Côte d'Ivoire - Attaque armée: Comment Rubino a été attaquée par des combattants armés non identifiés, qui ont tué un soldat Frci
Par IVOIREBUSINESS - Comment Rubino a été attaquée par des combattants armés non identifiés.
Photo: Image d'archives. Combattant armé non identifié.
Selon les informations en notre possession, la ville de Rubino (Département d'Agboville au Sud de la Côte d'Ivoire) a été attaquée samedi vers 7h (locales et GMT) par des combattants armés non identifiés et cagoulés, à hauteur du poste Frci de Gbanguié II situé à 15 km de Rubino.
Ces combattants armés non identifiés, au nombre de cinq selon nos sources, et sortis subitement de la forêt, ont sauvagement mitraillé le soldat Frci Naba Hien Sansan, âgé d'une vingtaine d'années. Ce dernier selon plusieurs témoins, a été criblé de balles, à la tête, au dos, et à l'abdomen.
Les combattants ont ensuite disparu dans la forêt, sans laisser de traces, à la manière d'une guérilla urbaine bien organisée, puisque la zone de l'attaque est impraticable par voiture.
Ce n'est pas la première fois que la ville d'Agboville est attaquée. Début août 2012, le poste Frci d'Ery-Makouguié 1, situé à trois km d’Agboville, avait été attaqué par des membres du Commando invisible, tuant plusieurs soldats Frci et blessant plusieurs autres.
Début septembre 2013, ce sont les soldats FRCI qui lancaient une expédition punitive contre le village d’Azaguié M’Bromé, bastonnant et frappant les villageois, passant à tabac tout ce qui bougeait, et mettant le village sens dessus-dessous.
La Côte d'Ivoire est devenue, selon plusieurs analystes, une poudrière à ciel ouvert.
En effet, deux gendarmes et un policier ont trouvé la mort la semaine dernière à Yamoussoukro, au cours d'une attaque menée par des hommes en armes non identifiés, alors qu'ils étaient en patrouille. Pendant qu'au même moment, un gendarme et un militaire étaient tués à Kong, au Nord du pays, par des combattants armés non identifiés, membre des commandos du Nord, qui affirment avoir été roulés dans la farine par le chef de l'Etat, Alassane Dramane Ouattara.
Serge Touré, avec une source jointe sur place