Côte d'Ivoire: UNE ONG AMERICAINE, ACCUSE OUATTARA DE GRAVES TORTURES ET SEVICES SEXUELS SUR LES PRISONNIERS PRO-GBAGBO

Le 13 mars 2012 par IVOIREBUSINESS - DECLARATION DE PRESSE SUR DE GRAVES ALLEGATIONS DE TORTURES ET SEVICES SEXUELS SUR LES PRISONNIERS PRO-GBAGBO.

GRAVES ALLEGATIONS DE TORTURES INHUMAINES., CRUELLES ET DEGRADANTES

Des Allégations récurrentes font état de l’existence d’abus sexuels et d’atrocités quotidiennes de Viols, de transmission délibérée du virus HIV, de Tortures physiques, de Sévices sexuels et d’interrogatoires violents dans les lieux de détention, précisément au sinistre Camp de Gendarmerie de Korhogo sur les détenus qualifiés de PRO –GBAGBO.
Ces pratiques ignobles seraient infligées par les gardiens, qui collecteraient de l’argent auprès des autres prisonniers afin d’organiser des séances de viols sur certains prisonniers militaires et politiques.
Des agents pénitentiaires, attachent les mains et les pieds et violemment passent à tabac et torturent à coup de matraques, de coups de pied et de coups de poing dans le visage.
Non satisfaits des tortures physiques habituelles ils forcent les prisonniers à enlever leurs vêtements et sexuellement abusent d’eux avec des matraques en face des autres prisonniers, souvent après les avoirs drogués.
Horrifiés par ces Allégations de dégradation Humaine, ACCI tient à rappeler la liste des violations déjà commises par le régime Ouattara :
-La liberté d’expression
-La liberté d’association
-La liberté de choisir sa religion
-Le Droit à une Justice transitionnelle et non de Vainqueurs
-Le droit des peuples autochtones de Côte d’Ivoire à vivre et posséder leurs terres
-Le Droits des Personnes déplacées à être indemnisées par l’Etat de Côte d’Ivoire
-La liberté de ne pas être discriminé par son ethnie ou par sa religion
-Le droit de ne pas subir les Traitements Inhumains, Tortures cruelles et Dégradantes
-Le droit à un Logement convenable et de ne pas voir son logement pillé, rasé au Bulldozer
-Le Droit à aller à l’école
-Le Droit de bénéficier des soins de santé
-Le droit à ne pas être enlevé, Kidnappé et disparaitre involontairement

Nous exprimons un appel Urgent à:
-La Croix Rouge Nationale et son mandat de visite aux Prisonniers de façon régulière
-Le CICR (Croix –Rouge Internationale) et son mandat de protéger l’application des Conventions de Genève
-La Commission Nationale des Droits de l’Homme et son Mandat de faire respecter et dénoncer l’innommable et effectuer des visites
-La Division des Droits de l’Homme de l’ONUCI en Côte d’Ivoire
-Le Conseil des Droits de l’Homme à Genève
-La Division Régionale du Conseil des Droits de l’Homme à Dakar, au Sénégal
-Le rapporteur Spécial sur les Droits de l’Homme en Côte d’Ivoire M. DOUDOU Diène
Les rapporteurs Spéciaux et les experts indépendants des Droits Violés précédemment énumérés à venir en Côte d’Ivoire

- Mener des enquêtes promptes, impartiales et effectives et poursuivre les suspects et sanctionner les auteurs de la torture et des mauvais traitements et assurer aux victimes une réparation aussi complète que possible, y compris concernant les allégations de viols collectifs
-Stopper la pratique des transfèrements secrets menées dans le contexte du harcèlement politique et enquêter sur de tels transfèrements qui ont eu lieu dans le passé ;
-Transférer les prisonniers militaires à la MAMA

- Réaffirmer l’interdiction absolue de la torture et condamner publiquement sa pratique par la police, le personnel pénitentiaire et les membres de la DST, et rappeler clairement que quiconque commettrait de tels actes ferait l’objet de poursuites pénales et se verrait infliger des peines appropriées

-La mise en place d’un comité d’enquête,

ACCI s’engage avec ses partenaires dans le suivi de la mise en œuvre des recommandations sur ce sordide scandale. ADDD demande au Régime actuel de mettre en place un processus transparent de mise en œuvre de ces recommandations et, en coopération avec la société civile..

Fait à New York le 11 mars 2012
The American Constituency for Côte d’Ivoire (ACCI)