Côte d'Ivoire: Les vingt neuf femmes les plus puissantes qui font la Côte d’Ivoire...
Par Afriquefemme.com - Les vingt neuf femmes les plus puissantes qui font la Côte d’Ivoire...
Elles font partie intégrante du paysage ivoirien, avec elle l’actualité de ce pays s’écrit chaque jour. Rivalisant d’ardeur et d’audace, elles tiennent la dragée haute aux hommes à qui elles n’ont presque plus rien à envier mais imposent plus tôt respect et admiration.
Elles ce sont les femmes actives et influentes de Côte d’Ivoire. Elles sont Avocate, politique, artiste, journaliste, sportif, chef d’entreprise ou cadre d’entreprise. Arborant dans tous les secteurs d’activité et domaine de métier elles forcent respect et admiration de la part du public. À travers leurs histoires et expériences diverses à partager nous faisons découvrir à la faveur de la journée mondiale de la femme quelque femmes actives et influente de Côte d’Ivoire.
Mariam Dao Gabala, un engagement pour le leadership féminin
Mariam Dao Gabala est reconnue pour ses actions en faveur de l’émancipation de la femme. Elle est également réputée pour son engagement et pour son travail visant à améliorer et développer le leadership des femmes à tous les niveaux de la société africaine (politique, économique, culturel et social).
Elle reste un symbole au plan national pour son engagement dans le développement et particulièrement dans l’accès au crédit des pauvres et des femmes. Représentante Régionale de l’Afrique de l’Ouest pour OIKOCREDIT (fonction actuelle), elle se spécialise dans les secteurs de la micro finance et du financement des coopératives.
Irié Lou Collette, Le vivrier c’est elle
En Côte d’Ivoire le nom de Irié Lou Collette est lié au vivrier. A la tête d’une fédération de 5000 productrices de vivrier elle a fait de l’insertion des femmes par l’agriculture son cheval bataille. Petite vendeuse de fruit et légume qu’elle était autrefois elle a très tôt compris que sa non scolarisation ne devait pas être un frein à ses ambitions.
Elle a su batailler dûr pour se faire une place au soleil et avoir la reconnaissance du pays tout entier. Comme elle sa consœur, Irié Lou Madeleine dirige le « marché Gouro » d’Adjamé, poumon de l’approvisionnement en vivrier de la capitale Abidjanaise.
La présidente de la Fédération nationale des commerçantes du vivrier de Côte d’Ivoire (Fenacovici) n’a rien à envier aux autres qui ont fait de brillantes études. Elle est désigné à l’unanimité comme étant la première femme active de Côte d’Ivoire.
Dominique Ouattara, une blanche colombe au cœur d’or
Affectueusement appelé « Maman Dominique » ou « Fanta gbê » par les sympathisants de son époux de président elle œuvre aux côtés des enfants les plus démunies depuis plus d’une dizaine d’années. Si l’accession de son époux au pouvoir d’État à renforcer sa présence et les moyens pour venir au secours des plus pauvres, il faut lui reconnaître l’action humanitaire qu’elle porte depuis des années.
À 62 ans cette puissante femme d’affaires qui a fait fortune dans l’immobilier sous le règne de Félix Houphouet Boigny, détentrice de SORANO-Nostalgie Abidjan et de plusieurs autres biens dont AICI, occupe le devant de la scène public depuis plusieurs années.
Beaucoup voient de part elle son mari président il faut reconnaître ses actions humanitaires à travers tout le pays et surtout le lobbying fait pour avoir le financement de l’hôpital mère-enfant de Bingerville.
Anne-désirée OULOTO, La Maman Bulldozer
Devenu célèbre à la faveur de l’opération pays propre juste après la crise post électorale qu’a traversée le pays, elle garde encore le sobriquet de Maman Bulldozer à cause des engins Caterpillar déployés pour détruire les constructions irrégulières.
Actuel Ministre de la Solidarité, de la Famille, de la Femme et de l’enfant cette natif de Toulepleu, 650 kilomètres d’Abidjan reste une femme très engagée dans les activités politiques de son parti. Titulaire d’un baccalauréat littéraire elle abandonnera les cours de droit qu’elle avait débuté sur le campus de Cocody à la faveur de la crise universitaire de 1990 pour devenir institutrice.
