Annonce de fouilles à la résidence de Gbagbo : Fadi El-Abdallah (Porte-parole de la Cpi) : « Je n’ai pas d’informations à ce sujet »

Publié le mardi 20 mars 2012 | Soir Info - « Je n’ai pas d’informations à ce sujet ». Réponse concise, précise et sans ambiguïté ! Fadi El-Abdallah, le porte-parole de la Cour pénale internationale (Cpi), a soutenu, en réponse au mail (courrier

Fadi El-Abdallah, le porte-parole de la Cour pénale internationale (Cpi).

Publié le mardi 20 mars 2012 | Soir Info - « Je n’ai pas d’informations à ce sujet ». Réponse concise, précise et sans ambiguïté ! Fadi El-Abdallah, le porte-parole de la Cour pénale internationale (Cpi), a soutenu, en réponse au mail (courrier

électronique) que nous lui avons envoyé lundi 19 mars 2012, n’avoir pas d’informations sur une quelconque fouille de l’ex-résidence de l’ancien chef de l’Etat ivoirien. C’est que, dans sa parution du lundi 19 mars 2012, un quotidien ivoirien écrivait qu’« avec l’accord des autorités ivoiriennes, la Cpi fouille l’ex-résidence de Gbagbo ».
De trois choses, l’une. Soit l’information de la fouille de l’ex-résidence de Laurent Gbagbo est fausse. Dès lors, M. Fadi a raison de dire qu’il ne dispose pas d’informations sur le sujet. Soit l’information est juste et le collaborateur du Procureur Luis Moreno Ocampo, bien que dans le secret des dieux, ne veut pas communiquer sur la fouille en question. Soit le journal est dans le vrai, mais Fadi El-Abdallah n’est pas du tout informé. Cette troisième hypothèse soulève une question : la Cpi peut-elle entreprendre un tel travail sans que son porte-parole ne soit informé ? Même s’il n’a pas l’information au départ, après notre message, nous pensons que M. Fadi a la possibilité de se renseigner. Tout cela n’est que pures éventualités. Ce qui ne souffre cependant pas de doutes, ce sont les enquêtes que la Cpi continue de mener en Côte d’Ivoire. En prélude certainement à l’audience de confirmation des charges contre Laurent Gbagbo, prévue le 18 juin 2012; et peut-être dans la perspective de l’inculpation de nouveaux responsables ivoiriens. En effet, le 16 mars 2012, la télévision française « France 24 » indiquait, dans un reportage, que « des enquêteurs de la Cpi se sont rendus à Duékoué, où les forces d’Alassane Ouattara sont soupçonnées d’avoir commis des massacres lors la crise post-électorale de 2011 ».
En outre, dans une décision rendue, le vendredi 16 mars 2012, la Cpi a confié le dossier Côte-d’Ivoire à la juge unique, Silvia Fernández de Gurmendi. Du coup, deux des trois juges chargés de la phase préliminaire du dossier de Laurent Gbagbo ne sont plus là. Les juges Elizabeth Odio Benito (Costa Rica) et Adrian Fulford (Anglais) auraient atteint le cap des neuf années maximum de service à la Cpi. Selon le site connectionivoirienne.net, « ces deux juges après avoir dans un premier temps refusé d’étendre la compétence de la Cpi dans le cas de la Côte-d’Ivoire à 2002, avait fini par rejoindre la présidente de la chambre préliminaire 3, la désormais juge unique Silvia Fernández de Gurmendi, dans leur mémorable décision du 22 février 2012 ».

SYLLA A.

Yamoussoukro : braquage dans une station - Plus de 4 millions emportés

Publié le mardi 20 mars 2012 | Le Nouveau Réveil - Le taux de la criminalité grimpe dans la capitale politique et administrative ivoirienne. La semaine dernière a été particulièrement éprouvante tant pour les populations que pour les policiers qui, sans

grands moyens, doivent faire face aux quidams souvent mieux armés pour leurs sales besognes. Outre les braquages qui ont eu lieu dans les nuits de mardi à mercredi (braquage de l’hôtel Padé Achille, situé à Kokrénou non loin du carrefour cabinébô) et de mercredi à jeudi (attaque de la boulangerie de la Fondation sise à Kokrénou, étage Diaby), c’est la station d’essence Oil Libya qui a eu la visite de ces indélicats personnages. Et ce, dans la nuit du dimanche 18 mars dernier aux environs de 20h30mn. Où profitant de la pluie et surtout de la coupure de l’électricité, ils ont pu accomplir leur sale besogne et emporter la somme de 4.217 000 F.cfa, qui équivaut à la recette de vendredi, samedi et dimanche. Mais comment ont-ils opéré ? De source policière notamment le commissariat du 2ème arrondissement où nous nous sommes rendu, il nous a été indiqué que «les malfrats ont fait irruption au domicile du gérant de ladite station, à Kokrénou-Sompim 1er terrain. Ils ont tenu toute la maisonnée en respect avant d’exiger du gérant Ouattara Aboubacar Sadik les clés de son bureau. Ce dernier va s’exécuter sous la menace des scélérats qui, une fois dehors, vont braquer un taxi qui va les conduire à la station. Sur les lieux, ils n’auront aucune difficulté à s’emparer de l’importante somme d’argent et de plusieurs portables». Au domicile du gérant, ils ne partiront pas sans rien prendre. La somme de 50 000 FCFA et la caisse de sa femme dont le montant n’a pu être évalué ont été emportées. «Vu la montée de la criminalité, c’est le lieu d’attirer l’attention des autorités compétentes de la ville et du gouvernement sur l’état de précarité dans lequel nos hommes en tenue policiers et gendarmes baignent. Pas de moyens de locomotion adéquats, pas d’armes pour combattre l’insécurité. C’est pourquoi, nous faisons un plaidoyer auprès des autorités compétentes pour que quelque chose soit fait.» Tel a été le cri du cœur du préfet de police, le Commissaire divisionnaire, Ismaïla Bakayoko, lors de la cérémonie de récompense des ex combattants.

JEAN PAUL LOUKOU