Bouaké: Les ex-enseignants volontaires paralysent l’école

Publié le jeudi 15 mars 2012 | Nord-Sud - La grève de 72 h lancée, hier, par les ex-enseignants volontaires dans la capitale de la paix a été largement suivie. La direction régionale de l’Education nationale et tous les établissements publics

Kandia Camara, ministre de l'Education nationale.

Publié le jeudi 15 mars 2012 | Nord-Sud - La grève de 72 h lancée, hier, par les ex-enseignants volontaires dans la capitale de la paix a été largement suivie. La direction régionale de l’Education nationale et tous les établissements publics

ont été fermés. Les élèves qui avaient emprunté tôt le matin le chemin de l’école sont retournés à la maison. Car, les ex-enseignants volontaires soutenus par les autres enseignants ont refusé de dispenser les cours aux apprenants. Les grévistes réclament le traitement du dossier de 74 de leurs camarades sur la table du ministère de la Fonction publique; le payement de leurs primes de prise de service ; la prise en compte de certains de leurs camardes par le Programme national de réhabilitation et de réinsertion communautaire (Pnrrc) et règlement de la question des primes que le ministère de l’Economie et des finances doit verser à l’ensemble des ex-enseignants volontaires. Selon Coulibaly Souleymane, le président du mouvement des ex-enseignants volontaires, ces primes ont été promises à tous ses camarades. A l’en croire, si rien n’est fait jusqu’au vendredi, la grève sera reconduite de façon illimitée à partir de la semaine prochaine. Ajoutons que la grève a été suivie hier dans d’autres localités de l’ex-zone centre nord et ouest (Cno).

Denis Koné à Bouaké