En 2000 elle saisit une opportunité d’assistante juridique à l’ANARE, poste qu’elle occupera jusqu’en 2005. Son ardeur politique lui vaudra en 2006 un poste de chargé d’étude puis de chef de cabinet au ministère de l’enseignement supérieur.
Pendant la crise post-électorale elle est propulsée au-devant de la scène politique en qualité de porte-parole du candidat d’alors, Alassane Ouatarra et depuis lors elle reste toujours active dans la politique.
Simone Ehivet Gbagbo, la combattante déchue
Femme de pouvoir, Simone Gbagbo était très active aux côtés de son époux, Laurent, ce qui lui vaut aujourd’hui des procès pour répondre des crimes commis sous leur règne et pendant la crise post-électorale.
Malgré l’imbroglio politico-judiciaire auquel elle est confrontée en ce moment, l’ex-première dame de la Côte d’Ivoire garde son statut de femme influente et conserve toujours des sympathisants qui voient en elle une femme de caractère et de conviction qui s’est toujours battu pour l’égalité.
L’ouverture de son procès a capté toute l’attention des médias et elle a su dominer son auditoire dans un procès où elle part avec peu de chances de l’emporter.
Henriette Dagri Diabaté, un modèle de femme
Actuelle grande chancelière de la république cette dame de conviction et de caractère pourrait être présentée comme l’historienne ivoirienne entrée dans l`Histoire par la grande porte.
Titulaire d’un doctorat d’État d’histoire à la Sorbonne en 1984 celle que les Ivoiriens appels affectueusement la « Tantie » est une intellectuelle accomplie et une femme politique très engagée qui a su rester cohérente à sa ligne politique malgré tous les soubresauts.
Elle porte une partie de l’histoire de son parti le RDR, pour qui elle s’en est battue pour aujourd’hui être au pouvoir. Très écoutée par le président Alassane Ouattara, Henriette Diabaté reste l’une des rares femmes politiques à faire l’unanimité au plan national. Des amphithéâtres aux arènes politiques, le professeur Henriette Dagri-Diabaté s`est imposé partout par la qualité de son travail.
Hortense Aka Anghui, l’autre phare de Port-Bouët
Dans la commune de Port-Bouët qu’elle dirige depuis 1990, Hortense Aka Anghui est considérée comme le « deuxième phare » de la cité balnéaire d’Abidjan.
Elle a eu plusieurs cordes à son arc. Présidente de l’Association des femmes ivoiriennes (AFI), au moment du parti unique jusqu’en 1990, député-maire et ministre de la Promotion de la femme, « la vieille mère », comme on l’appelle affectueusement, est l’une des femmes politiques les plus accomplies de sa génération. Pendant longtemps, elle a servi de modèle aux jeunes femmes intéressées par la politique et même aux jeunes filles des lycées d’excellences qui voulaient lui ressembler.
Au fil des ans, elle a quitté certaines fonctions pour rester aux commandes de la municipalité de Port-Bouët. Cette pharmacienne est vice-présidente du PDCI (parti de Henri Konan Bédié créé par Houphouët-Boigny), où sa voix est de plus en plus audible.
Françoise Le Guennou-Remarck, Madame Canal+
En Côte d’Ivoire, dès qu’on parle de Canal+, le nom de Françoise Le Guennou-Remarck s’impose. Son nom se confond avec la performance et la magie de cette chaîne qui à conquis les Ivoiriens. En 2003, elle est nommée président directeur général de Canal+ Côte d’Ivoire.
Depuis juillet 2009, elle est promue directrice générale adjointe de Canal Overseas Africa, tout en conservant sa fonction de PDG Canal Horizons Côte d’Ivoire. En 2011, Mme Le Guennou-Remarck a cédé la place de directeur général à Serge Agnero. Elle ne conserve plus que la présidence du Conseil d’Administration.
De l’avis de nombreux acteurs de l’audiovisuel, Françoise Le Guennou a permis à son entreprise de résister et de se développer dans un contexte difficile. Mais, au-delà de Canal+ Côte d’Ivoire, elle a apporté sa contribution à la restructuration de l’espace audiovisuel. La DG adjointe de Canal Overseas Africa a eu plusieurs distinctions : Chevalier de l’ordre national de Côte d’Ivoire, Prix d’excellence de l’édition 2007 des « Bâtisseurs de l’économie ivoirienne », Prix Emeraude 2009 des femmes actives dans le domaine du secteur privé.
