Débats et opinions: Mamadou Koulibaly annonce sa candidature à la présidentielle de 2015

Par Correspondance particulière - Mamadou Koulibaly annonce sa candidature à la présidentielle de 2015.

Mamadou Koulibaly, annonçant sa candidature à des élections en octobre 2015, a accordé une interview ce vendredi 2 mai à Christophe Boisbouvier de RFI. « Le président de la République lui-même - 30 mois à l’avance - avait déjà annoncé sa candidature… […] Souvenez-vous simplement de la métaphore biblique de David contre Goliath. On n’est pas toujours sûr de l’issue du combat. Depuis ces élections là, les populations sont en train de prendre conscience que ces partis là sont plutôt des clubs de soutien, des syndicats ethniques et que c’est ce qui conduit au conflit ; Lider offre une alternative à ce triumvirat. […] Pour moi, les populations aujourd’hui ont besoin d’une alternative… »

En Côte d’Ivoire, Mamadou Koulibaly se déclare candidat à la présidentielle de l’année prochaine. L’ancien numéro deux du régime de Laurent Gbagbo se lance dans la course avec son nouveau parti Liberté et démocratie pour la République (Lider). Mais le petit ne risque-t-il pas de se faire « manger » par les gros ? En ligne d’Abidjan, l’ancien président de l’Assemblée ivoirienne répond aux questions de Christophe Boisbouvier. » »

Dans la vie politique ou dans la vie tout court, il arrive qu'on fasse des méprises ou qu'on soit affecté par des moments d'égarement dans l'approche de certaines questions. Sur cette base, je n'ai jamais voulu répondre par rapport à des propos de cet ami, Mamadou Koulibaly, numéro 2 du régime de Laurent Gbagbo. Mais il tient encore des propos du type : " ... la libération de Laurent Gbagbo n'est pas un préalable ... j'ai entendu Miaka et Affi le dire ; les grands partis sont des syndicats ethniques ... " Cette rhétorique venant d'une personnalité comme Koulibaly telle que nous l'avons connue est-elle la nature réelle de l'homme - que je ne voyais pas opportuniste - ? S'agit-il d'une transpiration de la vengeance ? Auquel cas, nous l'avons sur-estimé. Car la situation présente mérite que l'on prenne un peu plus de recul !
Une contribution de Dr Claude KOUDOU