CPI: Le FPI a qualifié de parti pris flagrant, les accusations de crimes imputées par Ocampo à Laurent Gbagbo

Publié le lundi 4 juin 2012 | IVOIREBUSINESS ABIDJAN - Le parti du Président kidnappé et déporté à La Haye, Laurent
Gbagbo, a qualifié dimanche de "parti pris flagrant" les affirmations du

Miaka Ouretto, président du FPI.

Publié le lundi 4 juin 2012 | IVOIREBUSINESS ABIDJAN - Le parti du Président kidnappé et déporté à La Haye, Laurent
Gbagbo, a qualifié dimanche de "parti pris flagrant" les affirmations du

procureur de la Cour pénale internationale (CPI) Luis Moreno-Ocampo imputant
au camp Gbagbo les crimes les plus graves commis durant la crise
post-électorale.
"Le procureur est emporté par son parti pris qui est net et flagrant" a
affirmé le porte-parole du Front populaire ivoirien (FPI), Laurent
Akoun.
"Un crime est un crime, il n`y a pas de grave et de moins grave" a-t-il
poursuivi, soulignant que M. Moreno-Ocampo "était dans son rôle et sa logique,
à savoir satisfaire des intérêts internationaux, en jetant le discrédit sur M.
Gbagbo".
En revanche, le Rassemblement des républicains (RDR), le parti au pouvoir,
a estimé que les déclarations du procureur de la CPI était basées sur des
"informations crédibles".
"A ce niveau de responsabilités on n`avance pas de telles allégations sans
preuves, nous avons été tous témoins des crimes commis par le camp Gbagbo" a
affirmé à l`AFP Joël N`Guessan, porte-parole du RDR.
"Les crimes les plus graves commis après l`élection (de novembre 2010,
ndlr) ont été commis, selon le procureur, par les forces de M. Gbagbo", a
déclaré vendredi le procureur du CPI, lors d`une conférence de presse.
Selon les conclusions de son enquête, "M. Gbagbo a organisé des attaques
contre des civils afin de se maintenir au pouvoir", a-t-il affirmé.
Arrivé vendredi à Abidjan, M. Moreno-Ocampo, à qui succèdera prochainement
à la tête de la CPI son adjointe Fatou Bensouda, s`était entretenu le jour
même avec l`actuel chef de l`Etat Alassane Ouattara, avant de rencontrer
samedi des représentants du FPI.
Serge Touré