Bernard DOZA, homme politique et écrivain: La dictature, Ouattara et le temps de la libération nationale. Pourquoi je fais une grande conférence publique à Paris ce samedi 21 mars 2015 ?
Par IvoireBusiness - Bernard DOZA. La dictature, Ouattara et le temps de la libération nationale. Pourquoi je fais une grande conférence publique à Paris ce samedi 21 mars 2015 ?
Pourquoi je fais une grande conférence publique à Paris ce samedi 21 mars 2015 ? C’est parce que les hommes et les femmes politiques de mon pays, qui ont tous abdiqué devant l’état de la violence, font désormais allégeance au dictateur du nord qui a pris possession du pouvoir un certain 11 avril 2011.
En déportant le président Laurent Gbagbo à la CPI pour y installer un état-tribal (issue du nord et de la CEDEAO, dans la grande peur des peuples autochtones de Côte-d’Ivoire, terroriser chaque jour par les FRCI et la milice des chasseurs traditionnels DOZO, Alassane Dramane Ouattara se maintient dans la défiance armée. Il a dit encore à San Pedro à ceux qui ont choisi la voie de la résistance militaire: « Nous vous attendons ».
Grand maître de la violence, armé par la France de Nicolas Sarkozy dans la république de Côte-d’Ivoire devenue le « Dramanistan » à cause du rattrapage ethnique du nord, aujourd’hui, les 60 ETHNIES de notre pays sont devenues des minorités en voie de disparition. Invisible à l’écran de la télévision publique et dans le gouvernement, l’absence médiatique des peuples ivoiriens à l’image de la permanence quotidienne marque et symbolise l’occupation de notre pays par un gouvernement que le peuple ne reconnaît pas.
Dès lors, le peuple de Côte d’Ivoire, conscient, n’étant pas concerné, ne peut laisser organiser des élections en octobre 2015 dans un pays occupé, où le rapport de force militaire reste la seule alternative qu’espère l’autoproclamé du 11 avril 2011, en croyant pouvoir s’affirmer dans la répression contre une armée des patriotes.
Octobre 2015, ce sont des élections déjà truquées d’avance par Alassane Ouattara dans la distribution massive des cartes d’identités aux apatrides qui sont immédiatement inscrits sur les listes électorales pour voter.
En fait, c’est du bétail électoral qui vient pour achever la colonisation de notre pays par une ethnie, une religion, et des peuples venus d’horizons divers, le tissus national ivoirien, en vue de créer un réceptacle hybride dans le foyer originel du peuple ivoirien, qui progressivement, devient désormais étranger dans son propre pays.
Je m’appelle Bernard DOZA, je suis connu à PARIS dans le mouvement étudiant (UNEECI) depuis 1980 comme un militant de la cause du peuple ivoirien.
Dès 1983, nous avons combattu (avec des camarades révolutionnaires) le parti unique de Félix Houphouët-Boigny. Dans les radios locales à Paris, j’ai fait des émissions politiques, enregistré des cassettes audio pour les envoyer à Abidjan. Ceci pour expliquer aux étudiants ivoiriens de Côte d’Ivoire, la dictature et les milliardaires de la dictature du PDCI. Informés, ils ont crié : « Houphouët voleur » et la dictature est tombée, en février 1990.
Voilà pourquoi je viens encore en 2015 pour dire aux ivoiriens: Aucun patriote conscient ne peut aujourd’hui être candidat aux élections présidentielles organisé par le criminel Alassane Ouattara, qui a apporté le 19 Septembre 2002, l’assassinat politique en Côte D’ivoire comme méthode d’accès au pouvoir.
Par conséquent, ceux qui donneront en octobre 2015 une quelconque caution électorale au dictateur du nord seront classés dans les ennemis du peuple ivoirien qui souffre le martyr depuis le 11 avril 2011, après le bombardement d’Abidjan (par l’armée de la France et de l’ONU, pendant 16 jours). Lequel bombardement a fait plus de 10.000 morts pour installer Alassane Ouattara au palais.
La lutte pour la démocratie, c’est un combat par le débat, par le verbe. Mais Ouattara n’aime pas le débat, ni les élections, car il n’est pas démocrate. Il aime les armes, il quittera donc le pouvoir par les armes.
Mais les ivoiriens aiment l’argent. Donc les partis politiques se déchirent, on se bat dans les états major face à l’argent de Ouattara.
Affi N’Guessan trahit la ligne souverainiste du FPI pour de l’argent, Henri Konan Bédié à trahi le PDCI pour de l’argent en vendant le vote des militants à 65milliards FCFA au dictateur du nord, comme en 2010 contre Laurent Gbagbo.
Aujourd’hui, des ivoiriens se battent pour créer des partis politiques, en vue de bénéficier du financement des partis politiques.
Mais tous les ivoiriens n’ont pas trahi la cause nationale, voilà pourquoi je parle encore ce samedi 21 mars dans une conférence publique à l’Ageca (À Paris au métro Alexandre Dumas), où j’invite les ivoiriens à venir nombreux pour débattre sur la question de la libération nationale, car il y aura forcément une libération de notre pays. A ceux, nombreux, qui ont appelé de la Belgique, de l’Allemagne, de l’Angleterre, et qui ont demandé une tournée dans ces pays (après Paris), je vous demande s’il vous plait de prendre le train pour Paris, sinon d’attendre le temps de la libération nationale et rentrer au pays.
BERNARD DOZA