Crise post-électorale : Les crimes de Choï en Côte d’Ivoire

Publié le samedi 5 mars 2011 | Le Temps - Choï, le Représentant de Ban Ki-moon en Côte d’Ivoire, a finalement dévoilé sa vraie mission, en se positionnant en assassin des Ivoiriens.

Young Jin Choï, représentant spécial du secrétaire général de l'ONU en Côte d'Ivoire.

Publié le samedi 5 mars 2011 | Le Temps - Choï, le Représentant de Ban Ki-moon en Côte d’Ivoire, a finalement dévoilé sa vraie mission, en se positionnant en assassin des Ivoiriens.

Il est arrivé en Côte d’Ivoire, en tant que Représentant de Ban- Ki-moon. Après l’épisode du très corrompu Koffi Annan, les Ivoiriens ont pensé qu’avec ce diplomate coréen, les choses allaient changer du côté de l’Onu. Que nenni! En Côte d’Ivoire, loin de sa mission officielle de Représentant de Ban Ki- moon, Choï avait une mission officieuse. Une sorte de feuille de route cachée. Il est en Côte d’Ivoire pour faire de Ouattara le président ivoirien. Mais à l’Onu, fort instruit des exemples de Tévoédjeré, Pierre Schori et autres qui ont ouvertement affronté le pouvoir ivoirien, Choï opte pour la méthode de l’endormissement, dans l’espoir de porter le coup fatal à la Côte d’Ivoire au moment opportun. Ce qu’il pensait faire après le second tour de la présidentielle en se permettant de valider des résultats d’ailleurs faux. Depuis, il s’est donné une autre mission face à la détermination des Ivoiriens. Choï est devenu un tueur en série du peuple de Côte d’Ivoire. Il a fait de l’armée onusienne, au départ revêtue de la tenue de force impartiale, une bande d’occupation qui s’est donné pour mission de tuer tous ceux qui ne crient pas “Alléluia Ouattara”. Le cas de la Côte d’Ivoire est unique dans le monde. Au Rwanda où l’Etat s’est complètement effondré, avec une folie meurtrière qui s’est emparée de la population, les Casques bleus n’ont pas violé leur mandat de ne pas tirer. Et c’est en Côte d’Ivoire qu’on leur donne mandat parce que Sarkozy tente par tous les moyens de mettre Ouattara au pouvoir.

Choï massacre alors civils et Forces de défense et de sécurité, la communauté internationale ne dira rien. Encore moins le Haut commissariat des Nations unies pour les Droits de l’Homme qui jusque- là, reste muet sur les crimes de Choï en Côte d’Ivoire. Un mutisme plein de racisme. Par exemple, à Daloa, l’Onuci a tiré à bout portant sur un jeune policier qui venait d’achever une mission de médiation. A Abobo, les soldats de Choï ont carrément finé des rafales sur des jeunes aux mains nues. Parce qu’ils manifestaient devant des chars de combat déployés dans la commune. Dans la même commune d’Abobo, les forces onusiennes à court de carburant, sont allées braquer une station- service. L’un des jeunes qui s’opposait à eux, a eu une décharge de plombs en plein cœur au grand bonheur de Choï, sans qu’à l’Onu, encore moins en France ou aux Usa (des Nations qui se veulent pourtant très regardant sur les questions de Droit de l’Homme), personne ne veuille lever le petit doigt. Et ce n’est pas tout, car les crimes de Choï en Côte d’Ivoire peuvent remplir plusieurs pages. Aujourd’hui à Abobo, il livre une guerre qui n’est pourtant pas la sienne à l’armée. Et cela, sous le regard complice des censeurs occidentaux qui préfèrent fermer les yeux sur ces crimes, en attendant peut- être une cinquantaine d’années après pour présenter des excuses au peuple ivoirien. Comme cela s’est passé au Congo. Et peut- être aussi demain au Rwanda qui a même inspiré un livre très révélateur signé des mains du Général canadien Roméo Dalaine, commandant des Casques bleus dans ce pays. L‘ouvrage intitulé «J’ai serré la main du diable», met à nu la perfidie des forces onusiennes dans leur mission. A Abidjan, Choï n’est peut- être pas encore le diable. Mais la vérité est qu’il n’est pas loin de s’adonner à un culte à la Frankenstein avec le sang des Ivoiriens qu’il fait couler abondamment sans que sa conscience d’homme ne soit égratignée. Des fuites de l’Hôtel Sebroko font état de ce que Choï aurait donné personnellement des consignes claires aux forces onusiennes en Côte d’Ivoire. Il leur a conseillé de ne pas hésiter à faire usage de leurs armes face aux Patriotes et aux Fds. Au risque même de rentrer en guerre ouverte contre la Côte d’Ivoire. C’est en tout cas, ce qui se murmure actuellement dans les casernes onusiennes «Pour Choï, l’Onuci est en guerre contre la Côte d’Ivoire.

Ils continueront donc de tirer sur les Ivoiriens». Confirme un confrère en fonction sur Onuci- Fm. Visiblement déprimé, abattu et rendu rouge par ses nombreux échecs, Choï tente le tout pour le tout. Il a le comportement d’un désesperé. C’est pourquoi, l’Onuci peut se permettre de “rafaler” sur des étudiants, ou alors passer des femmes à tabac faisant des blessés graves. Il veut tout «mélanger» avant de partir. Ce n’est pas son pays. Comme tous ceux qui réclament une intervention militaire pour faire la guerre à la Côte d’Ivoire.

Kiprindé Sonia