Côte d'Ivoire: Déclaration de « Ensemble pour la Démocratie et la Souveraineté « EDS » suite aux accusations contre Messieurs Stephane KIPRE et DAMANA ADIA PICKASS

Par IvoireBusiness - Côte d'Ivoire. Déclaration de « Ensemble pour la Démocratie et la Souveraineté « EDS » suite aux accusations contre Messieurs Stephane KIPRE et DAMANA ADIA PICKASS.

Professeur Georges Armand Ouegnin, président de la Coalition de l'opposition Ensemble pour la démocratie et la souveraineté (EDS).

Déclaration de « Ensemble pour la Démocratie et la Souveraineté «  EDS » suite aux accusations contre Messieurs Stephane KIPRE et DAMANA ADIA PICKASS

Le jeudi 7 septembre 2017, dans un communiqué lu par le Ministre de l’intérieur et de la sécurité, les tenants actuels du pouvoir accusent messieurs Stéphane KIPRE, Président de l’UNG, et DAMANA ADIA Pickass, Vice Président du FPI, responsables de deux formations politiques membres de la Plateforme « Ensemble pour la Démocratie et la Souveraineté » (EDS), d'être les instigateurs des attaques répétées contre l’École Nationale de Police, des commissariats de police et des brigades de gendarmerie, dans le cadre d'un projet de déstabilisation de la Côte d'ivoire.
Le même jour les deux personnalités ont rejeté ces accusations par un cinglant démenti.
EDS salue cette réaction prompte et vigoureuse, et exprime son soutien et sa solidarité au Président de l’UNG, Monsieur Stéphane Kipré par ailleurs vice Président de EDS et au Vice. Président du FPI, Monsieur Damana Adia Pickass.
EDS tient à rappeler que conformément aux valeurs de justice de liberté et de démocratie et, fidèles à la philosophie politique du « asseyons-nous et discutons » prônée depuis toujours par notre référent politique le Président Laurent Gbagbo le Père de la Démocratie ivoirienne, la voie des urnes restera toujours, pour tous les membres de notre plate forme politique, l’unique voie d'accession au pouvoir à l'exclusion de tout recours aux armes.
EDS observe que ces accusations des tenants actuels du pouvoir interviennent à un moment où la forte éventualité de la libération du Président Laurent GBAGBO est envisagée par la cour pénale internationale
Ces accusations dénuées de tout fondement semblent aussi être une tentative visant à influencer la CPI et à n’en point douter, à intimider l’opposition politique significative en voie de reconstruction afin de redonner espoir et confiance au vaillant peuple ivoirien.
EDS condamne la volonté manifeste des tenants actuels du pouvoir à rechercher des boucs émissaires et à donner systématiquement dans la fuite en avant lorsqu’il s’agit d’apporter des solutions justes et durables aux préoccupations existentielles des Ivoiriens dont le quotidien rime désormais avec insécurité, notamment à travers le phénomène «  des microbes » qui égorgent froidement comme une bête un agent de l’ETAT de surcroit un fonctionnaire de police, la cherté de la vie et la paupérisation de la population.
EDS, profondément convaincue de l’urgence d’une normalisation de la vie politique nationale, invite à nouveau les tenants actuels du pouvoir à s'inscrire résolument avec courage et responsabilité dans la voie d’un dialogue politique sincère franc constructif et inclusif, pour une vraie réconciliation nationale, et une paix durable dans l'intérêt supérieur de la Côte d’Ivoire.
Les ivoiriens aspirent profondément à la Paix, la vraie Paix, la Paix des cœurs et des esprits.

Que DIEU QUI EST AMOUR JUSTICE ET VERITE BENISSE LA COTE D’IVOIRE

Fait à Abidjan, le 11 Septembre 2017
Le Président de EDS

Pr Georges-Armand OUEGNIN