Affaire "Images choquantes de Blé Goudé et Dibopieu " dans leurs cellules: L'AIRD exige une enquête internationale
Par IVOIREBUSINESS - L'AIRD exige UNE ENQUÊTE INTERNATIONALE APRES LES IMAGES DE LA DST.
COMMUNIQUE DE L'AIRD: UNE ENQUÊTE INTERNATIONALE APRES LES IMAGES DE LA DST
Depuis ce week-end du 8 mars 2014, des images choquantes et attentatoires à la dignité humaine, circulent sur les réseaux sociaux et dans la presse nationale sur la détention de l’ancien ministre Charles Blé Goudé et de Jean Yves Dibopieu, tous deux anciens leaders estudiantins.
Authentifiées, ces images dégradantes de nos compatriotes Blé Goudé et de Dibopieu détenus à la DST de Côte d'Ivoire, montreraient une fois de plus à la face du monde, après les tortures dénoncées par Amnesty International, la vraie nature du régime en place à Abidjan et que n’ont de cesse de dénoncer les militants des droits de l’homme.
Pour aussi cyniques que soient ces images, elles viennent sonner comme une humiliation de la politique de la haine. Ce ne sont pas les détenus qui sont humiliés mais bien le régime du "rattrapage" ethnique qui est ainsi rattrapé par sa duplicité entre le discours vertueux et les pratiques choquantes au quotidien. De la "résidence protégée" à ces images, c’est une gifle à la conscience de celles des ivoiriennes et de ceux des ivoiriens qui étaient encore sourds à nos appels au respect des droits humains et à la cessation de la politique de division. Nombreux sont ceux des partisans du régime qui en sont confus et les gesticulations de la presse de l’indéfendable cachent un gros malaise.
Ces images doivent appeler à la libération immédiate de tous les prisonniers politiques en Côte d'Ivoire, soit plus de sept cent à ce jour. La responsabilité de la communauté internationale qui a, par erreur, aidé à l’installation d’un système de pieuvre dictatoriale au motif de défendre la démocratie, doit enfin la pousser à agir. Le minimum attendu de cette situation, c’est une enquête internationale pour situer les faits et faire les états généraux de l’emprisonnement politique en Côte d'Ivoire.
Le ministre Eric KAHE
Président de l’AIRD