CPI : Le procès de Gbagbo risque de se terminer comme celui de l'officier Français, Alfred Dreyfus (Par Liadé Gnazégbo)

Par IvoireBusiness/Débats et Opinions - CPI. Le procès de Gbagbo risque de se terminer comme celui de l'officier Français, Alfred Dreyfus (Par Liadé Gnazégbo).

Le Président Laurent à l’ouverture de son procès le 28 janvier 2016 à la CPI à La Haye.

..."Alfred Dreyfus était un officier français victime, en 1894,d'une erreur judiciaire qui est à l'origine d'une crise politico-militaire qui a divisé l'opinion française et mondiale entre pro-Dreyfusards et anti-Dreyfusards", comme le cas de Laurent Gbagbo à ce 21 ème siècle, face à une Bensouda, imaginée et fabriquée de toutes pièces pour soutenir des thèses ethnico-religieuses contre une partie de la Côte d'Ivoire non Musulmane.
..."Dreyfus avait été jugé, condamné, et expédié sur l'ile du diable (Guyane Française),pas pour ce qu'il aurait fait, mais pour ses origines Alsaciennes et sa confession Juive". Après trois siècles passés, la CPI et la France créent un nouveau Dreyfus: "l'affaire Laurent Gbagbo".L'ex-président Ivoirien n'est pas jugé à la CPI parce qu'il aurait commis des crimes contre l'humanité ou contre les Dioulas musulmans de son pays, mais pour avoir dit non à l'arrogance de la puissance coloniale Française et occidentale, et d'être né sur cette partie de l'Afrique noire "dite Francophone". Une zone de non droit où le colonisateur Français continue de faire l'apologie des rébellions armées. C'est dans cette partie de l’Afrique Francophone où le bourreau a toutes les chances de devenir la victime, en mettant en avant son appartenance religieuse ou ethnique. C'est aussi dans cette partie noire de l'Afrique-Francophone où le colonisé continue d'être oxygéné sous perfusion-néocoloniale. C'est à dire un peuple qui éprouve de réelles contraintes à accéder à la démocratie, facteur précurseur du développement et du progrès. Par exemple, l'élection présidentielle Ivoirienne de 2015,ne remplissait pas le minimum de transparence et garanties sécuritaires pour tous les candidats, mais la France, les Etats-Unis et quelques candidats complices avaient applaudi et salué la victoire de cette mascarade électorale, fabriquée sur mesure. Ces puissances occidentales continuent de couvrir le vrai coupable de la crise Ivoirienne en faisant diversion, mais le vrai bourreau des Ivoiriens sera un jour démasqué, comme le vrai traître dans l'affaire Dreyfus(le commandant Walsin Esterhazy) avait été arrêté et condamné, mais pas été jeté en prison parce qu'il était sous la protection des puissants comme le cas Ouattara en Côte d'Ivoire. Mais curieusement, la libération de Dreyfus en 1897,avait été classée comme une erreur judiciaire pour couvrir le vrai faux par du vrai.
• Le procès de Gbagbo a toutes les chances de se terminer comme celui d'Alfred Dreyfus parce que les chefs d'accusation contre l'ex-président Ivoirien, sont émaillés de faux et usage de faux. Comme Dreyfus, la libération de Gbagbo dépendra également de la mobilisation de tous les citoyens du monde, épris de liberté et de justice. Mais surtout, par l'action militante des vrais intellectuels de tous les pays, sans aucune considération religieuse ou ethnique, à l'image de ce grand intellectuel du 18 eme siècle, Emile Zola qui avait adressé une lettre ouverte au président Français, Félix Faure dans l'affaire de Dreyfus en 1898,intitulée"J'accuse...! suite à l'acquittement du vrai coupable, Walsin Esterhazy.

• Pour terminer, j'invite tous les intellectuels du nord de la Côte d'Ivoire et anciens compagnons d'Houphouët, de cesser d'être complices de la falsification de l'histoire de notre pays par une inconnue (Bensouda). Les mensonges de Ouattara et Bensouda constituent une véritable Bombe à retardement pour la nation Ivoirienne.
• Réveillons-nous pour écrire notre "J'accuse..et nous attendons"!..

Une contribution Par Liadé Gnazégbo