Audience du président GBAGBO à la Haye/ Maître Altit à la CPI : « AVANÇONS ET SORTONS DE LA FRIME ET DE LA FANTASMAGORIE…»

Par EventNews TV - Maître Altit à la CPI « AVANÇONS ET SORTONS DE LA FRIME ET DE LA FANTASMAGORIE…»

Posté le 09-10-2013 | Vues: 400 | 0 Commentaire(s)

Audience du président GBAGBO à la Haye/ Maître Altit à la CPI : « AVANÇONS ET SORTONS DE LA FRIME ET DE LA FANTASMAGORIE…»
L’ouverture de la procédure
de demande de mise en liberté provisoire du président Laurent GBAGBO à la Haye
s’est soldée par une passe d’armes entre le procureur de la CPI et la défense
du détenu. A ce jeu, Maître Altit qui défend les intérêts de Laurent GBAGBO a
démonté point par point l’argumentaire de l’accusation…

« Être pro-Gbagbo n’est pas un crime… Et
il n’existe aucun risque de fuite de Laurent GBAGBO en cas de libération
provisoire pour se soustraire à la justice… » C’est par ces propos très clairs que
l’avocat de Laurent Gbagbo a fait comprendre aux juges de la CPI que mettre
Gbagbo en liberté provisoire était la meilleure façon pour la Cour Pénale Internationale
de ne pas prendre position pour un camp, mais mieux, d’accompagner le processus
de réconciliation nationale voulu par les autorités d’Abidjan.

Avant cette brillante sortie de maître Altit, le bureau du
procureur, représenté par le procureur Mac Donald a tenté par une véritable gymnastique
que lui seul possède certainement le secret, de démontrer que Laurent GBAGBO aurait
un puissant réseau qui pourrait le soustraire
à la justice en cas de libération provisoire.

La suite de l’audience a enregistré un échange entre la
défense, le bureau du procureur et le représentant légal des victimes. Le
procureur de la CPI a fait savoir à la chambre que l’accusation, chose
étonnante, n’était pas là pour convaincre. Pour la simple raison que concernant
la requête des juges afin de fournir des éléments additionnels de preuves pour
étayer son accusation, son équipe est sur le terrain et serait entrain de faire
son boulot à cet effet. Pour sa part, le
représentant légal des victimes a tenté de faire croire que la défense de
Laurent GBAGBO semblait nier les droits des victimes.

En réponse, maître Altit
a fait comprendre a son confrère de la représentant des victimes, que son manque d’expérience et son jeune âge
de sont certainement les raisons pour lesquelles une telle pensée lui a
traversé l’esprit. Autrement, il aurait rapidement compris que la place des victimes
dans la procédure n’était nullement niée. Etant entendu que son équipe et lui
étaient des défenseurs acharnés du droit des victimes.

Pour conclure, maître Altit a demandé à la Chambre d’avancer afin
que le sort et la liberté du prévenu GBAGBO ne se joue pas sur la « fantasmagorie
et la frime » Le reste de la procédure se tient désormais à huis clos.

Augustin
Djédjé, Tidiane Houla, Edouard Gnabré

Envoyés Spéciaux à la Haye pour eventnewstv