Scandale : Torturé en prison, Samba David malade depuis 4 ans. Ses graves révélations sur le mal qui le ronge!
Par Ivoirebusiness - Torturé en prison, Samba David malade depuis 4 ans. Ses graves révélations sur le mal qui le ronge!
Voici ce dont je souffre depuis plus de quatre ans.
Chers Ivoirois et Ivoireines, je pense qu'il est temps que vous sachiez de quoi je souffre depuis la prison de Korhogo jusqu'à maintenant.
En effet, tout part de la prison de Korhogo où j'ai été déporté à 4 heures du matin le 16 Mars 2018.
C'est donc à 4 heures du matin que j'ai été sorti de mon sommeil de la cellule 12 du Bâtiment Assimilé de la Maison d'arrêt et de Correction d'Abidjan (Maca) où j'étais détenu du 15 décembre 2015 au 16 Mars 2018 à 4 heures du matin, jour de ma déportation pour la cellule des Assimilés de Korhogo.
Un matin du mois d'avril 2018 dans la prison de Korhogo, après avoir pris mon petit déjeuner, dans la cellule où l'on me déposait tous les matins, dans le but de m'éloigner des autres détenus, que je constatai quelque chose d'inhabituel dans mon corps.
Depuis ce jour, je n'ai plus retrouvé ma santé. Je n'allais presque plus à la selle et je ne faisais plus pipi et je respirais avec difficulté.
Dans la nuit du 04 avril, j'ai perdu connaissance dans ma cellule. C'est grâce à la solidarité des co-detenus que j'ai pu voir le jour du 5 avril, date à laquelle j'ai été conduit au CHU de Korhogo sous haute surveillance militaire.
Après les analyses, le médecin cardiaque Dr Tchimou, a déclaré que j'avais un problème au niveau du cœur, car celui-ci avait considérablement pris du volume avec aussi le foie. Vu la gravité de la maladie, mon cas nécessitait une hospitalisation. Cette exigence médicale à été refusée au médecin par le régisseur d'alors, qui a avancé comme argument, une insuffisance d'éléments pour ma garde.
En partant avec moi de l'hôpital, le médecin a donc demandé que je sois retiré de la cellule qui n'est pas aérée pour être mis en observation à l'infirmerie au risque de me perdre pour toujours parce que le cas est sérieux.
J'ai été donc mis en observation à l'infirmerie. Mais ma santé s'est dégradée le reste du temps. J'ai perdu l'usage de mes pieds, tout enflait sur moi. Je rendais tout ce que j'essayais de consommer pour prendre mes médicaments. Lesquels médicaments achetés par moi même. Je tenais à le préciser. Je n'ai été pris en charge par la prison.
Je suis resté dans cette souffrance jusqu'au 11 juillet 2018, jour de mon évacuation au CHU de Cocody puis en cardiologie du CHU de Treichville du 11 au 24 juillet, jour de ma libération.
Après ma libération provisoire pour cause de maladie, j'ai été transporté dans plusieurs régions pour traiter le Poison, car toutes les thèses donnaient ce présentiment.
Très affaibli, je me suis retrouvé aux urgences à la clinique de l'indenié du plateau, où je suis resté dix jours avec une facture de plus de deux millions, payée par mon ami et frère Assalé Tiemoko, député Maire de Tiassalé, a qui je ne cesserai de dire merci grand merci pour tout.
Après les hôpitaux et cliniques de Côte d'Ivoire, Daleba, le frère que la lutte m'a donné et moi sommes allés en Tunisie Pour des soins approfondis.
C'est donc dans l'une des cliniques de la Tunisie qu'il nous à été révélés après un mois de recherche et d'analyse que la seule cause de la maladie dont je souffre est un empoisonnement à faible dose et progressif.
Cet empoisonnement à donc touché mon cœur et mon foie.
C'est donc par pure grâce de Dieu que je suis encore avec vous.
Sinon quand je me rendais en Tunisie, mon cœur était à 15% de rendement.
Rendons grâce à Dieu.
Chers Ivoirois et Ivoireines, depuis lors, je suis sous traitement médical.
J'avale au moins sept comprimés par jour, une radio du cœur tous trois mois et un examen de sang, de foie et des reins tous les mois.
Chers Ivoirois et Ivoireines, voici ce à quoi mon engagement pour mon pays m'a réduit aujourd'hui.
Ce handicap qui m'a été infligé alors que j'étais en prison ne changera jamais ma position face à l'injustice sociale, car Dieu m'a éprouvé parce qu'il m'approuve.
Vous serez mes témoins devant l'histoire de mon pays , si je retournais un jour à mon créateur.
Que personne ne soit menacé ou torturé pour son opinion.
Bonne fête de l'indépendance
Samba David