Etats-Unis: Mitt Romney, vainqueur du super Tuesday et candidat favori des républicains à la Maison Blanche

BOSTON (Etats-Unis) (AFP) - 08.03.2012 19:25 - Les primaires républicaines promettaient de s'éterniser aux Etats-Unis, au

Mitt Romney. De Afp.

BOSTON (Etats-Unis) (AFP) - 08.03.2012 19:25 - Les primaires républicaines promettaient de s'éterniser aux Etats-Unis, au

lendemain des victoires poussives remportées lors du "Super mardi" par le favori Mitt Romney , qui n'est pas parvenu à porter un coup décisif à son principal adversaire Rick Santorum
Plus de deux mois après le lancement de la course républicaine à la Maison Blanche, le multimillionnaire vainqueur dans six Etats sur 10 mardi, se bat encore pour parvenir à décrocher l'investiture et devenir l'adversaire de Barack Obama à la présidentielle du 6 novembre.
Face à une campagne républicaine qui n'en finit plus, les partisans du président démocrate sortant se frottent les mains.
"Plus cela dure, plus nous saisissons les occasions de nous organiser pour la campagne à l'automne prochain", a dit la présidente du parti démocrate Debbie Wasserman-Schultz mardi soir sur la chaîne MSNBC. Parallèlement, à mesure que les indicateurs économiques s'améliorent, les démocrates voient les chances de leur champion augmenter.
Dans les prochains jours, la caravane électorale républicaine va poursuivre sa route vers le Sud conservateur avec notamment les primaires de l'Alabama et du Mississippi le 13 mars, une épreuve de plus pour le modéré Romney, ancien gouverneur du Massachusetts (nord-est).
Entamé le 3 janvier dans l'Iowa (centre), le processus de désignation du candidat républicain pour la présidentielle doit se poursuivre jusqu'à l'été.
Mardi soir, M. Romney a remporté d'un cheveu l'Etat crucial de l'Ohio devant M. Santorum, un catholique ultraconservateur. Il a aussi empoché la Virginie (est), le Vermont (nord-est), l'Idaho (nord-ouest) et l'Alaska (nord-ouest).
Les électeurs du "Super mardi" ont désigné plus de 400 délégués --sur les 1.144 nécessaires pour décrocher l'investiture-- qui représenteront à la convention nationale du parti qui désignera formellement en août à Tampa (Floride) l'adversaire de M. Obama.
M. Romney fait la course en tête avec 404 délégués engrangés, contre 165 pour Rick Santorum, 106 pour Newt Gingrich et 66 pour Ron Paul, selon un décompte de CNN mercredi.
Mercredi, un responsable de la campagne de Mitt Romney a assuré à la presse que "quelque soit la manière dont on le présente", le soirée de mardi a été "une sacrée bonne soirée pour Mitt Romney". Il a ajouté que désormais, seul "un acte divin" pourrait faire pencher la balance en faveur de Newt Gingrich ou Rick Santorum.
Mais les victoires de ses derniers mardi soir ont réussi à entraver sa marche vers l'investiture.
Le Tennessee (sud), l'Oklahoma (sud) et le Dakota du Nord (nord), sont tombés dans l'escarcelle de Rick Santorum, tandis que Newt Gingrich raflait haut la main son fief de Géorgie (sud-est).
Ces deux candidats, qui font campagne sur l'aile droite du parti républicain, se livrent désormais une bataille acharnée pour la deuxième place, illustrant les profondes divisions au sein du camp conservateur à huit mois de l'élection présidentielle.
Dans ce contexte, les appels à un retrait de M. Gingrich de la course se multiplient.
"Compte tenu de sa prestation électorale hier soir (...) il est temps pour Newt Gingrich de quitter la course à l'investiture", a estimé dans un communiqué Stuart Roy, responsable du groupe d'intérêt pro-Santorum "Red, White and Blue". "Newt est devenu une entrave" à l'émergence d'un candidat ultraconservateur face à Mitt Romney, a dit M. Roy.
M. Gingrich qui se décrit comme la "tortue" capable de battre ses adversaires sur le long terme, n'a aucune intention de jeter l'éponge. Redouté par les cadres du parti républicain, il a recueilli mardi soir le soutien de l'ex-candidate à la vice-présidence, l'ultraconservatrice Sarah Palin.

NB: Le titre est de la rédaction.

AFP