Assassinat du journaliste d'IvoireBusiness, Désiré Oué, par les Escadrons de la mort pro-Ouattara: Grande marche européenne le 11 janvier 2014 pour dénoncer l’immobilisme et le silence coupable du régime d’Abidjan

Animateurs des médias panafricains de la diaspora, presse européenne et internationale, mouvements de résistance, partis politiques, ivoiriens et panafricanistes, toutes ces entités vont battre le pavé des rues parisiennes le 11 janvier prochain. Mot d’ordre : dénoncer
l’immobilisme et le silence coupable du régime d’Abidjan après le crapuleux assassinat du journaliste Désiré Oué en Côte d’Ivoire…
Assassiné le 14 novembre dernier en Côte d’Ivoire dans des conditions obscures, la mort du journaliste Désiré Gnonsio Oué continue de susciter répulsion et indignation dans l’opinion internationale. On se demande alors pourquoi plus d’un mois après le crime crapuleux, les sécurocrates du gouvernement ivoirien n’aient pas encore trouvé la moindre petite piste menant aux assassins du journaliste qui ont pourtant agit à visage découvert ? Pourquoi un tel laxisme de la part du régime d’Abidjan ?
N’est-ce pas la preuve que ce crime est un acte commandité contre une personne qui gênait? Doit-on croisés les bras face à la dégradation pernicieuse des conditions de l’exercice du métier de journaliste en Côte d’Ivoire ? Ces interrogations légitimes qui nourrissent désormais les peurs contre le régime de Ouattara ont été mises ainsi sur la table d’une rencontre ce dimanche 15 décembre 2013, pour
être discutées afin d’arrêter les actions à engager contre le silence coupable et l’immobilisme du gouvernement ivoirien dans l’affaire. A l’invitation de Christian Vabé, fondateur du journal en ligne ivoirebusiness qui employait le défunt comme correspondant à Abidjan, les ivoiriens, les panafricanistes, les leaders des organisations de résistance et surtout les hommes de médias de la diaspora se sont retrouvés nombreux au 21 de la rue des écoles dans le 5ème arrondissement de paris.

LES MINISTRES KONE BRUNO ET AFFOUSSI BAMBA ACCUSES

Assisté de Augustin Djédjé, rédacteur en chef de www.eventnewstv et président de l’association des journalistes et animateurs des medias en ligne de la diaspora
(AJAMD), Christian Vabé s’est insurgé contre le silence coupable du gouvernement avant de révéler : « Désiré Oué a été assassiné parce qu’il enquêtait sur des dossiers qui mettaient en cause le régime Ouattara. Le journaliste a révélé un scandale sexuel à la présidence de la république. La nièce de Ouattara qui est sa conseillère en communication, Mme Masséré Touré a eu une relation adultérine avec le porte-parole du gouvernement, M. Koné Bruno, ministre des NTICS, un homme marié. Masséré Touré a eu un enfant avec ce
ministre. Désiré Oué a dit tout simplement dans son dossier que c’est scandaleux qu’un homme marié qui en plus est le porte-parole du gouvernement puisse entretenir
à un tel haut niveau, une relation adultérine avec une parente du chef de l’Etat.
Un tel homme, capable de mentir à sa famille pouvait aussi mentir à la nation puisqu’il porte la voix du gouvernement. Dès lors, il devrait démissionner de ses fonctions de Ministre et porte-parole du gouvernement. Par ailleurs, Désiré Oué a écrit que Ouattara faisait partie des dix plus grands dictateurs du monde. Il reprenait ainsi un article paru dans la presse américaine. Voilà à notre avis les dossiers qui lui ont valu la mort. Pour nous, on peut déjà mettre des noms sur les pontes du régime qui ont trempé dans ce sombre assassinat. Nous désignons la maîtresse et son amant : la conseillère de Ouattara, Masséré Touré, le ministre Koné Bruno et la ministre Affoussi Bamba qui a parlé dans un premier temps de braquage avant de rétro-pédaler pour reconnaître un assassinat
crapuleux. Elle voulait couvrir les escadrons de la mort qui ont tué Désiré Oué. C’est ainsi dire qu’elle fait partie des parrains qui couvrent ces tueurs.
Pourquoi le gouvernement ivoirien se tait? Jusque là, aucune enquête n’a été faite par la police. Il est donc clair pour nous que Ouattara et ses proches sont compromis dans cet assassinat. Nous devons dénoncer cela…» A martelé le fondateur de
ivoirebusinness. Face donc à l’ampleur des faits et à l’indignation qu’ils suscitent, les participants à la rencontre ont donné leur accord à l’unanimité afin qu’une grande marche internationale soit organisée le 11 janvier prochain dans les
rues de Paris pour mettre le holà. La marche qui va se terminer par un settingdevant le siège de l’organisation reporter sans frontière (RSF) va aussi mobiliser les médias français et internationaux solidaires de cette cause juste.

Diomandé Sekouba eventnewstv