Kandia Camara, la chouchou des élèves
On dit d’elle est une fonceuse, qualité qu’elle doit sûrement à la pratique du handball. Anciennement présidente du Rassemblement des femmes républicaines (RFR) (Parti au pouvoir, NDLR), elle est depuis la fin de la crise post-électorale ministre de l’Éducation nationale.
Provoquant souvent la polémique par l’utilisation pas trop correcte des mots de la langue française lors de ses interventions elle s’est vu attribuer par ironie un dictionnaire à son nom « Le Candialarousse ».
Devenu un peu comme la chouchou des élèves à cause de ses fautes langagières elle reste néanmoins intraitable sur les sujets de fond concernant l’Éducation nationale. Elle a le mérite d’avoir pu organiser les différents examens au sortir de la crise post-électorale en avril 2011 et depuis elle a assaini et crédibiliser le système éducatif ivoirien qui souffrait depuis quelques années de nombreux problèmes.
Françoise Offoumou Kaudjhis, Celle qui croit en la réconciliation
Elle est avocate, inscrite au barreau d’Abidjan. Françoise Offoumou Kaudjhis est l’une des avocates les plus connues. Car, en plus de ses activités professionnelles, elle est très active au sein de la société civile ivoirienne en tant que présidente de l’Association pour le droit et la démocratie en Afrique et vice-présidente de l’organisation des femmes d’Eburnie pour la paix.
Elle est auteure de plusieurs ouvrages tels que « Procès de la démocratie en Côte d’Ivoire », « Mariage en Côte d’Ivoire : de la polygamie à la monogamie ». Elle a tenté avec les autres membres de la Commission dialogue, vérité et réconciliation (CDVR), présidée par l’ancien gouverneur de la BCEAO,Charles Konan Banny de réconcilier les Ivoiriens.
Pour elle « la réconciliation est un devoir citoyen qui s’impose à tous pour la reconstruction du pays ». Et, elle y croit fermement à cela.
Massandjé Touré-Litsé, la nouvelle madame café-cacao
Après tous les bruits qui ont couru sur la filière café-cacao personne ne s’imageait que cette filière stratégique pour l’économie du pays allait être confiée à une femme.
Comme pour rassurer les bailleurs de fonds et acteur de la filière, Massandjé Touré cette ancienne conseillère du chef de l’Etat et du président de l’Assemblée nationale, Guillaume Soro a été nommé avec la lourde tâche de la sécurisation du revenu des planteurs par un prix minimum garanti et la transparence dans la gestion des ressources.
Mme Litsé est depuis janvier 2012, directrice générale du Conseil du café-cacao (CCC), la nouvelle structure qui gère le café et le cacao qui sont la grande richesse du pays.
Martine Coffi-Studer, la douce businesswoman
Martine Coffi-Studer à 54 ans cette Économiste de formation, autrefois ministre déléguée à la Communication sous le régime du président Gbagbo (2005-2007), préside aux destiné de la filiale Ivoirienne du groupe Bolloré, Africa Logistics depuis juillet 2014.
Femme d’affaire rigoureuse elle se fait connaitre dans le milieu du business à travers Océan Ogilvy un réseau de publicité aujourd’hui présent dans une vingtaine de pays africains.
Elle est très proche du président Henri Konan Bédié, et garde de très bons liens avec le président Ouattara.
Kaba Nialé, 1ère femme ministre de l’économie
Pur produit du système éducatif Ivoirien, Kaba Nialé 52 ans Économiste et statisticienne, fait désormais parti du très restreins cercle des callés d’économie.
Elle est la première femme dans l’histoire de la Côte d’Ivoire à occuper le poste très stratégique de ministre de l’économie même si elle reste sous la coupe du premier ministre.
Kaba Nialé, natif de Bouko dans le département de Bouna à l’est du pays est titulaire du Maîtrise en Sciences Economiques, option Economie Publique de l’université d’Abidjan.
Elle détient aussi le Diplôme d’Ingénieur Statisticien Economiste et un Diplôme d’Etudes Approfondies en Economie Internationale / Economie du Développement au CESD de Paris à l’Université Paris 1 Panthéon Sorbonne. C’est aussi une habituée des arcanes du pouvoir, qu’elle fréquente depuis deux décennies.
