Coup de tonnerre/Injures contre la mère de Drogba: L’auteur aux arrêts. Ce qu’il risque

Par Ivoirebusiness -Coup de tonnerre/Injures conte la mère de Drogba. L’auteur aux arrêts. Ce qu’il risque.

Didier Drogba et sa maman. Image d’archives.

Profération d’injures à l’encontre de la génitrice de Didier Drogba: les auteurs conduits devant le parquet.
Le 23 avril 2022 dans le cadre de l’élection du Président de la Fédération Ivoirienne de Football, plusieurs publications et réactions ont été observées sur les réseaux sociaux. Parmi celles-ci, une vidéo présentant un individu proférant des injures à l’encontre d’un candidat. Cette vidéo a suscité le mécontentement de plusieurs internautes. Face à la gravité de ces propos, une information judiciaire a été ouverte pour enquête. Les résultats de l’enquête menée par la Plateforme de Lutte Contre la Cybercriminalité (PLCC) assistée par le Laboratoire de Criminalistique Numérique (LCN) ont conduit au nommé ZI.

Interpellé puis conduit dans les locaux de la PLCC, il a été soumis à une audition au cours de laquelle, il reconnaît être l’auteur de la vidéo. Il poursuit en disant que la vidéo était la réponse à une provocation dont son candidat était victime. Cependant, il affirme ne pas être l’auteur de la publication de celle-ci sur la toile. Il renchérit en disant avoir envoyé la vidéo à l’un de ses amis nommé DKL, dans le but d’informer celui-ci sur la situation qui prévalait.
DKL interpellé à son tour, reconnaît lors de son interrogatoire, avoir partagé à plusieurs personnes ladite vidéo parce que dit-il, avoir été choqué par les propos tenus par ZI. C’est alors que la vidéo a fuitée et s’est retrouvée sur les réseaux sociaux.

Ils terminent tous deux, en présentant leurs excuses et disent ne pas avoir mesuré la portée de leurs actes.

En somme toute, ZI et DKL ont été conduits devant le parquet pour injures au moyen d’un système d’information.

Il convient de rappeler que l’article 60 de la loi relative à la lutte contre la cybercriminalité stipule que : est puni de 1 à 5 ans d’emprisonnement et de 5 millions de FCFA à 10millions de FCFA d’amende, le fait pour toute personne de proférer ou d’émettre toute expression outrageante, tout termes de mépris ou toutes invectives qui ne renferme l’imputation d’aucun fait, par le biais d’un système d’information.

Cyprien K. avec Sercom