2e tour de la présidentielle/ zones cno : Choï reconnaît qu’il y a eu des violences

Le 11 février 2011 par le Temps -Je n’ai jamais reçu de pression du camp Gbagbo mais j’ai reçu des pressions du camp Ouattara, celui-ci voulant faire annoncer les résultats de l’élection au siège de Sebroko, ce à quoi j’ai dit être

Young Jin Choi.

Le 11 février 2011 par le Temps -Je n’ai jamais reçu de pression du camp Gbagbo mais j’ai reçu des pressions du camp Ouattara, celui-ci voulant faire annoncer les résultats de l’élection au siège de Sebroko, ce à quoi j’ai dit être

opposé, car Sebroko ne se trouve pas “sur le territoire ivoirien”
Cette vidéo, en anglais, est un briefing de M. Young-Jin Choi, Représentant spécial du Secrétaire général des Nations unies en Côte d’Ivoire et patron de l’Onuci, en date du 18 janvier 2011, devant la presse internationale, représentée par les organes suivants: Top Radio News Service, National Press, The Wall Street Journal, Associated Press et Bbc. M. Choï est dans la polémique pour avoir certifié les résultats de l’élection présidentielle ivoirienne et donné le candidat du Rhdp, M. Alassane Ouattara, vainqueur, ce que conteste le camp de M. Laurent Gbagbo.
Transcription de l'interview
Chronologie des révélations de M. Choï :
1) 08:36 – M. Choi explique le fonctionnement du Conseil constitutionnel.
2) 09:00 – M. Choï explique que les plaintes du camp Gbagbo ont trait au fait que certains de leurs représentants n’aient pas été admis dans les bureaux de vote.
3) 09:25 – M. Choï révèle que le 28 novembre 2010, à l’occasion du second tour, il y a eu des cas de violence “ci et là” dans le Nord et l’Ouest du pays et des cas d’obstructions au vote.
4) 10:25 – M. Choï explique qu’après vérification de l’Onuci, seulement 10% des bulletins de vote n’ont pas été signés par les représentants du camp Gbagbo et que cela représente 1% des votants et n’aurait donc aucun effet sur le résultat final donnant M. Alassane Ouattara vainqueur
5) 10:55 – Question d’un journaliste relativement à des pressions que M. Choi aurait subi?
6) 11:05 – M. Choï répond qu’il a travaillé sur les modalités de la certification pendant 3 ans avec les différentes parties.
7) 11:35 – M. Choï explique qu’il n’a jamais reçu de pression du camp Gbagbo mais qu’il a reçu des pressions du camp Ouattara, celui-ci voulant faire annoncer les résultats de l’élection au siège de Sebroko, ce à quoi M. Choï dit s’être opposé, car Sebroko ne se trouve pas “sur le territoire ivoirien”.
8 ) 11:54 – M. Choï confirme qu’il a bel et bien subi les pressions du camp Ouattara, et non du camp Gbagbo.
9) 17:13 – Question du journaliste demandant confirmation de rapports ayant fait état de ce que les ambassadeurs de France et des Etats-Unis auraient fait subir à M. Choï une quelconque pression pour qu’il proclame la certification des résultats avant l’annonce du Conseil constitutionnel
10) 17:48 – M. Choï ne répond rien lorsqu’un journaliste lui rappelle qu’il devait certifier le processus et non le résultat
11) 19:20 – M. Choï explique en guise de réponse que sa certification est la dernière étape du processus et que personne ne s’est plaint de sa certification au premier tour, mais que seulement une moitié de la population se plaint de sa certification au second tour, parce qu’elle n’est pas d’accord avec ce qu’elle affirme, à savoir que M. Alassane Ouattara est le vainqueur.
12) 22:48 – Question d’un journaliste sur une éventuelle pression de la France et des Etats-Unis via leurs ambassadeurs locaux en Côte d’Ivoire.
13) 23:10 – M. Choï, visiblement très agacé, répond qu’il n’a subi aucune pression ni des ambassadeurs, ni de qui que ce soit, relativement à sa certification. Mais qu’en revanche, il a subi la pression du camp Ouattara relativement à l’annonce des résultats au siège de l’Onuci à Sebroko.
AfroHistorama