"Commémoration" : "Sur les traces du centenaire de « Jean Jaures », le « prophète du socialisme »

Par IvoireBusiness - "Sur les traces de « Jean Jaures », le « prophète du socialisme ».

PHOTO: Sosie de Jean Jaurès le 25 mai 2013 au Pré Saint Gervais.

Une partie de la gauche française vient de célébrer symboliquement le centenaire de "JEAN-JAURES", homme de gauche engagé, et assassiné à la veille de la première guerre mondiale(1914-1918).
Cette cérémonie a vu la participation de "CHRISTIAN VABE", président du mouvement de centre- gauche ivoirien (RPCI-AC rassemblement du peuple de Côte d’Ivoire Alternative Crédible).
Parlant de "Jean-Jaurès", la journaliste politique CATHERINE NAY écrivait il y a deux décennies dans son ouvrage intitulé "le NOIR ET le ROUGE" que « Jean-JAURES" est le prophète inspiré du socialisme.
Mieux, l'homme à l'âme généreuse, d’origine modérée, patriote mais pacifiste, progressiste mais tolérant, n'eut pas à opter au moment crucial pour
ou contre la défense nationale, pour ou contre le bolchévisme, pour ou contre la rupture avec ceux qui allaient former le parti communiste et qui revendiquent aujourd’hui bruyamment son
son héritage.
Elle va plus loin en rajoutant ceci: "L'inspiration du président à l'époque des faits, "François Mitterrand", le 21 MAI 1981, est peut-être tout simplement politique, car depuis un siècle la gauche est exclue du pouvoir, elle n'y a campé qu'en de rares et furtives occasions.
En s'inclinant au panthéon sur la tombe de "JEAN-JAURES", le vainqueur socialiste de Mai 1981, renoue le fil longtemps brisé. Il enracine de nouveau la
gauche dans le terreau de l'histoire.
Un demi-siècle plus tôt, en un rite identique, les trois normaliens qui venaient de mener le cartel des gauches au pouvoir PAUL PAINLEVE, "Edouard HERRIOT", et "LEON BLUM", avaient ainsi suivi en grande pompe, le transfert des cendres de "JEAN-JAURES" depuis le palais BOURBON jusqu'au temple laïque, mais toujours surmonté d'une croix des grandeurs nationales!
"Jean Jaurès" demeurait encore pour "François Mitterrand" en MAI 1981, LE HÉROS NATIONAL.

(YVES T BOUAZO)