Comité central extraordinaire du Fpi, samedi dernier: Les militants satisfaits du travail de Miaka et Akoun

Publié le lundi 16 avril 2012 | Notre Voie - Le Front populaire ivoirien (Fpi) a tenu, samedi dernier, un Comité central extraordinaire dans la grande salle de l’ex- QG de campagne de

Laurent Akoun, secrétaire générale et porte-parole du FPI.

Publié le lundi 16 avril 2012 | Notre Voie - Le Front populaire ivoirien (Fpi) a tenu, samedi dernier, un Comité central extraordinaire dans la grande salle de l’ex- QG de campagne de

Gbagbo à Cocody-Attoban. Les membres statutaires qui ont pris part à ces assises ont jeté un regard rétrospectif sur le chemin parcouru et le travail abattu par la direction du parti qui assure l’intérim des dirigeants dont les uns sont détenus par le régime Ouattara, et les autres contraints à l’exil. Cette rencontre a aussi permis d’apprécier l’évolution des travaux devant aboutir à la tenue de la 3ème Convention ordinaire du Fpi. Au terme des débats qui ont duré de 11h à 14h30min, les militants se sont réjouis des initiatives de la direction intérimaire. Rappelons que celle-ci a soumis à la critique tout ce qu’elle a entrepris. A ce niveau, le Président par intérim du Fpi, Miaka Ouretto, et le Secrétaire général par intérim, Laurent Akoun, ont dressé un bilan à mi-parcours de la direction du parti qui leur a été confiée dans des circonstances exceptionnelles.
Les visites et séance de travail de Miaka Ouretto à La Haye (Hollande) et à Paris (France) ainsi que celle de Laurent Akoun à Accra (Ghana) ont été saluées comme étant des entreprises louables qui tendent à renforcer les liens entre les militants de la diaspora, les militants exilés et la direction du Fpi. Le Comité central s’est félicité de ces voyages et a exhorté l’actuelle direction à multiplier de telles initiatives qui, à ses yeux, participent de la redynamisation du parti.
Les militants ont, par ailleurs, recommandé que tous les efforts soient fournis pour maintenir la cohésion au sein leur parti. Au plan national, le Comité central a demandé au Secrétaire général de multiplier ses visites de travail dans les fédérations comme il l’a récemment fait à Gagnoa. Jugeant, à juste titre, le chemin parcouru par l’équipe de Miaka et Akoun, les militants Fpi les ont encouragés à répondre aux invitations des institutions de la République et de leurs partenaires tout en restant extrêmement vigilants. Ils ont, par ailleurs, estimé que le Comité central sera le lieu approprié pour apprécier l’ensemble du travail effectué par la direction intérimaire. A propos, il a été question de donner les avis sur la tenue de la Convention du Fpi et la Fête de la liberté. Le Comité central a dénoncé l’occupation du «Village de la liberté», patrimoine du Fpi, spolié par les forces armées pro-Ouattara, les Frci, à Yopougon. Entièrement favorables à la tenue prochaine d’une Convention, les militants du Fpi ont appelé à une mobilisation pour que cette rencontre soit couronnée de succès.

Benjamin Koré

Dialogue pouvoir-opposition : Les partis qui sont invités - Le nombre de représentants par délégation

Publié le lundi 16 avril 2012 | Soir Info
Ceux qui sont invités à prendre part au dialogue républicain se connaissent. Ils ont reçu, chacun, un courrier de la Primature, les invitant les 27 et 28 avril 2012 dans la vieille et accueillante cité de Grand-Bassam. On enregistre le Front populaire ivoirien (Fpi), le Congrès national de la résistance pour la démocratie (Cnrd), Alternative citoyenne, Agir pour la paix et la nation (Apn), Liberté et démocratie pour la République (Lider) et le Rassemblement du peuple de Côte d’Ivoire (Rpci). Le dernier cité est le groupement politique porté récemment sur les fonts baptismaux par un vieux routier la politique ivoirienne, le professeur Bamba Moriféré. Chacune des formations politiques sélectionnées doit constituer une délégation de cinq (5) personnes. Dans la lettre d’invitation, le premier ministre Ahoussou-Kouadio Jeannot, maître d’œuvre du dialogue républicain, prend le soin de demander l’avis des partis sur les propositions qui leur sont faites. Les formations qui adhèrent au projet sont invitées à décliner les membres de leur délégation. Les différentes listes devraient être transmises au chef de l’Etat, maître d’ouvrage de ce dialogue naissant, qui les validera. C’est tout un processus mais qui devrait être bouclé dans de brefs délais.
La partie gouvernementale (pouvoir) aura également ses représentants. Notre source, bien informée, évoque vingt-trois (23) représentants. On aurait alors 23 personnes, côté pouvoir, 30 personnes, côté opposition. Les partis membres du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (Rhdp) ne seront pas représentés en tant qu’entité à la table ronde de Bassam. Mais d’une certaine façon, la coalition victorieuse de la présidentielle sera bien présente puisque les représentants du pouvoir ne seront ni plus ni moins que les cadres du Rhdp, pour l’essentiel siégeant au gouvernement.
La reprise du dialogue avec l’opposition avait été annoncée le 20 mars dernier par Ahoussou-Kouadio Jeannot, fraîchement promu premier ministre. Il avait signifié au sortir d’un déjeuner de travail avec le président Ouattara que les partis d’opposition seraient formellement invités à la table d’échanges. « Nous allons discuter, avait indiqué le chef du gouvernement. Nous allons leur envoyer un courrier officiel pour reprendre le dialogue parce que nous sommes les enfants du dialogue. Il faut que les Ivoiriens s’entendent. Il faut que les Ivoiriens se regardent autrement pour le bonheur de cette population qui a trop souffert de la division, de la mésentente entre ses fils et ses filles ».
Le dialogue républicain ou dialogue pouvoir-opposition est censé participer de la décrispation socio-politique et aider à rapprocher les frères et sœurs ivoiriens profondément divisés au sortir de la crise post-électorale (2010-2011). Les conclusions des échanges de Gd-Bassam seront remises au chef de l’Etat.

Kisselminan COULIBALY