqu'un nouveau pouvoir s'installe, il fait tout pour séduire et mériter la confiance du peuple, en posant de bons actes durant tout le premier mandat pour espérer avoir un deuxième. Ce qui est loin d’être le cas d'Alassane Ouattara. Nous ne voyons pas en quoi le maintien en prison d'Assoa Adou ferait le bonheur de l'Indénié Djuablin. Nous ne voyons pas non plus en quoi le maintien en prison de Danon Djédjé, Hubert Oulaye (deux diabétiques), et de Samba David, ferait le bonheur respectivement de la région du Goh, de l'Ouest montagneuse, ou le bonheur des indignés de Côte d'Ivoire.
Mais, quelque soit sa bonté ou son savoir faire, ou la positivité de son bilan, dès l’entame du deuxième mandat, le régime est tenté d'abuser de tout, ravivant davantage l'inimitié entre lui et le peuple, comme nous prévient si éloquemment Montesquieu. « C’est une expérience éternelle que tout homme qui a du pouvoir est porté à en abuser ; il va jusqu’à ce qu’il trouve des limites. Qui le dirait ! La vertu même a besoin de limites. Pour qu’on ne puisse abuser du pouvoir, il faut que, par les dispositions des choses, le pouvoir arrête le pouvoir. ».

C'est au regard de ce constat que les constitutions consacrent, à minima, la limitation des mandats dans le seul but de stimuler les peuples à chasser les gouvernants, avant même que ceux-ci se transforment en dictateurs sanguinaires. Quand par exemple, la constitution ivoirienne limite le nombre maximal de mandats à 2, c'est une autre façon de dire :

"peuple de Côte d'Ivoire, quelque soit ta nativité ou ton idiotie éventuellement, tu n'as pas le droit de te laisser martyriser par un pouvoir tyrannique durant deux mandats. Mais si d’aventure, ton idiotie devrait perdurer sans que tu ne prennes ta responsabilité, moi constitution, je ne peux cependant venir à ton secours qu' à la fin de la dixième année de ton esclavage. En dessous, la continuité ou la rupture de tes souffrances relève de ton entière responsabilité. Si tu es sage et intelligent, tu as toute la latitude de chasser les gouvernants juste à la fin d'un mandat de 5 ans, c'est-à-dire juste à temps. Mais si tu reconduits tes bourreaux pour un second mandat, sous prétexte que ma borne est à la fin de deux mandats, saches que moi, constitution, je n'autorise pas qu'en cours de chemin, tu t'adonnes à un coup d'Etat. Ce serait irresponsable. Moi constitution, je suis juste. Le peuple moissonnera ce qu'il aura semé".

Les responsabilités sont ainsi bien partagées entre le peuple et la constitution. L'existence d'une constitution et du juge constitutionnel, n'induit ni la sous-traitance des responsabilités propres du peuple au juge constitutionnel, ni la paresse du peuple à jouer sa partition. Si le peuple n'est pas idiot, à la fin de la cinquième année du premier mandat, le peuple vote contre le renouvellement du pouvoir du tyran en le renvoyant, sans attendre l'intervention de l'échéance de la limitation constitutionnelle.

Au regard de ce principe immuable, l’erreur fatale pour les ivoiriens serait de confier une fois de plus leur destins et leur vie à Alassane Ouattara, omnibulé par le Rattrapage ethnique, expression achevée de son inextinguible désir de vengeance à n'en point finir, vis-à-vis d'une population ivoirienne qu'il s'obstine à confiner à une vie de clochards.

Ouattara a complètement raté les nombreuses occasions qui s'offraient à lui pour assurer la cohésion sociale entre ivoiriens.
Il avait solliciter un mandat pour conforter le Vivre -Ensemble. Il en a fait un exutoire de bonheur seulement pour un seul groupe ethnique. Ouattara aura surendetté le pays non pas en vue du PROGRES POUR TOUS, LE BONHEUR POUR CHACUN" comme le voudrait le PDCI de Bédié et Duncan), mais dans le seul but du REMPLISSAGE DES COMPTES BANCAIRES d'un groupe ethnique dans la droite ligne du RATTRAPAGE ETHNIQUE.

Les neufs candidats opposés à ouattara jouent leur partition.
En votre nom, Essy Amara a posé un tacle en contestant l'éligibilité de Ouattara et non sa nationalité. Le juge constitutionnel vous a envoyés balader en inventant la notion de candidat dérivé, préfiguration d'un pays que ouattara conduirait à la dérive, si vous faites l'erreur de le voter.
Quittons une fois pour toutes, nos petites mentalités de de sauterelle par lesquelles nos bourreaux passent pour frauder avec notre complicité passive ou active, à cause de quelques minables billets de banque que distribueront les rattrapés lors de la présidentielle. Celui qui aura accepté de telles compromissions, qu'il sache qu'aucun coup d'Etat postérieur ne viendrait le débarrasser de la 2nd dictature des Ouattara et des Bakayoko. Le rattrapage ethnique est en agonie et fichue. Le salut par le changement radical de mentalité.

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