CPI/Maître Norbert Tricaud formel: " Les avocats obtiendront la libération de Laurent Gbagbo..."

La manifestation des femmes patriotes ivoiriennes de France, samedi 29 juin 2013 à la Place saint Michel de Paris a été l’occasion pour les panafricanistes de la diaspora de tirer à boulets rouges sur la cour pénale internationale.

Manifestations croisées dans le 5ème arrondissement de la ville de Paris ce samedi 29 juin 2013. Avec d’une part, les femmes ivoiriennes patriotes de France venues crier à la place Saint Michel leur colère contre la détention illégale de Laurent GBAGBO à la Haye et à quelque encablure sur le boulevard saint germain, les militants de la cause homosexuelle du Gay Pride qui exhibaient au cours d’une parade - qui n’aurait certainement pas prospéré au Sénégal du président Macky Sall - les premiers mariés du même sexe autorisés par François Hollande en France. Autant dire, deux manifestations aux objectifs diamétralement opposés.

Emmenées par Léontine Topo, les femmes patriotes de la Diaspora qui se font désormais appelées à juste titre d’ailleurs « Les Simone GBAGBO » auront gagné le pari d’attirer plusieurs centaines de français, d’européens et de panafricanistes qui ont préféré de loin, les rejoindre à la place saint Michel afin de mieux comprendre les tenants et aboutissants du drame politico-militaire qui se joue en Côte d’Ivoire depuis le renversement du président Laurent Gbagbo le 11 avril 2011.

Sonnant la première charge, l’infatigable présidente Léontine Topo martèlera : " Français et françaises. Le président élu de la Côte d’Ivoire s’appelle Laurent GBAGBO. C’est lui qui a gagné les élections en Côte d’Ivoire. Pour faire plaisir à son ami Ouattara, Sarkozy l’a renversé. Aujourd’hui, il est enfermé entre quatre murs à la CPI. Nous ne sommes pas d’accord c’est pourquoi nous sommes ici…"

A sa suite, Thibeaud Obou, consultant en stratégie et en organisation auteur du livre intitulé : l’universalité africaine face à l’ingratitude du monde européen et ses mythes, demandera pour sa part aux pays Africains de mettre définitivement fin à leur collaboration avec la CPI. Une cour de non droit mise sur pied par l’occident pour humilier les Africains. A son initiative d’ailleurs, une pétition pour la fermeture de la CPI a été mise en route. L’action connaît déjà un large engouement.

Peter GARANTE, un autre panafricaniste averti, originaire du Cameroun fera cette révélation : " La dernière tournée de la procureure Fatou Bensouda en Afrique, c’était pour négocier avec les chefs d’Etats Africains la libération de Laurent GBAGBO. Femmes patriotes, vous êtes dans la vérité. Vous menez un grand combat. Celui de la libération de votre pays des griffes des prédateurs…"

Le français Norbert Tricaud, avocat du sénateur Congolais Jean-Pierre Bemba, incarcéré à la Haye, dira, fidèle à son franc-parler : "Le président Laurent GBAGBO m’a dit, je resterai toujours debout pour défendre le peuple ivoirien et le peuple d’Afrique. Je resterai toujours debout pour résister aux puissances internationales qui veulent asservir le peuple d’Afrique. Je resterai toujours debout pour refuser le pillage des ressources de l’Afrique. Le président Laurent GBAGBO à toujours tenu parole, c’est pourquoi il a été menacé par les néocolonialistes français, Jacques Chirac, et Dominique Devillepin. Parce que le président Laurent GBAGBO a refusé le diktat des puissances coloniales, Nicolas Sarkozy et Bolloré ont organisé le coup d’état qui l’a renversé en 2011. Laurent GBAGBO a ridiculisé les juges de la CPI. La Cour Pénale Internationale est aujourd’hui fragilisée. Les avocats obtiendront la libération de Laurent GBAGBO …"

Les manifestants sont partis de la place saint Michel en promettant d’intensifier les mobilisations pour que la dictature d’Abidjan chute, mais surtout, que le droit soit dit à la Haye afin que Laurent GBAGBO soit libéré.

De AUGUSTIN DJEDJE djedjenet64@yahoo.fr eventnewstv