Après le verdict du Conseil constitutionnel / Mabri Toikeusse (président de l’Udpci) réagit : « Je suis surpris des évidences non prises en compte »
Publié le vendredi 3 fevrier 2012 | Le Nouveau Réveil - 48 heures après le verdict livré par le Conseil constitutionnel à la suite des requêtes en annulation des résultats dans certaines
Publié le vendredi 3 fevrier 2012 | Le Nouveau Réveil - 48 heures après le verdict livré par le Conseil constitutionnel à la suite des requêtes en annulation des résultats dans certaines
circonscriptions à la suite des élections législatives de 2011, le président de l’Udpci a décidé de réagir. C’était au cours d’une conférence presse animée au siège de son parti à Cocody. «Nous avons présenté 48 candidats et 7 ont été élus. Devant ces résultats, nous avons fait des recours devant le Conseil constitutionnel au niveau de 4 circonscriptions principalement : Man commune, Man sous-préfecture-Sangouiné, Duékoué et Bloléquin. Après avoir été informé de 2 recours contre nous, à Biankouma et à Mapleu. Je voudrais vous rappeler que les élections ont été reportées à Logoualé suite au décès du candidat du Rdr. C’est donc l’attente des résultats définitifs qui seront portés sur l’arrêt du Conseil constitutionnel. Cet arrêt a été rendu. Il prend en compte celle de Duékoué-commune et il a accepté un recours à notre défaveur au niveau de Biankouma. Je voudrais marquer ma surprise devant cet arrêt du Conseil constitutionnel. Ma surprise devant des évidences non prises en compte et le rejet incompréhensif de l’élection de l’Udpci à Biankouma. Parce que Biankouma est l’une des rares circonscriptions de la région ouest où aucun incident n’a été enregistré en dehors d’un seul que nous avons enregistré dans le village du candidat des Forces nouvelles. Et c’est lui qui a fait un recours en annulation devant le Conseil constitutionnel. Notre candidat a été élu avec un peu plus de 48% de voix, suivi de Sidiki Soumahoro avec 19%, le troisième a eu 11% et celui qui a fait le recours devant le Conseil a réussi à faire 10%. Nous sommes donc surpris que ce soit au niveau de Biankouma qu’on rejette les résultats. Nos attentes, c’est de savoir les motivations réelles du rejet de l’élection de notre candidat à Biankouma et du rejet de nos recours. Notamment au niveau de Man commune et sous-préfecture.» a-t-il expliqué avant d’ajouter : «Nous avons la conviction que la Côte d’Ivoire a besoin de démocratie. Puisque nous devons rester démocrates, c’est pour cela que nous continuons de dire que la démocratie se nourrit de transparence et de vérité.». Pour le président de l’Udpci, Albert Mabri Toikeusse, la Commission électorale indépendante (Cei) est responsable des violences qui ont été enregistrées lors des élections législatives. «Je voudrais demander que la Cei s’organise mieux et soit plus responsable. Je vous rappelle que le cafouillage qu’il y a eu dans la commune est le fait de la Cei. Des dossiers ont été oubliés, le superviseur a pratiquement tout mis en désordre. C’est ce qui a justifié que nous ayons eu la situation enregistrée au niveau de Man.», a-t-il accusé. Pour les élections partielles à venir, le leader du parti arc-en-ciel a appelé plus d’observateurs dans les villages, au renforcement de la sécurité. Il a par ailleurs promis que l’Udpci va s’organiser pour remporter des sièges dans ces circonscriptions où les élections seront reprises. Notamment à Biankouma.
Lance Touré