Bouaké, Katiola : Les enseignants paralysent tout

Publié le mercredi 7 mars 2012 | Notre Voie - Le Mouvement des fonctionnaires redéployés de Côte d’Ivoire (Moforci) ont paralysent, depuis lundi, les villes de Bouaké et de Katiola dans le secteur surtout de l’Education.

Publié le mercredi 7 mars 2012 | Notre Voie - Le Mouvement des fonctionnaires redéployés de Côte d’Ivoire (Moforci) ont paralysent, depuis lundi, les villes de Bouaké et de Katiola dans le secteur surtout de l’Education.

Selon plusieurs sources concordantes, les enseignants réclament le paiement de leur prime d’installation promise suite au processus de redéploiement des fonctionnaires entamé en 2002. Selon un fonctionnaire joint par téléphone à Katiola, «il avait été convenu, avec le gouvernement, que je reçoive 1.100.000Fcfa. Une première tranche de 500 mille devait être payée en deux sous-tranches de 250 mille. Ensuite, je devais recevoir la dernière tranche de 600 mille sur un an à raison de 50 mille francs par mois. Il se trouve que, jusqu’à présent, on ne nous a pas encore payé la deuxième sous-tranche des 500 mille que je devais recevoir.

L’Etat est une continuité et nous avons l’impression que le président Ouattara ne veut pas payer notre argent. Nous savons depuis qu’il n’aime pas les enseignants. On a cru qu’il allait changer, mais nous constatons qu’il ne nous aime toujours pas.» Le Moforci a décidé de bloquer l’école jusqu’au lundi prochain. «En ce moment, toutes les écoles sont fermées, de même que la direction régionale et l’inspection de l’enseignement primaire sont fermées», témoigne notre interlocuteur à Katiola.

Coulibaly Zié Oumar