Cpi/OuattaraGate : Lorsque les événements électoraux actuels en Côte d'Ivoire vident définitivement le dossier GBAGBO de son contenu résiduel…

Par IvoireBusiness/ Débats et Opinions - Cpi OuattaraGate. Lorsque les événements électoraux actuels en Côte d'Ivoire vident définitivement le dossier GBAGBO de son contenu résiduel…

Cpi OuattaraGate. Lorsque les événements électoraux actuels en Côte d'Ivoire vident définitivement le dossier GBAGBO de son contenu résiduel…

LU POUR VOUS

Le procès, Procureur contre GBAGBO Laurent et BLÉ Goudé Charles, relancé le 1er octobre dernier, avec le rhétorique réquisitoire de l'Accusation, n'aurait pas connu un break, depuis le 3 octobre, que les plaidoiries des avocats auraient été déployées avant les élections locales en Côte d'Ivoire du 13 octobre dernier ; élections dont les séquelles sont encore tangibles, du point de vue des violences mortelles et de la volonté de spoliation, au moyen de la force, de la victoire d'une pléthore de candidats.

Aussi nous chante-t-il de relever, qu’en toute chose, il faut absolument tenir compte de la dimension spirituelle, s'agissant surtout de ceux des nôtres, se lamentant à propos de ce énième renvoi du procès, au 12 novembre prochain.

La connexité que nous nous efforcerons à développer, en l'espèce, n’intégrera nullement le facteur temporel des événements. Cependant, elle ne reste pas moins reste probante.

En effet, cette connexité résultera du fait que Laurent GBAGBO et BLÉ Goudé Charles sont privés de leur liberté, depuis une dizaine d'années, parce que, est-il prétendu, ils sont les auteurs directs d'une «Politique», assortie d’un « Plan commun», contre les seuls partisans de Dramane OUATTARA, ce, à partir de l'année 2000, dans l’unique but de confisquer le pouvoir, après les élections de 2010.

La connexité résultera ainsi, identiquement, de l'identité des acteurs des événements de 2010 et de ceux de 2018.
En 2018, GBAGBO Laurent et BLÉ Goudé qui, sont-ils accusés, ont tenté de confisquer un pouvoir qu'ils auraient perdu par les urnes, sont à mille lieues du théâtre des opérations de vote et du pouvoir. Ils sont donc mis hors d'état de nuire.

En revanche, une partie, l'autre partie, incarnée par Alassane Dramane OUATTARA est aux affaires. Elle est même l'encadreuse de ces élections locales.
Mieux, le même déclencheur de la sérieuse crise de 2010, sieur Youssouf BAKAYOKO, est encore à la manœuvre.

Ainsi, sous son autorité, à défaut de proclamation des résultats au Golf, Q.G du candidat Alassane Dramane OUATTARA, et indécemment validés par SARKOZY, les élections locales en cours ont permis de constater la proclamation d'un résultat, au moins, par le mandataire du même Youssouf BAKAYOKO dans la Commune du Plateau, dans la chambre à coucher de la génitrice d'un des candidats de cette élection municipale à Angré, à plusieurs kilomètres de la sphère géographie du déroulement du vote.
Plusieurs candidats se plaignent actuellement d'avoir été grossièrement spoliés de leur victoire avec la complicité du même Youssouf BAKAYOKO.

Au titre des crimes enregistrés, une dizaine de décès violents est confirmée par le pouvoir OUATTARA, à l'occasion de ces élections impliquant ceux-là mêmes qui accusaient, il y a 7ans, Messieurs GBAGBO Laurent et BLÉ Goudé Charles d'être les instigateurs des violences post-électorale par leur volonté de voler la victoire de Alassane Dramane OUATTARA.

Or, il est établi qu'au niveau de cette Commune du Plateau, il a été avoué, sous la pression de la même communauté internationale, la tentative de spoliation frauduleuse de la victoire par le candidat ostentatoirement soutenu par Alassane Dramane OUATTARA, sieur SAWEGNON.

Dès lors, la similitude des faits résulte de l'implication de deux mêmes acteurs majeurs, adversaires de Gbagbo ainsi que des éléments d'appréciation pertinents dans les deux crises : Alassane Dramane OUATTARA et Youssouf BAKAYOKO, une dizaine de morts, des disparitions de personnes, des viols dans le même Abobo, des dégâts matériels inestimables, des résultats grossièrement falsifiés et inversés dans certaines circonscriptions électorales…etc.
Un tel décor peut-il être sans lien, ni incidence sur la reprise du procès le 12 novembre 2018 ?

En effet, il importe d'indiquer que dans l’œuvre de judicature, le juge, en tant que sujet, lui-même, de la même société dont il a vocation à censurer les travers, tient absolument compte des éléments conjoncturels de son dossier.

Aussi en l'espèce peut-on sérieusement mettre en doute que les moyens de la défense se sont indiscutablement bonifiés des événements électoraux en cours en Côte d'Ivoire ?

Quelqu'un peut-il pertinemment se représenter que les juges chargés du dossier GBAGBO à la CPI sont distraits, au point de ne pouvoir davantage édifier leur intime conviction quant aux vrais auteurs des crimes odieux enregistrés en Côte d'Ivoire à l'issue du vote du 28 novembre 2010 ? Les cas de fraudes grotesques, suivis de «vols», sans précédent connu, de victoires au préjudice d'une kyrielle de candidats, sont-ils faits pour faire survivre le moindre résiduel chez les juges de la CPI, en charge du dossier ivoirien ?

Qui a dit que «à quelque chose, malheur reste malheur ?»

Par L'Activateur Tchedjougou OUATTARA