Droit d’auteur / Maurice Bandaman révèle : ‘’Le Burida peut être liquidé’’
Publié le samedi 24 septembre 2011 | L'intelligent d'Abidjan - Le jeudi 21 septembre dernier, le ministre de la Culture et de la Francophonie a rencontré à son cabinet du 22ème étage de la Tour E,
Publié le samedi 24 septembre 2011 | L'intelligent d'Abidjan - Le jeudi 21 septembre dernier, le ministre de la Culture et de la Francophonie a rencontré à son cabinet du 22ème étage de la Tour E,
cité administrative Abidjan-Plateau, les artistes membres de l’Unartci (Union nationale des artistes de Côte d’Ivoire). S’agissant de la piraterie, Maurice Bandaman a fait savoir qu’il mènera une lutte sans merci contre ce fléau. «Il faut mettre fin à la piraterie. Parce qu’il retarde la création. La piraterie est un système organisé qui ne peut prospérer sous Alassane Ouattara. Il faut mettre l’industrie du disque en marche à travers un mécanisme de production puissant », a-t-il rassuré. A l’en croire, le Président de la République est déterminé à lutter contre la pauvreté afin de mettre à l’abri du besoin tous les artistes ivoiriens. Le ministre de la culture et de la Francophonie a rappelé à ses hôtes que le fonds de soutien à l’action culturelle soutiendra les projets viables et fiables. Concernant l’épineuse question du Burida, le ministre Maurice Kouakou Bandaman a été sans équivoque. « Le Burida est en faillite et peut être liquidé. Juridiquement, ce qui prévaut au Burida est une faillite. Des gens veulent porter plainte contre lui, mais nous sommes obligés de faire de la médiation. C’est parce qu’ils nous font confiance qu’ils n’ont pas encore porté plainte », a-t-il lancé à l’endroit de ses pourfendeurs : « Le Burida doit 20 millions à la Sacem de France. Je conduirais une mission dans les pays de la sous-région et à l’étranger pour que le Burida paie ses dettes. C’est pourquoi j’ai demandé à Madame Viera pour son intérim de deux mois, de me donner des résultats clairs » a-t-il epxpliqué. Pour clore son propos, le ministre de la Culture et de la Francophonie a exhorté à une mission de bons offices pour expliquer les actions du gouvernement et du ministère de tutelle aux artistes.
Patrick Krou