Côte d'Ivoire : Le piège de Ouattara au FPI piège Affi N'guessan et détruit les espoirs du dictateur

Par IvoireBusiness/ Débats et Opinions - Côte d'Ivoire. Le piège de Ouattara au FPI piège Affi N'guessan et détruit les espoirs du dictateur.

Affi N'guessan.

Dans son édition n°2842 paru ce lundi, l’hebdomadaire Jeune Afrique parle des rapports de forces sur le terrain politique en Côte d'Ivoire en général et au FPI en particulier. JA décrit la situation en Côte d'Ivoire en tenant compte des réalités telles qu'elles apparaissent dans le jeu politique ivoirien. En dehors de l'affichage relayé par certains médias, complices de la manipulation et de l'intoxication, Jeune Afrique dit exactement ce que représente Affi N'guessan. L'hebdomadaire n'oublie pas de mettre en perspective les risques que court Ouattara de tenter un passage en force.
Concernant Afffi N'guessan, ‘’Il est certain que parvenir à s’imposer comme candidat du Fpi que parvenir à avoir le soutien des historiques et de la base, l’un ne va pas sans l’autre, tout cela va être très difficile pour Pascal Affi N’guessan. Pourtant Affi n’est pas un nouveau venu sur la scène politique ivoirienne, non plus un nouveau venu au Fpi, loin s’en faut, puisqu’il y est depuis 1986 ( ?) avant d’en prendre les rênes officiellement en 2001. Le Fpi est un parti complexe, l’attachement à l’ancien président Gbagbo est très fort" ; JA indique également qu'il sera difficile à Affi N’guessan de convaincre les militants du parti de l’opposition de ‘’continuer sans Laurent Gbagbo’’ ou que le Fpi doit ‘’renoncer’’ à son leader historique.
JA note aussi qu' ‘’On peut très certainement dire que les pro-Gbagbo sont majoritaires au Fpi. Comme on peut dire sans risque de se tromper qu’il y a très peu de chances, pour le temps qui reste, qu’Affi parvienne à rallier à sa cause les historiques du parti qui, depuis des années, le considèrent avec méfiance’’.
... « Ce qui est sûr, pour que l’élection soit crédible, la majorité actuelle a tout intérêt à ne pas y aller quasiment seule. Il faut qu’elle affronte dans les urnes des candidats qui ne soient pas que des figurants. Contrairement aux partisans de la ligne dure du Fpi, pascal Affi N’guessan n’a pas émis de condition préalable à sa participation’’.
JA soutient que Affi N'guessan est « l’homme du pouvoir ».
Le mérite revient à tous les résistants, à tous les démocrates, et/ou aux patriotes qui battent le pavé, à ceux qui parcourent des lieux de décision pour enlever les écailles des yeux de ceux qui ne veulent pas voir les réalités à eux présentées avec tous les éléments de preuve, qui montrent que l'imposture du dictateur d'Abidjan est patente. Comme on dit, la vérité triomphe toujours contre les assauts des ténèbres.
Affi N'guessan n'a pas voulu parier sur des convictions. Il a préféré les aléas de l'opportunisme. En tout état de cause, il a joué et il a perdu. Ses parrains devront maintenant se rendre à l'évidence. En tout cas, c'est là une leçon aux prédateurs que l'appréciation de la démocratie ne doit pas faire l'objet de deux poids de mesure. Mais Affi N'guessan lui-même peut effacer la honte en disant qu'il s'est trompé. Pourra-t-il alors rebondir ? La question est rapide mais une réponse affirmative n'est pas garantie. Tout peut dépendre de sa façon d'aborder les choses. Au total, qui sait ?
Il faut simplement retenir qu'un peuple déterminé a toujours eu à terme raison de ses opprimés. Ceux qui bafouent les libertés des peuples et les maintiennent dans la pauvreté doivent constamment refixer les variables qu'ils manipulent pour qu'elles ne soient pas essentiellement que d'ajustement.

Une contribution de Claude Koudou