Côte d’ivoire/Armements : Le Conseil de sécurité désavoue Ban Ki-moon

Publié le mercredi 2 mars 2011 | IVOIREBUSINESS - Le Conseil de sécurité de l’Organisation des Nations unies (Onu) a désavoué lundi,

Réunion du Conseil de sécurité.

Publié le mercredi 2 mars 2011 | IVOIREBUSINESS - Le Conseil de sécurité de l’Organisation des Nations unies (Onu) a désavoué lundi,

le Secrétaire général de l’Organisation au sujet de présumées livraisons d’hélicoptères du Bélarus à la Côte d’Ivoire. «En accusant le Bélarus d’avoir envoyé trois hélicoptères à Laurent Gbagbo en Côte d’Ivoire, le Secrétaire général Ban Ki-moon a fait une erreur», ont révélé plusieurs membres du Conseil de sécurité à l’issue d’une réunion tenue lundi soir. Plusieurs diplomates sont repartis «déçus», devant «l’absence de preuves» suite à une accusation de Ban Ki-moon contre le Bélarus à propos d’une présumée violation de l’embargo sur les armes en Côte d’Ivoire. «Je ne sais pas où il prend ses informations», s’est étonné un diplomate de l’Onu, rapporte Inner City press, une agence de presse spécialisée dans l’investigation à l’Onu. Selon des sources proches de l’organisation, c’est pour étouffer ce camouflet que Ban Ki-moon tente actuellement d’attirer l’attention sur l’atrocité des nazies, suite à une visite au musée de l’holocauste de Washington. Ces derniers jours, la tension s’est accentuée entre les soldats de l’Onuci et la population, qui les accuse de convoyer des armes en Côte d’Ivoire pour la rébellion, via le Burkina-Faso. Les heurts se multiplient entre la population et les soldats de l’Onuci, qui sont devenus indésirables en côte d’Ivoire pour avoir tiré à plusieurs reprises à balles réelles sur des populations civiles. Le président Laurent Gbagbo a demandé depuis décembre 2010, le départ de l’Onuci, pour leur activisme aux côtés de la rébellion. Le Représentant spécial du Secrétaire général de l’Onu, Choï, a créé la confusion et replongé le pays dans une grave crise en déclarant Alassane Ouattara élu dans les médias occidentaux, alors que le Conseil constitutionnel, plus haute juridiction pour donner les résultats définitifs, avait proclamé et investi Laurent Gbagbo, président de la République.
Directscoop