Débats et Opinions – Maladie de Ouattara: Wattara moribond ou la fin d’une imposture dans le chaos
Par Correspondance particulière - Wattara moribond, la fin d’une imposture dans le chaos.
Wattara, déjà mort ou encore vivant, les manœuvres de la succession sont entrées dans leur phase exécutoire avec la réunion du parlement aujourd’hui en séance extraordinaire sous la présidence de Mme Sako, première vice-présidente, Soro étant en mission en Iran…
Tout porte à croire qu’il a été éloigné volontairement pour permettre à la France et à Mme Ouattara d’avoir les coudées franches… En principe, c’est la conférence de l’Assemblée qui devrait se réunir aujourd’hui afin de préparer pour mercredi la séance extraordinaire… Mais le pouvoir voulait faire un passage en force…Malheureusement ou heureusement, c’était raté, c’est selon… Tout porte à penser que pour laisser une chance à Wattara au cas où il survivrait à son mal, ils veulent se servir de l’article 53, alinéa 3 « Le président de la république peut déléguer, par décret, certains de ses pouvoirs au premier ministre ou au membre du gouvernement qui assure l’intérim de celui-ci. Cette délégation de pouvoir doit être limitée dans le temps et porter sur une matière ou un objet précis. »…
Selon nos sources, au vu d’une forte résistance du camp Soro, l’examen de l’objet a été reporté à mercredi…Ainsi pour une fois encore, un nouveau destin de la Côte d’Ivoire va se jouer…
En d’autres termes, on essaie d’installer le Dauphin présomptif au pouvoir…et au sein de ce pouvoir archi-tribal, la guerre des Malinké contre les Senoufo continue, Hamed Bakayoko et Mme Sako, contre le clan senoufo de Soro…
Wait and see… Soro, paré de son manteau constitutionnel n’entend pas se laisser faire, selon nos sources. Il serait sur le chemin du retour…et ses hommes se rabattent sur le sud, ou sur Daloa et Korhogo qui lui serviront d’arrière base…
La guerre de succession vient de débuter
Ivoiriens et Ivoiriennes, une nouvelle ère de chaos risque de débuter, restons vigilants et prêts à tout…
Ne soyons pas les perpétuelles victimes de l’imposture…
Une contribution de Marie Chantal Ozoua, in (les chantiers de l’exil, Accra le 17/02/2014)
Khalil Ali Keita.