Côte d'Ivoire: Les négociations entre le gouvernement et les syndicats reportées à une date ultérieure

Par IvoireBusiness - Grève des fonctionnaires en Côte d'Ivoire. Les négociations entre le gouvernement et les syndicats reportées à une date ultérieure.

Samedi 21 Janvier 2017. Les syndicats des fonctionnaires qui observent depuis deux semaines une grève, ont décidé à l’issue d’une Assemblée générale de la reconduction pour cinq jours à compter de lundi.

Les discussions entre le gouvernement ivoirien et les syndicats des fonctionnaires, en grève depuis le 09 janvier pour réclamer entre autres, le paiement du stock des arriérés de salaires et une bonification indiciaire, ont été reportées mardi à une date ultérieure, à la demande du gouvernement comme le rapporte Alerte Info.

Le président de la plateforme des fonctionnaires de Côte d’Ivoire Théodore Gnagna, qui avait été séquestré à la primature dimanche nuit par le Premier ministre Gon Coulibaly, en compagnie d'autres syndicalistes, était absent à cette rencontre, renvoyée à une date ultérieure, quelques instants après l’ouverture de la séance.
Mais

Sur les raisons de ce report, Jean-Yves Abonga, porte-parole de l’intersyndicale des fonctionnaires de Côte d’Ivoire, a indiqué que leur collectif a souhaité ne pas voir à la table des discussions, un groupe de syndicats non-signataire du préavis de grève "afin qu’ils puissent délibérer valablement".

La coordination des syndicats de la fonction publique (COSYFOP) était présente à cette rencontre.

Sur six points de revendications exposés par les syndicalistes, le gouvernement a donné son accord pour quatre.

Les discussions devraient porter sur les deux points restés en suspens, à savoir le paiement du stock des arriérés de salaire estimés à 249,6 milliards FCFA et 21 milliards FCFA correspondant à la bonification à 150 points de l’indice salarial.

Samedi, à l’issue d’une assemblée générale, "les délégués syndicaux avait appelé à la reconduction de la grève pour une durée de cinq jours à compter du lundi", estimant que "la position du gouvernement n’avait pas évolué sur les deux (derniers) points essentiels de (leurs) revendications.

Serge Touré