Ballon d’or 2024 : le milieu espagnol Rodri sacré à la surprise générale

Vainqueur de l’Euro 2024 avec sa sélection et de la Premier League avec son club, Rodri a remporté le Ballon d’or ce lundi soir. Une consécration pour le milieu de 28 ans, récemment victime d’une rupture du ligament croisé.

Par Le Parisien
Le 28 octobre 2024 à 22h45
Rodri est le Ballon d'or 2024 après avoir remporté l'Euro (Photo Mikolaj Barbanell / SOPA Images/Sipa USA)
Rodri est le Ballon d'or 2024 après avoir remporté l'Euro (Photo Mikolaj Barbanell / SOPA Images/Sipa USA)

L’extase, au terme d’une année dorée. Ce lundi soir, Rodri a été élu Ballon d’or 2024 au théâtre du Châtelet de Paris. Le milieu de terrain de Manchester City collectionne les trophées cette année : la Premier League, l’Euro avec l’Espagne et le titre de meilleur joueur de la compétition. À 28 ans, le voici désormais au sommet du football.

Pourtant, ce nouveau statut s’accompagne d’un paradoxe. En effet, le nouveau meilleur joueur du monde ne devrait plus fouler les terrains de la saison. Victime d’une rupture du ligament croisé du genou droit à la fin du mois de septembre, Rodri est en convalescence. L’immense point noir d’une année 2024 jusque-là parfaite. L’Espagnol est d’ailleurs venu récupérer son trophée sur la scène en béquilles.

Le sacre du milieu espagnol récompense un joueur travailleur, dévoué au collectif. Pas le garçon dont le nom ressort dans les tableaux statistiques. Mais un élément essentiel pour orienter le jeu, maîtriser le tempo, contrôler l’entrejeu. Un ponte de l’incroyable triplé en 2023 du grand Manchester City de Pep Guardiola, arrivé en Angleterre en 2019 après avoir lancé sa carrière en Espagne, à Villarreal puis à l’Atlético de Madrid.

L’élection de Rodri, c’est aussi une surprise, immense même. Celle de ne pas voir Vinicius Junior soulever la récompense, lui, le Brésilien du Real Madrid, l’incarnation d’une superstar en puissance. Un profil qui colle bien plus à celui des derniers vainqueurs du Ballon d’or. Furieux, le club madrilène a par ailleurs boycotté la cérémonie, convaincu que son joueur ne l’emporterait pas. Ce lundi soir au théâtre du Châtelet, un autre type de football a gagné.

Le Parisien