Daloa : terreur et ciblage ethnico-politique par les FRCI
Le 15 avril 2011 par IvoireBusiness - La terreur règne en ce moment dans la ville de Daloa qui s’est vidée de sa population bété et des jeunes autres que Dioulas. Les forces d’Alassane Ouattara sont sans pitié pour tous les jeunes d’autres
Le 15 avril 2011 par IvoireBusiness - La terreur règne en ce moment dans la ville de Daloa qui s’est vidée de sa population bété et des jeunes autres que Dioulas. Les forces d’Alassane Ouattara sont sans pitié pour tous les jeunes d’autres
ethnies. Sur indications de certains jeunes, ces forces de la terreur dont certaines se surnomment, à raison, Terminator, écument les quartiers où vivent les Bété, Guéré et wobés à la recherche de « miliciens de Gbagbo ». Ainsi, chaque jour qui passe apporte son lot de désolation dans les familles autres que Dioulas.
Ainsi, le mardi 12 avril dernier, au quartier Soleil 1, un jeune homme a été arraché de sa maison pour être exécuté au corridor de Man pour son activisme en faveur de Gbagbo pendant les campagnes présidentielles ; ce même jour également, dans un village dont nous taisons le nom, un autre jeune homme a été sauvagement abattu sous les yeux impuissants des villageois à qui l’ordre a été donné de ne pas l’inhumer pour servir « d’exemple aux autres » ! Le mercredi 13 avril, une femme a été battue à mort par les supporters de Ouattara qui continuaient encore de jubiler de l’arrestation de Gbagbo. Cette femme aurait proféré des injures à la bande joyeuse de Ouattara. La mort de ladite femme a multiplié la joie chez ladite bande.
C’est ainsi que la vie se déroule désormais à Daloa. Lesmembres de "mauvaises ethnies" se terrent ou vivent dans la brousse. Il règne en ce moment une ambiance de terreur à Daloa. En dehors des Dioula, tous les autres ont peur, à moins qu’ils soient militants RDR. Quant aux militants LMP, ils sont systématiquement traqués et tués. Dommage que la « grande communauté internationale » ferme volontairement les yeux sur ces atrocités primitives portant atteinte grave aux droits de l’homme. Nous vivons ici à Daloa la peur au ventre, attendant l’arrivée inopinée de ces visiteurs indésirables qui pillent aussi les maisons et arrachent les portables à leurs propriétaires.
JEAN à Daloa
(Kouamouo.ivoire-blog.com)