Débats et opinions: Gbagbo est grand, Affi n'est pas petit
Par Correspondance particulière - Gbagbo est grand, Affi n'est pas petit.
GBAGBO EST GRAND, AFFI N’EST PAS PETIT
L’immense succès que vient d’enregistrer la 14 ème édition de la Fête de la liberté célébrée les 2 et 3 Mai 2014 à Bongouanou vient encore une fois de démontrer, si besoin en était, que le parti socialiste ivoirien fondé par Laurent Gbagbo est resté debout malgré la bourrasque terroriste et génocidaire orchestrée par Dramane Ouattara depuis 2011 et même depuis 2002.
Au regard du contexte particulier qui prévaut en Côte D’Ivoire et bien que très peu palpables, de réelles inquiétudes planaient en effet sur la réussite de cette grande cérémonie.D’abord au niveau sécuritaire.Quand l’on connaît la barbarie maladive des partisans incultes et fanatiques de Dramane Ouattara, il y avait fort à craindre d’éventuels graves incidents ici et là avec des blessés et même des morts comme ce fut le cas pendant plusieurs autres rassemblements antérieurs du FPI depuis la prise du pouvoir par le sinistre leader du RDR.Les militants, sympathisants, démocrates et amis du parti sont venus de partout, bravant distances et risques de toutes sortes pour envahir tous les coins et recoins de la belle cité de Bongouanou à l’appel de la Direction du parti conduite par le président Pascal Affi N’Guessan, fils de la région.
Le Front populaire ivoirien vient aussi de relever le grand défi de la mobilisation ou si l’on veut de la remobilisation.Cette immense foule qui s’étendait sur 1 kilomètre et qui marchait pacifiquement en chantant et en dansant, c’est la Côte D’Ivoire meurtrie et indignée qui d’une seule voix clame à Dramane Ouattara qu’il s’est trompé de peuple et de pays, que jamais il n’arrivera à briser l’attachement des Ivoiriens à la démocratie et à la liberté.
Après avoir fait barrage au RGPH organisé sans concertation et sans consensus par le régime, après avoir progressivement réduit la capacité de nuisance de Dramane Ouattara par diverses initiatives diplomatiques porteuses et très efficaces, le président Affi et le FPI, à travers cette mobilisation exceptionnelle, ont aussi donné un avant-goût de ce qui attend le dictateur d’Abidjan qui continue de vouloir se passer de son opposition significative pour diriger le pays à sa guise.
Dramane Ouattara et Guillaume Soro qui croyaient qu’ils dormiraient tranquillement en envoyant Laurent Gbagbo en prison à la Haye, ont donc le sommeil très troublé désormais devant la capacité de résistance et de rebondissement du FPI.Ils savent que la peur a changé de camp et que si le FPI se remobilise, ce n’est pas pour jouer les seconds rôles qu’on veut lui imposer mais pour repartir à une brillante reconquête du pouvoir d’état dans un avenir assez proche.La Direction du parti et les militants en sont désormais très conscients.Ils ont vaincu la peur, ils ont vaincu la terreur, ils ont surmonté les traumatismes, ils ont retrouvé la joie de la lutte et de la victoire.
Car si hier Laurent Gbagbo était préparé pour lutter contre les tares du parti unique et avait réussi à arracher la proclamation du multipartisme, le FPI a aujourd’hui trouvé en la personne de Pascal Affi N’Guessan le leader idéal pour lutter contre les dérives despotiques de certains partis politiques anachroniques nés de ce multipartisme.
Ce leadership affirmé et confirmé de l’actuel président du FPI vient aussi fermé le bec à certains nains politiques qui s’agitent depuis quelque temps dans la basse-cour, croyant qu’après Gbagbo, n’importe qui pouvait se lever et s’emparer du FPI.
Ces aventuriers aux objectifs obscurs qui se perdent en mensonges et diffamation à longueur de journée, ignorent que l’histoire de tous les grands mouvements de lutte a toujours désigné et oint d’avance celui qui doit continuer le combat quand le Guide trébuche.Gbagbo est grand, Affi n’est pas petit.Affi est prêt pour nous ramener au pouvoir, sécher nos larmes, refermer les blessures dans nos coeurs et dans nos esprits, apaiser nos douleurs, redresser notre fierté et notre dignité piétinées, mettre fin à cette dictature monstrueuse de Dramane Ouattara et libérer notre pays.
Même les sourds comprennent cela !
Une contribution de Océane Yacé, Politologue, Monaco,
oyace84@gmail.com