BURIDA: Maurice Bandaman blanchit Michel Baroan
Le 05 septembre 2012 par La Matinale (du 28 août 2012) - Le ministre de la Culture et de la Francophonie,Maurice Bandaman, ne reproche pas
Le 05 septembre 2012 par La Matinale (du 28 août 2012) - Le ministre de la Culture et de la Francophonie,Maurice Bandaman, ne reproche pas
grand-chose à la gestion du Burida, sous l’ère Gadji Céli. C’està-dire à l’époque où Michel Baroan en était le Directeur général. Le Bureau ivoirien du droit d’auteur ( Burida), depuis la fin de la crise post électorale est en pleine restructuration. Mme Irène Viera en assure la direction générale et un Comité provisoire de gestion veille à la bonne conduite de l’entreprise. Ces différents changements sont intervenus au passif de Michel Baroan, ancien directeur général et l’équipe du Conseil
d’administration de Gadji Céli. Depuis les débarquements de ces deux hauts responsables de la maison
des artistes, que de calomnies et d’ignominies ont été déversées sur eux. Dans l’imagerie populaire,
Gadji Céli et Michel Baroan, lors de leur règne au Burida, ont détourné d’importantes sommes
d’argent. De mauvaises langues vont jusqu’à dire que Michel Baroan, au
plus fort de la crise postélectorale, a rallié Accra, la capitale ghanéenne, avec de nombreux sacs
d’argent. Cette fausse information a été reprise à leur compte, par de nombreux pourfendeurs de
l’ancien directeur du Burida. Traqué, dès son retour au travail, à la fin de la crise postélectorale,
Michel Baroan a été révoqué par le ministre de la culture et de la Francophonie, Bandaman
Maurice. Histoire de voir dans sa gestion. A la tribune du Groupement des Editeurs de Presse de Côte
d’Ivoire (GEPCI), le ministre de la culture et de la Francophonie, parlant de la vie du Burida, a clairement indiqué que sous l’ère Gadji Céli, il n’y a pas eu de détournements d’argent.
Or, Michel Baroan a dirigé le Burida sous Gadji Céli. C’est donc fort logiquement que l’on peut
déduire qu’il a géré, en toute transparence le Burida. En plus de Gadji Céli, c’est Michel Baroan
qui est également blanchi par le ministre de la Culture et de la Francophonie. Depuis qu’il a été révoqué de ses fonctions, Michel Baroan, avare en paroles, s’est très peu étalé dans la presse.
Cependant, au cours de ses rares sorties, il a toujours mis en avant son intégrité, juré avoir servi
sans compromission le Burida et affirmé que le temps permettra de rétablir la vérité. En vue de le
réhabiliter. Avec cette révélation de taille de Maurice Bandaman sur la gestion sous l’ère Gadji
Céli, la vérité commence par poindre. Très certainement qu’après la publication de l’audit général
du Burida couvrant les dix dernières années, les mauvaises langues et les esprits retors cesseront définitivement de dénigrer d’honnêtes citoyens. Qui n’ont voulu, à un moment donné, que mettre au service de leur pays, leurs compétences. Vivant tous les deux à Paris, Gadji Céli et Michel Baroan qui sont encore désireux de servir la Côte d’Ivoire n’attendent que des signaux forts, de la part du ministre de la culture et de la Francophonie. Il pourrait, comme il l’a fait pour Angelo Kabila, leur confier de nouvelles responsabilités. Cela les réhabilitera entièrement dans le milieu culturel.
Vincent Boty