Dans sa guerre contre la Côte d`Ivoire: La France prépare un nouveau coup à l’Onu
Publié le jeudi 24 mars 2011 | Notre Voie - "Dans les discussions, les négociations et les jeux d'influence qui sont en train de se déployer autour de l'affaire ivoirienne, on peut espérer arriver à un résultat.
Publié le jeudi 24 mars 2011 | Notre Voie - "Dans les discussions, les négociations et les jeux d'influence qui sont en train de se déployer autour de l'affaire ivoirienne, on peut espérer arriver à un résultat.
Je ne peux pas vous dire dans quels délais. Il y a toujours une part d'incertitude; nous verrons alors quelles mesures il faut prendre si nous ne parvenons pas à ce résultat. Mais pour l'instant, nous avons bon espoir".
Le résultat dont parle Henri Guaino, conseiller spécial du dictateur français, Nicolas Sarkozy, n'est rien d'autre que le départ du président ivoirien Laurent Gbagbo du pouvoir afin qu'il soit remplacé, selon la volonté de la France, par Alassane Dramane Ouattara, le pion de Paris. Interrogé, lundi dernier, sur la radio française RMC, Henri Guaino a révélé, entre les lignes, que la France s'activait avec ses alliés françafricains d'une partie de la communauté internationale à parachever le coup d'Etat électorale qu'elle a tenté en décembre dernier pour dégommer du pouvoir Laurent Gbagbo, "l'empêcheur de piller en rond" les richesses de la Côte d'Ivoire.
Selon des sources concordantes, la France, avec l'appui des Etats-Unis, est en pleine bataille souterraine à l'ONU et précisément au Conseil de sécurité des Nations unies pour "obtenir une résolution afin de contraindre le président Laurent Gbagbo à céder dans un délai précis le pouvoir à Alassane Dramane Ouattara". Au motif que l'Union africaine (Ue) et la CEDEAO auraient reconnu Ouattara "vainqueur" du scrutin présidentiel du 28 novembre 2010.
Toujours selon nos sources, cet activisme de la France ne serait pas du goût de nombreux pays membres de l'ONU et du Conseil de sécurité. Qui disent ne pas être convaincus de "la victoire" d'Alassane Dramane Ouattara à l'élection présidentielle en Côte d'Ivoire. Mieux, leur conviction est confortée par le climat de corruption et de pression que la France a fait peser sur le travail du panel des cinq chefs d'Etat mandatés par l'Union africaine censé trouver une solution à la crise en Côte d'Ivoire.
Sous la pression de la France, le panel de l'UA a totalement ignoré le rapport de ses experts qui a pourtant clairement mentionné que "l'élection présidentielle du 28 novembre était entaché de graves irrégularités". Des experts qui ont aussi constaté que les rebelles armés favorables à Ouattara contrôlaient la partie nord du pays durant le scrutin. Une situation qui, comme l'ont relevé les observateurs de l'UA et ceux des Ong africaines, n'a pas permis l'expression démocratique dans cette partie du pays. Le dictateur français, Nicolas Sarkozy, qui veut vaille que vaille installer à la tête de la fructueuse Côte d'Ivoire (riche en matières premières diverses, dont le pétrole, le fer, l'uranium, l'or, le cacao, etc.) son "proconsul "Alassane Dramane Ouattara, ne se laissera pas gagner par la raison. Son conseiller spécial, Henri Guaino, le dit d'ailleurs sans fards : "Nous verrons alors quelles mesures il faut prendre si nous ne parvenons pas à ce résultat (départ de Gbagbo du pouvoir, ndlr)".
Didier Depry
didierdepri@yahoo.fr