Côte d’Ivoire: Les affaires maritimes (Dgamp) secouées par une affaire de fausses déclarations de consignataires

Par Actutransport - Côte d’Ivoire. Les affaires maritimes (Dgamp) secouées par une affaire de fausses déclarations de consignataires.

Le syndicat Flam de la Dgamp a animé le 7 juin 2016 un point presse au siège de la fédération syndicale dignité. Le secrétaire général jules corneille Boussou était entouré du Sga Adjudant Kouadio, Gaha Cyriaqu, responsable des relations publiques, de Déhé Antoine, trésorier adjoint, Sga chargé de la mobilisation, l’adjudant Trazié Madinson qui a lu cette déclaration luminaire suivante:
‘’Depuis plus de deux nous avons engagé le combat de la sécurisation des recettes de notre direction générale avec la caution du Dg Tano Koffi Bertin. Nous avons entrepris des démarches qui ont permis d’arriver à la conclusion suivante: Certaines sociétés se sont rendues coupables de fraudes et fausses déclarations sur les manifestes (réf à la dénonciation faite par notre syndicat Fédération flamme lumière des affaires maritimes à la police économique, à l’inspection générale des finances et à la haute autorité pour la bonne gouvernance). Aussi avons-nous décidé d’introduire en justice pour réclamer des sociétésconsignataires les données comptables les recettes qui devraient être perçues par notre direction générale. Ceci s’est concrétisé par ordonnance compulsoire n° 1322/2016 depuis le 4 mai 2016.Grande fut notre surprise de voir l’union des consignataires et armateurs de Côte d’Ivoire (UCACI) d’assigner notre syndicat en vue de la rétractation de notre ordonnance. Nous organisons cette conférence de presse afin d’éclairer l’opinion publique. Selon l’UCACI, une procédure pénale serait en cours 2014. Nous voulons connaître les plaignants de cette procédure et le verdict du tribunal. En notre connaissance, Flam a fait des dénonciations qui n’ont pas eu de suite. Nous avons demandé cette ordonnance et la justice après les analyses minutieuses a trouvé notre enquête recevable. Flam demande simplement une confrontation des chiffres afin de situer les responsabilités. Pour l’UCACI, il s’agit d’une augmentation des primes trimestrielles. Nous voudrions dire à la presse que ce débat est mené en interne par le Dg et nous. Dans ce cas de figure, les raisons sont plus profondes. Puisqu’il s’agit d’énormes préjudices causés à l’Etat de Côte d’Ivoire et partant à notre administration, touchant ainsi les intérêts réels des agents. Ces intérêts s’élèveraient à plusieurs dizaines de milliards FCFA. Question: que ferait un syndicat quand les intérêts des agents sont menacés?Nous en tant qu’agents des affaires maritimes, sommes des agents de développement qui accompagne la politique gouvernementalemaritime. Nous sommes donc la tutelle de toutes les sociétés exerçant dans le domaine maritime et portuaire. Sachons que l’institution du droit de trafic maritime, depuis 2014, un fonds prévu pour lutter contre la fraude sur les manifestes et soutenir les acteurs du secteur maritime dont les consignataires qui se plaignent aujourd’hui. Les simples agents que nous sommes les premiers à rechercher, constater et verbaliser les sociétés en situation irrégulière. L’échec de cette politique a amené le Président de la République à injecter 20 milliards de nos francs sur le budget pour soutenir les affaires maritimes (loi de programmation des forces intérieures votée en janvier 2016. Notre démarche n’est pas nouvelle. En effet, de 2006 à 2007 des sociétés ont été mises en redressement par l’ex-Dg, le Col Dassié Kobenan. Il a eu ainsi le mérite de montrer la voie à suivre dans ce genre de situation. ...’’.

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