Coup de tonnerre: Après Yao N'dré, Pulcherie Gbalet demande des poursuites contre Alassane Ouattara

Par Opera news - Comme Paul Yao N'dr, Pulchérie Gbalet souhaite voir Alassane Ouattara devant les tribunaux.

Pulchérie Gbalet souhaite voir Alassane Ouattara devant les tribunaux. Image d'archives.

Le Procureur de la République, Adou Richard Christophe a présenté le rapport de l’unité spéciale d’enquête mise en place pour élucider les violences qui ont conduit aux violences électorales lors de la Présidentielle de 2020.

« Tous ceux qui ont contribué à la désobéissance civile des élections Présidentielles de 2020 seront poursuivis », a prévenu le Procureur de la République le lundi 27 décembre 2021 à Abidjan-Plateau. Ainsi, les leaders de la désobéissance civile de 2020 peuvent être poursuivis par la justice ivoirienne pour des cas de violences enregistrés, si la justice arrivait à prouver leur culpabilité.

Une annonce qui continue de faire réagir l'opinion publique ivoirienne. Après Paul Yao N'dré, ancien président du conseil constitutionnel de la République de Côte d'Ivoire, qui a émis un souhait de voir le Chef de l'État Ivoirien, Alassane Ouattara devant les tribunaux, c'est au tour de Pulchérie Gbalet, présidente de Alternative Citoyenne Ivoirienne (ACI) de demander des poursuites judiciaires à l'encontre du président Ouattara.

C'était au cours d'une interview accordée au confrère en ligne Mondafrique relayée sur la page officielle facebook de l'activiste ivoirienne, ce mercredi 12 janvier 2022. Convaincue que le Procureur « rame à contre-courant », Pulchérie Gbalet estime que sa sortie met à mal la suite du dialogue politique qui est à son 5ème round. Selon Madame Gbalet, le Président Ouattara serait à la base de la désobéissance civile.

C'est pourquoi, elle demande au Procureur de poursuivre “son Patron”. « Non seulement c’est inopportun par rapport à la réconciliation et à la réussite du dialogue politique en vue, mais la justice devrait être impartiale et considérée comme un moyen déterminant au service du dialogue politique, il ne faut pas les opposer », a-t-elle estimé.

Et de poursuivre : « Si notre “soldat Adou Richard” veut bien faire son travail, qu’il commence par condamner celui qui est la base de la désobéissance civile, notamment son Patron, le chef de l’État (...) ». Et de conclure : « Il y a par ailleurs les coupables des 3000 morts de la crise post-électorale de 2010 dont on ne connaît toujours pas les coupables, puisque le président Gbagbo et Blé Goudé ont été acquittés », a-t-elle rappelé.

Yannick LAHOUA

NB: Le titre est de la rédaction