Côte d'Ivoire: Kouadio Konan Bertin (KKB), le comble de la bouffonnerie, Par Claude Koudou
Par IvoireBusiness/ Débats et Opinions - Kouadio Konan Bertin (KKB), le comble de la bouffonnerie, Par Claude Koudou.
A l'article intitulé "Appel citoyen à Charles Konan Banny et Kouadio Konan Bertin", KKB répondit : "Si Charles Konan Banny retire sa candidature, je retirerai la mienne". En le prenant au mot, nous avons tenté de le joindre pour lui rappeler ses propos. La première fois, il n'a pas répondu. La deuxième fois, il a décroché pour ensuite raccrocher devant la tournure de la conversation.
Les hommes et femmes politiques ont un contrat social à établir avec le peuple. Il faut donc bien noter que le peuple n'est pas à leur merci. Ceux qui ont des caprices doivent alors les contenir dès lors qu'ils viennent s'exercer dans l'espace public.
Par ailleurs, la CNC est un espace qu'il faut renforcer. Ceux qui se fourvoient ; ceux qui veulent être plus royalistes que le roi ; ou ceux qui se croient plus malins que les autres en prendront pour leur grade. KKB a couru ; son ombre l'a rattrapé.
Il ne faut pas que cela nous détourne de notre objectif ; celui de faire partir Ouattara conformément au vœu du peuple. Rassemblons-nous ; restons à l'écoute des mots d'ordre des leaders de la CNC pour transformer l'aspiration que le vaillant peuple de Côte d'Ivoire a exprimée dans la dignité et la discipline.
KKB croyait pouvoir tromper les autres. Laissons-le dans sa déchéance prématurée. On ne va pas se lancer des propos avec lui. L'occasion sera belle pour lui.
Il n'y a pas à être déçu. Car tant qu'il y aura la lutte, il y aura des traitres. Sans lutte, il n'y a pas de traitres.
Le plus important aujourd'hui est de garder la sérénité pendant qu'en face, ils s'ingénient à trouver quel tripatouillage pourrait passer. Tellement, ils n’ont pas honte de tricher. Mais en tout état de cause, en communion avec le peuple de Côte d’Ivoire, nous devons faire partir Ouattara qui ne peut pas diriger notre pays dans les conditions actuelles ; c'est à dire au regard de la traduction du vote du 25 octobre dernier. Lequel vote lui a infligé un désaveu cinglant.
Une contribution de Claude Koudou