Marguerite Abouet, « Mère d’Aya »
Cette mordue de littérature surtout de bande dessinée est la révélation de ces dernières années dans cette discipline.
En 2005, Marguerite Abouet la scénariste s’associe avec le dessinateur français Clément Oubrerie pour conter l’histoire d’Aya, jeune fille des années 1970, trame partagée entre l’école et l’amour d’adolescence.
Le succès est immédiat à la sortie du premier tome et lui vaut, l’année suivante, le prix du meilleur premier album au Festival international de la bande dessinée d’Angoulême (France).
Murielle Ahouré, la double médaillée du monde
À 28 ans, Murielle Ahouré est à l’athlétisme ce qu’est Didier Drogba au foot. Si elle a grandi loin de la mère patrie car parti à l’age de 2 ans pour la France, elle a su conquérir sa terre natale. Double médaillé d’argent (100 et 200 mètres) en septembre 2013 au championnat du monde de Moscou, Ahouré rentre dans l’histoire du pays avec ses deux médailles surtout en tant que femme athlète de haut niveau. Elle venait là de rétablir la parité avec les hommes qui avait jusque-là un certain Didier Drogba comme idole.
Depuis son exploit de Moscou, Murielle Ahouré enchaîne les performances, la dernière en date est le titre de championne d’Afrique du 200 mètres, à Marrakech, en août 2014. En attendant d’exploser une fois encore aux prochains championnat du monde de Pékin et au jeux olympique de Rio, la nouvelle star de l’Athlétisme mondiale reste une fierté nationale.
Ramata Ly-Bakayoko, l’ombre de la nouvelle université
Après le règne de la FESCI (Fédération Estudiantin de Côte d’ivoire) sur l’université elle renait petit à petit avec Ly Ramata sa nouvelle présidente. Celle que son CV tien sur 7 page a obtenu plusieurs prix et reconnaissances au niveau national et international tels que le Prix d’excellence Henri Konan Bédié du meilleur enseignant en odonto-stomatologie en 1994.
Pour l’essentiel, retenez qu’elle est vice-présidente du Conseil d’administration du centre régional d’évaluation en santé et d’accréditation des établissements sanitaires en Afrique et membre de nombreux organes comme le Conseil scientifique de l’Agence universitaire de la francophonie (Auf) et de l’Académie nationale de chirurgie dentaire de France.
Ly Ramata est présidente de la Commission scientifique de l’Institut international de l’eau et de l’environnement (2iE) et également présidente du Jury de la section odonto-stomatologie concours d’agrégation de médecine, pharmacie, odonto-stomatologie, médecine vétérinaire et productions animales du Cames (2004, 2006, 2008, 2010). Elle a contribué dans l’ombre à l’élaboration de la réforme de l’enseignement supérieur en marche depuis 2012.
Ramata Ly, cette professeure en odontostomatologie âgée de 60 ans aujourd’hui n’est famillier qu’à la fac et aux études de recherches.
Kouamé Akissi, 1ère femme générale, première en tout…
Le Médecin Général de Brigade Kouamé Akissi épouse Lebahy, est la première femme à atteindre le grade de général dans l`armée ivoirienne. Elle recevra les honneurs de la nation le 8 Mars 2012 en tant que Chevalier dans l’Ordre du Mérite Ivoirien et le 03 Août 2012 : Chevalier de l’Ordre National et enfin samedi 15 septembre 2012 elle recevra le mérite de la femme des mains de la ministre de la Femme.
Après une formation de base, en 1983, Kouamé Akissi présente sa thèse en médecine devenant ainsi, la première femme officier avec le grade de médecin lieutenant dans l’armée ivoirienne.
Après trente années de labeur et d’ardeur, le 7 août 2012, elle devient la première femme générale de brigade au sein de la grande muette.
Édith Brou, Je suis une geekette
Edith Brou, est une passionnée de technologie. Elle fait parti de la jeune génération de filles rêveuses de technologie qui utilise facebook et les autres réseaux sociaux à des fins utile.
Quand elle-même ne trouve pas de mot pour se qualifier, elle pense qu’elle une Geekette. Son omniprésence sur la toile fait d’elle une contributrice de qualité ce qui lui vaut plus de 18 000 abonnés. Elle contribue chaque jour à la promotion des TIC à travers son blog, l’actu web d’Edith.
