Cherté de la vie: La Fédération nationale des acteurs du commerce indexe "la pression fiscale", IMF désormais de 3 millions de fcfa et TVA de 9% sur le riz de luxe
Par Abidjan.net - Cherté de la vie. La Fédération nationale des acteurs du commerce indexe "la pression fiscale", IMF désormais de 3 millions de fcfa et TVA de 9% sur le riz de luxe.
La Fédération Nationale des Acteurs du Commerce en Côte d’Ivoire ( FENACCI) a organisé une conférence de presse ce vendredi 23 juillet 2021 à la mairie d’Adjamé pour donner sa position relative à la situation de flambée des prix de certaines denrées alimentaires due, selon elle, à la pression fiscale.
Donnant quelques illustrations, Farikou Soumahoro, président de la FENACCI, a indiqué que dans l’annexe fiscale, l’Impôt Minimum Forfaitaire (IMF) est désormais de 3 millions de fcfa contre 1 million proposé par la FENACCI.
« Le taux de 9% de TVA sur le riz dit de luxe a entraîné une augmentation des prix de cette denrée. Ce même taux de 9% sur les viandes importées qui sont des produits de grandes consommation a généré une flambée des prix de ces dernières. De même pour la taxe compensatoire de 1000f qui est prélevée sur le kilo de la volaille importée » a-t-il expliqué.
A l’en croire, la Côte d’Ivoire qui a opté pour le libéralisme qui donne libre court au commerçant de fixer ses prix ne pouvait que se retrouver dans cette situation.
Pour Farikou Soumahoro, « l’instauration de nouvelles mesures pourraient probablement faire disparaître de nombreuses entreprises. Au mieux, certains rechuteraient inéluctablement dans l’informel afin d’échapper à la pression fiscale, avec une incidence sur le coût de la vie ».
Pour lui, bien que cette situation de cherté de la vie ne soit pas imputable seulement aux commerçants, il est donc important de trouver un cadre de concertation pour y remédier.
Pour sa part, la FENACCI propose en urgence comme diligences, l’allègement de certaines taxes, une grande campagne de sensibilisation des acteurs du commerce au respect des bonnes pratiques commerciales notamment le respect des prix des produits non impactés, exposer devant le parlement et le conseil économique, social, culturel et environnemental, des solutions susceptibles de résoudre définitivement cette problématique.
Elle souhaite également une audience avec le président de la République pour la relance du secteur du commerce et la facilitation de la production locale dans divers secteurs d’activités en vue de réduire les importations.
Atapointe
NB:Le titre est de la rédaction.