"DECRYPTAGE": "Elections françaises-pourquoi le vote des français d'origine africaine porte en lui les germes d'un vote sanction"? (1ère partie)

Le 21 avril 2012 par IvoireBusiness - Le journalisme contemporain professionnel acquiert ipso facto ses lettres de noblesse lorsqu'il entre dans les arcanes de l'investigation bien orientée!"Ivoirebusiness" vous

Calixte Belaya, présidente du mouvement des Africain Français, et la ministre Elisabeth Guigou, samedi 14 avril 2012 à Paris porte-maillot.

Le 21 avril 2012 par IvoireBusiness - Le journalisme contemporain professionnel acquiert ipso facto ses lettres de noblesse lorsqu'il entre dans les arcanes de l'investigation bien orientée!"Ivoirebusiness" vous

livre sans faux-fuyant la teneur de son investigation depuis quelques mois, inhérente au vote des français d'origine africaine! Selon nos enquêtes qui visaient à prendre le pouls et jauger à sa juste valeur l'engouement réel des français d'origine française ce dimanche(premier tour des élections présidentielles françaises), il se profilerait à l'horizon un vote sanction à l'égard d'une politique étrangère vilipendée, notamment via des interventions inopportunes et excessives sous le prétexte d'un mandat de "l'Onu" et de "l'Otan" respectivement en "Côte d'ivoire" et en "Lybie", où le stade d'une nouvelle forme de prédation néo coloniale a été atteint au nom du fallacieux dogme de la démocratie et des droits de l'homme! Selon les témoignages recueillis dans divers contextes de communication en région parisienne ! Suivez mon regard... Par objectivité et surtout pour une question de mémoire pour les pays du tiers-monde, notamment ceux d'AFRIQUE qui ont longtemps payé le lourd tribut du colonialisme, et aujourd’hui du néocolonialisme avec son cortège de réseaux "françafrique", faisons donc l'analyse de la transition du "COLONIALISME" au "NEO COLONIALISME" depuis les années 40 jusqu'à nos jours!("DU COLONIALISME AU NEO COLONIALISME EN AFRIQUE NOIRE")(...)La période durant laquelle se déroule la lutte anti-coloniale en Afrique noire coïncide avec la montée internationale des luttes, avec la crise accélérée de l'impérialisme et du stalinisme. Durant vingt ans vont se dérouler la révolution indochinoise, la première guerre mondiale impérialiste en Indochine, la guerre de Corée, la lutte de libération nationale en Algérie, la guerre froide, puis la "déstalinisation", les conseils ouvriers de Pologne et de Hongrie après le soulèvement ouvrier de Berlin, la révolution cubaine, etc... Une telle période aurait dû permettre le développement d'une avant-garde révolutionnaire marxiste africaine reprenant à son compte les leçons de l'heure! L'absence quasi-générale d'organisation marxiste-révolutionnaire et le poids déterminant qu'ont joué dans les luttes ces couches sociales nées de la société coloniale et dépendante encore d'elle, sont les conséquences de l'histoire du "COLONIALISME" EN AFRIQUE, des conditions concrètes de la lutte et de l'isolement des combattants. Incontestablement, la dernière guerre mondiale (1939-45) en activant les contradictions du système a favorisé la prise de conscience des Africains. Ceux qui avaient risqué leur vie, soit dans l'armée anglaise, soit dans l'armée gaulliste espéraient avoir lutté à la fois contre le Nazisme et l'oppression coloniale! L'effort de guerre supporté par les colonies avait porté jusqu'au fond du continent du continent une volonté profonde de changement: Le travail forcé et la famine ont été des facteurs de mobilisation puissants...(Acte1): En 1945, se déroule une grève générale de 45 jours au "Nigéria" et une grève dans l'ensemble de "l'AOF"(Afrique occidentale française à l'époque des faits) et au "Libéria". Suite à ces faits, la France abolit les travaux forcés et l'indigénat en 1946.(ACTE2):En 1947, les luttes reprennent au "Kenya" par la grève de "Monbasa"(ville importante du Kenya), puis le soulèvement malgache qui se soldera par (80.000 tués).Le 10 octobre de la même année, la grève du "Dakar-Niger" qui durera jusqu'en Mas 1948!(ACTE 3):En 1948, les ghanéens se soulèvent après le meurtre d'anciens combattants par la police. Dans la même foulée, en 1949 une grève dans la ville "d'Enugu" au "Nigeria" se termine par 21 morts...L'hécatombe se poursuit en 1950 au "Ghana" une grève générale, un massacre en "Côte d'ivoire", puis une grève à "Nairobi" au "Kenya", témoigne de la vitalité de la lutte!(Acte 4):En 1952, ont lieu une grève de mineurs du cuivre du "copperbelt" en Rhodésie du nord devenue depuis 1980 à la faveur de l'indépendance "le "ZIMBABWE".A cela s'ajoute au "Kenya" le déclenchement du soulèvement "Mao MAO"! En 1953, c'est encore une grève en "Guinée-Conakry", et en 1955, éclate la répression contre le parti nationaliste camerounais (L'Upc). Mais consécutivement à ces mouvements de masse, une force politique se cristallise sur la base du développement de la bourgeoisie et de la petite bourgeoisie bureaucratique: Les problèmes posés par l'impérialisme et la colonisation l'avaient obligé à s'appuyer sur une couche de fonctionnaires autochtones, jusqu'ici, rigoureusement liée à son protecteur; cette couche sociale extrêmement hétérogène va peu à peu aspirer à son émancipation! L'intelligentsia africaine dès lors, à l'époque du bureau du service international africain de "Manchester" en GRANDE BRETAGNE, se mobilisera pour la défense d'un mouvement politique africain! "L'histoire africaine de lutte anti- coloniale retiendra que ce sont les anglophones qui formalisèrent ce phénomène les premiers: "Le "Nyassaland african national congress" (Mai 1944) et le "National council of "Nigeria" and "Cameroon"(AOÜT 1944). Parfois même, c'est une véritable bourgeoisie autochtone qui s'organise pour prétendre à l'émancipation... Ainsi en "Côte d'ivoire", le syndicat des planteurs dont les adhérents devaient posséder un certain nombre d'hectares de plantations, fut à l'origine de la construction de la section ivoirienne du "RDA"(rassemblement démocratique africain). Notons que ce syndicat de classe sut gagner l'appui des masses en revendiquant la fin de l'indigenat(statut permettant aux planteurs français un meilleur coût de production.)

(Yves T BOUAZO-(le titre, le surtitre, le chapô, le découpage, les ajouts sont de la rédaction «Sources »:(AFRIQUE NOIRE- impérialisme et révolution(Cq)