Dans un milieu plus masculin elle a su se rendre utile et se positionner comme leader. L’actualité du Net se fait avec la petite Edith qui joue un rôle bien apprécié en première ligne et n’entend pas s’arrêter là.
Cécile Fakhoury, ou comment faire revivre l’art ivoirien
Cécile Fakhoury a découvert la Côte d’Ivoire il y a de cela une dizaine d’années par le biais de son époux qui depuis ils s’y sont installés durablement.
En 2012 elle ouvre sa galerie d’art avec feu Fréderic Bruly Bouabré et Aboudia pour l’exposition inaugurale et depuis sa galerie occupe une place incontournable de l’art contemporain à Abidjan.
Elle participe à travers les expositions et rencontres artistiques à la renaissance artistique d’Abidjan qui autre fois occupait une place de choix sur le continent Africain.
Yao Euphrasie, La chaire UNESCO
Fondatrice de la chaire UNESCO « Eau, Femmes et Pouvoir de Décisions », Experte Consultante Internationale en Genre, Suivi – Evaluation, Mme YAO Euphrasie comptabilise 22 années d’expérience professionnelle nationale et internationale dans la lutte contre les inégalités de genre.
Pendant plus de 11 ans, Mme YAO Euphrasie a coordonné au plan national toutes les initiatives en matière de genre avec le gouvernement, les partenaires au développement, les Agences du Système Nations Unies en Côte d’Ivoire, les Organisation de la Société Civile….
De Mars 2006 à Juillet 2011, Directrice Nationale de l’Egalité et de la Promotion du Genre, elle a conduit à ce titre toutes les reformes et programmes visant à promouvoir la prise en compte Genre dans le DSRP, la BSG, la politique Genre et stratégies (VBG, Résolution 1325), et les actions humanitaires intégrant le genre.
Elle a mobilisé des ressources et développé de nouvelles approches et outils pour l’avancement du genre en Côte d’Ivoire. Depuis juillet 2011, Mme YAO Euphrasie est responsable des questions de Genre à la Présidence de la République.
Yasmina Ouegnin, rebelle ou incomprise ?
Yasmina Ouegnin la plus jeune député Ivoirienne montre qu’elle a des idées pour convaincre. Depuis sa révélation dans l’arène politique du PDCI, la petite Ouegnin dérange tant dans son parti qu’à l’hémicycle. Avec sa fougue de jeune fille elle veut bouleverser l’ordre des choses établies. En tout cas depuis son arrivé sur la scène politique elle reste l’une des animatrices de cette scène au côté des hommes.
Derrière sa belle plastique, la fille de l’ambassadeur Georges Ouegnin cache un bon bagage intellectuel et professionnel. Ancienne élève de la prestigieuse école polytechnique INPHB de Yamoussoukro, école dont elle est sortie avec un diplôme des Hautes Etudes en Assurance. C’est ensuite à l’Institut de Management des Risques de Bordeaux en France qu’elle terminera son cursus académique.
Elle est à la tête de Avedis, un cabinet de courtage et conseils en assurances qu’elle à crée depuis 2005. Professionnelle de l’assurance, elle sera élue par ses pairs Secrétaire Générale de l’Association Nationale des Courtiers d’Assurance et de Réassurance de Cote d’Ivoire (ANCARCI)
Yasmina Ouegnin, c’est également la militante des droits des femmes et des causes humanitaires. Elle a participé à la création de la Coalition des Femmes Leaders et est impliquée dans de nombreuses actions humanitaires en faveur des personnes défavorisées.
Me Affoussy Bamba
Me Affoussy Bamba de son nom à l’Etat Civil, BAMBA Affoussiata, fait son aparution sur la scène politique ivoirienne de 2002 à 2011, pendant la crise politique.
Le temps de la crise passé elle reste toujours présente sur l’échiquier politique à travers son nouveau statut de député qu’elle a acquis en se faisant élire pour le compte du RDR à Abobo et depuis 2012 ministre de la communication.
Mariée et mère de deux enfants, celle qu’on dit très proche de son mentor Guillaume Soro est diplômée de droit à l’Université Robert Schumann de Strasbourg. Même si ces détracteurs mettent en doute son inscription au barreau de Paris elle reste très actif dans la communication du gouvernement actuel.
