ADO déverse toute sa haine contre Gbagbo: « Gbagbo partira avant la fin du mois de janvier. Il va tomber comme un fruit pas mûr mais un fruit pourri »

Le 07 janvier 2011 par IvoireBusiness – La violence de la conférence de presse d’Alassane Ouattara, hier à l’hôtel du Golf, était à la mesure de la haine viscérale qu’il voue à son ennemi de vingt ans,

Alassane Ouattara, Président de la République du Golf, reconnu par l'ONU.

Le 07 janvier 2011 par IvoireBusiness – La violence de la conférence de presse d’Alassane Ouattara, hier à l’hôtel du Golf, était à la mesure de la haine viscérale qu’il voue à son ennemi de vingt ans,

Laurent Gbagbo. Jamais en politique, on n’avait entendu des propos d’une rare violence. C’est un euphémisme de dire que les propos d’ADO à l’endroit de Laurent Gbagbo étaient très crus, sans gants. C’était comme diraient les américains « Gloves off », c'est-à-dire, tous les coups sont permis.
En effet Alassane Ouattara, Président de la République du Golf reconnu par l’Onu, a traité Laurent Gbagbo d’homme indigne, de dictateur, et d’homme à qui il faut faire subir le plus grand déshonneur. Pour lui, Gbagbo à un comportement complètement insensé. Il fait du mal à l`économie de Côte d`Ivoire, aux Ivoiriens et n`a aucune place dans son raisonnement pour l`intérêt national. Il pense que c`est véritablement une erreur de casting que Laurent Gbagbo ait été à la tête de la Côte d`Ivoire pendant dix ans. Il demande que ce dernier s`en aille parce qu`il a fait suffisamment de tort à la Côte d’Ivoire pendant dix ans. Gbagbo s`est selon lui montré indigne d`assumer ses fonctions de chef d’Etat, n`a fait que diviser les Ivoiriens et ne leur a servi que du mensonge. Laurent Gbagbo, pour ADO, fait honte à tous.

Le point culminant de sa diatribe a été atteint quand il a dit, sans pouvoir contenir sa haine, que Laurent Gbagbo partira avant la fin du mois de janvier. Qu’il avait pour cela prévu toute une série de mesures qui vont faire qu`il va tomber comme un fruit pas mûr, mais un fruit pourri.
Si Ouattara, qui aspire à prendre la tête de la Côte d’Ivoire, n’arrive plus à contenir sa haine pour son adversaire, au point de multiplier les menaces à son encontre et à l’endroit des fonctionnaires ivoiriens qui vont au travail pour assurer leur pain quotidien, il y a de quoi s’inquiéter. Car cette attitude, cette posture est la marque des vrais dictateurs. Le vrai dictateur n’est dans ce cas pas Gbagbo, qui malgré l’adversité et la pression internationale reste digne et courtois, mais Alassane Dramane Ouattara.
Nous y reviendrons.
Patrice Lecomte