Attaque armée non identifiée - Yamoussoukro NOIR: 7 morts dont un policier dans des affrontements policiers-individus armés non identifiés, à Yamoussoukro

Par IVOIREBUSINESS - 7 morts dont un policier dans des affrontements policiers-individus armés Yamoussoukro.

Selon nos sources jointes sur place, des combats d'une rare violence ont opposé des hommes armés non identifiés à des policiers dans la nuit du jeudi 12 au vendredi 13 septembre 2013, au quartier Djoulabougou à Yamoussoukro, à hauteur de la station «Essenci», à deux pas de la gare routière Sans Frontières.
Ces combats, à l'arme lourde et à l'arme automatique, ont duré de 22h15mn jusqu'à 3h30mn du matin, et ont fait trois morts et plusieurs blessés.
Tout serait parti du fait que des inconnus armés non identifiés auraient été aperçus cette nuit-là, alors qu'ils étaient en embuscade, par des policiers en patrouille. Ces derniers les somment de décliner leur identité. Les individus armés refusent d'obtempérer et ouvrent automatiquement le feu sur les forces de l'ordre. Ces derniers ripostent. C'est alors le déluge de feu. Le bruit assourdissant du crépitement des armes résonne dans la nuit noire. C'est la panique générale dans la ville. Les populations prennent la poutre d'escampette. C'est le sauve qui peut. Des morts et des blessés sont à déplorer de part et d'autres.
Parmi les morts, un policier et deux assaillants. Deux policiers seront blessés par balles dont un commissaire. Le policier tué est le sergent Glacia Sompohi Luc Olivier, le commissaire se nomme Bakayoko Aboulaye et le policier blessé est le Sergent Zou Yoro Gustave.
La même nuit, un autre affrontement opposait des policiers à des hommes armés non identifiés à l'autre bout de la ville. Bilan total de cette nuit noire, sept morts (7) et plusieurs blessés.
Ces affrontements surviennent quelques jours après que deux éléments de l'escadron de gendarmerie de Yamoussoukro, ont été abattus dans la nuit du mardi 10 au mercredi 11 septembre 2013, par des individus armés non identifiés, alors qu'ils patrouillaient sur l'axe menant à la ville voisine de Oumé.
C'est désormais la peur dans toute la ville. Les populations ne savent plus à quels saints se vouer.
Nous y reviendrons.

Serge Touré avec une source jointe sur place