Constance, elle a choisi de servir Dieu par son art
Issue d’une famille chrétienne évangélique, Constance a reçu le Seigneur à un jeune âge et commencé à le servir par le chant. D’abord dans les camps de jeunesse de la Ligue pour la Lecture de la Bible et ensuite dans le groupe musical de son Église locale de Cocody à Abidjan (Cote d’Ivoire).
Son talent est tout de suite reconnu par Kouassi Koffi Ambroise, chrétien de son assemblée. En 1989, Il l’aide à enregistrer son premier album en duo avec l’artiste chrétien ivoirien, Mathieu Bédé.
Une année plus tard, elle entame une carrière solo avec l’album “Louez l’Eternel”. Le succès ne se fait pas attendre. Elle est invitée sur plusieurs scènes en Afrique francophone. Mais elle reste constante et engagée dans sa relation avec Dieu.
Constance a 8 albums à son actif dont un Maxi-single. Elle est l’une des pionnières de la musique chrétienne en Côte d’Ivoire.
Konnie Touré, du secrétariat à la radio
Si quelque chose à changé la vie d’une femme c’est bien la bien la radio qui a transformé le destin de cette jeune animatrice qui au fil du temps a su imposer sa voix aux auditeurs de la deuxième chaine de radio commercial du pays.
Konnie Touré, Secrétaire bilingue de formation anime une tranche horaire de 6h à 9h du lundi au vendredi. Sa présence quotidienne sur la station l’a familiarisé aux public et elle reste très en vu en ce moment parmi les femmes de media.
Caroline Da Sylva, C’Midi sur la RTI1
Son émission cartonne depuis près d’un an sur la chaîne nationale et Caroline Da Sylva, bat avec C’MIDI des records d’audience incroyable. Tenu dans les coulisses par Joseph Andjou, cet ancien de Canal+ cette nouvelle émission fait l’unanimité auprès du public qui découvre à travers cette production une grande émission digne des grandes chaînes de télé.
Caroline Da Sylva née Traoré jeune animatrice est arrivé sur les écrans en 2012 avec la volonté des nouveaux dirigeants d’apporter du sang neuf à la chaîne.
Abiba Dembelé Sahouet, le mannequin du JT
Présentatrice vedette du journal télévisé sur la RTI1 avec David Mobio, Habiba Dembelé Sahouet est directrice des reportages institutionnels de la première chaîne publique. Si les éditions qu’elle présente sont prises d’assaut par les femmes, c’est en parti pour les modèles de ses vêtements qu’elle porte.
En plus d’être doué dans son rôle de journaliste elle fait figure d’un semblant de mannequin que toutes les femmes copient les modèles. Selon les couloirs de la présidence elle est très adulé par le chef de l’Etat.
Marie-Catherine Koissy, cette enseignante devenue RP
Marie-Catherine Koissy est chef d’une entreprise de communication audiovisuel à Abidjan.
Promotrice et Directrice générale d’une radio FM depuis 1999, elle excelle dans les relations publiques qu’elle utilise avec beaucoup de finesse dans l’exercice de ses fonctions dans ce vaste monde de la communication.
Passionnée aussi de littérature, elle a ouvert en juillet 2012 un espace dénommé « Aimsika Store » où elle organise et anime avec succès depuis février 2013, »Les after work d’Aimsika », un café littéraire très original qui est devenu le lieu incontournable des amoureux du livre. Artistes et intellectuels se frottent dans ce café très particulier.
Isabelle Kassy Fofana, Directrice Editions Groupe Fraternité Matin SNPECI
Au plus grand quotidien de Côte d’Ivoire Isabelle Kassy Fofana essaie de révolutionner l’édition. La nouvelle directrice Editions du Groupe Fraternité Matin (SNPECI) fait bouger les lignes pour une grande présence du livre Ivoirien sur le marché, et le groupe Fraternité Matin veut se positionner comme pionnière.
Pour ses qualités de management elle sera désignée par le ministère de la culture et de la francophonie pour diriger la première participation de la Côte d’Ivoire au Salon du livre de Paris qui a eu lieu du 14 au 24 mars 2012.
Source : rumeursdabidjan.net