ETAT DE SANTE DE MME SIMONE E. GBAGBO : LA FIDHOP PREVIENT M. OUATTARA…

Par IvoireBusiness - COMMUNIQUE DE LA FIDHOP RELATIF A L’ETAT DE SANTE DE MME SIMONE E. GBAGBO : LA FIDHOP PREVIENT M. OUATTARA…

MME SIMONE E. GBAGBO.

COMMUNIQUE DE LA FIDHOP RELATIF A L’ETAT DE SANTE DE MME SIMONE E. GBAGBO :
LA FIDHOP PREVIENT M. OUATTARA…

Au moment où le monde entier pleure et s’interroge sur la disparition absurde, et de façon banale, de l’artiste-musicien interplanétaire, le monument PAPA WEMBA, le 24 avril dernier à Abidjan ; et que les ONGs des Droits de l’Homme demandent une commission d’enquête indépendante pour les cas de viol des étudiantes par les FRCI pro-Ouattara, sur le campus de Cocody, dans la nuit du 13 au 14 avril 2016 ;
La FIDHOP continue de recevoir des informations faisant état de ce que Mme Simone Ehivet GBAGBO serait en mauvaise santé, dans sa prison ‘’spéciale’’ de l’école de gendarmerie d’Abidjan.
Peu avant ces informations récurrentes, c’était son époux, le Président Laurent GBAGBO lui-même, qui avait dû être hospitalisé dans la prison de la Cour pénale internationale de la Haye, en Hollande.

La FIDHOP (la Fondation Ivoirienne pour l’observation et la surveillance des Droits de l’Homme et de la vie Politique), tout en adressant ses vœux de prompt rétablissement à l’illustre couple présidentiel, prévient le Chef de l’Etat ivoirien, Alassane OUATTARA et son régime de ce qui suit.
LA FIDHOP, en soutenant que M. Alassane OUATTARA et ses alliés du RHDP, notamment le PDCI-RDA du Président Henri Konan BEDIE, sont principalement responsables des bombardements, des sévices corporels, des maltraitances et de toutes sortes de viols dont M. et Mme GBAGBO, (ainsi que tous les prisonniers politiques), sont victimes, depuis mars 2011 jusqu’à ce jour, prévient les autorités actuelles de la Côte d’Ivoire, qu’elles devront répondre devant les Ivoiriennes et les Ivoiriens, si le pire se produisait durant le temps que toutes ces personnalités sont détenues injustement en prison.
LA FIDHOP rappelle qu’au nom de la Réconciliation et de la Paix en Côte d’Ivoire, elle n’a de cesse de demander la libération du Président GBAGBO, de Simone Ehivet, de Charles Blé Goudé, des anciens ministres et de tous les prisonniers politiques ; de même que la FIDHOP a toujours réclamé le retour sécurisé et assisté (aux plans matériel et financier) de tous les exilés de la crise postélectorale de 2010.
Cependant, M. Alassane OUATTARA a toujours opposé un refus catégorique à ces recommandations, en arguant que la Réconciliation ne saurait se faire sans la Justice ; alors qu’il ne peut traduire ses rebelles et dozos criminels, ni devant la CPI, ni devant aucun tribunal crédible.
Pire, le Chef de l’Etat ivoirien continue de narguer les Ivoiriens, en couvrant d’insultes la mémoire des personnalités qui meurent en exil, du fait du gel de leurs avoirs par son fait. Ainsi, se croyant obligé de réponde publiquement à la star Alpha Blondy, qui l’implore dans un ultime appel à la réconciliation, suite au décès de l’Honorable BEN SOUMAHORO, le 11 avril 2016, au Ghana, M. OUATTARA a osé dire, sans compassion, que ce dernier est « mort dans un exil volontaire »…
La FIDHOP continue toujours de prévenir du pire…
A BON ENTENDEUR…
Fait à Paris, le 26 avril 2016

Dr BOGA S. GERVAIS
Président-Fondateur de la FIDHOP