Augmentation de 1600% des frais d'inscription dans les universités, cherté de la vie: Alassane Ouattara se déculotte et suspend tout !

Publié le jeudi 2 août 2012 | IVOIREBUSINESS – La panique s’est emparée au sommet de l’Etat depuis les annonces impopulaires du gouvernement

concernant les frais d’inscription à l’université et les droits et taxes sur l’importation du riz.
En effet, contre toute attente, le gouvernement avait pris la décision d’augmenter de 1600% les frais d’inscription à l’université et de porter à la hausse, les taxes et droits sur l’importation du riz.

Le gouvernement Ouattara au cours d'un conseil de ministres.

Publié le jeudi 2 août 2012 | IVOIREBUSINESS – La panique s’est emparée au sommet de l’Etat depuis les annonces impopulaires du gouvernement

concernant les frais d’inscription à l’université et les droits et taxes sur l’importation du riz.
En effet, contre toute attente, le gouvernement avait pris la décision d’augmenter de 1600% les frais d’inscription à l’université et de porter à la hausse, les taxes et droits sur l’importation du riz.

De 6000 Fcfa, pour remplir les caisses de l'Etat désespérément vides, le pouvoir Ouattara fait porter le droit d’inscription à l'université à 100 000 Fcfa, 200 000 Fcfa, 300 000 Fcfa.

Ces décisions hautement impopulaires ont créé une levée de bouclier de la part de la population et des syndicats, qui l’ont fait savoir au régime Ouattara.
Ils menaçaient de prendre la rue pour faire entendre leurs revendications.
Alassane Ouattara, arrivé de Chine et d’Europe après un périple de deux semaines, a eu vent de la menace qui se tramait contre son régime, que n’importe quel petit soulèvement populaire pourrait à tout moment emporter.

Hier donc, au cours d’un Conseil des ministres de plus de 2 heures (de 10 heures à 12 heures 40 minutes), il a décidé de suspendre la hausse des frais d’inscription dans les universités publiques ivoiriennes et de juguler la cherté de la vie en suspendant les taxes et droits sur l’importation du riz.
Selon le ministre Koné Bruno, porte-parole du gouvernement, «Le Conseil des ministres a évoqué la question des droits d’inscription dans les universités. En réalité, le fondement de cette décision était de permettre un relèvement de la qualité de l’enseignement dans notre pays. La volonté des présidents d’universités était de faire en sorte que les étudiants puissent contribuer partialement à la couverture du coût de cette recherche de qualité. La mesure vient néanmoins en contradiction avec certains textes, puisqu’elle a besoin d’être validée par le comité de gestion des universités ainsi que le ministre en charge de l’Enseignement supérieur».
Le ministre Koné a poursuivi en disant que le chef de l’Etat Alassane Ouattara « tenant également compte de la situation actuelle de pauvreté dans notre pays a demandé que les mesures soient suspendues».
Selon lui, les réflexions sur la question vont se poursuivre jusqu’à une prochaine réunion des Conseils des ministres. A cette occasion, a-t-il souligné, une décision définitive sera prise en prenant en compte la qualité du travail et une progression qui permettra d’étaler s’il y a augmentation, les tarifs sur 2 ou 3 ans pour éviter que les choses soient faites de façon brusque.
Concernant la vie chère, le gouvernement a décidé de la suspension des droits de taxes sur l’entrée du riz sur le sol ivoirien pendant 3 mois. Ce qui, à l’en croire, va coûter à la caisse de l’Etat, la somme de 7 milliards de F CFA.
Selon le ministre des NTIC, « c’est une mesure courageuse pour permettre de bloquer temporairement le prix du riz en attendant que les autres mesures prises pour faire baisser le prix du riz et des autres aliments en général entrent complètement en rigueur».
En définitive, ce ne sont pas les populations ivoiriennes qui ont sollicité ces augmentations qualifiées de ridicule des frais d’inscription dans les universités et des droits sur l’importation du riz.
Ces populations, à peine remises des affres d’une crise post-électorale meurtrière ne se sont jamais senties concernées par ces augmentations en. Elles n’ont donc pas à se réjouir aujourd’hui de suspensions de décisions jugées iniques , et qui n’auraient jamais dû être prise.

Le régime Ouattara est visiblement en manque d’inspiration et d’idées. Son lot quotidien est les tueries par les FRCI de populations civiles aux mains nues et les génocides de ces dernières, dont le dernier en date est celui des WÊ-Guerés à Duekoué.

Patrice Lecomte