Médias : "Journalisme et démocratie en ce nouveau millénaire"

Le 31 décembre 2011 par IvoireBusiness - Le journalisme, fonction noble demeure incontestablement le quatrième pouvoir dans la hiérarchie du glaive mondial:

Robert Brazza et Hermann Aboa au siège d'Africa N°1 à Paris.

Le 31 décembre 2011 par IvoireBusiness - Le journalisme, fonction noble demeure incontestablement le quatrième pouvoir dans la hiérarchie du glaive mondial:

Mieux, le journalisme est un élément essentiel du dispositif démocratique d'une nation! Certaines exégèses universitaires poussent loin l'analyse et identifie le journalisme à une sorte de contre-pouvoir...C'est sans doute la raison pour laquelle, la presse se trouve par moments bâillonnée et muselée dans certains pays du tiers-monde, notamment en AFRIQUE:C'est le cas de quatre journalistes ivoiriens: "HERMAN ABOA"(journaliste-rti-télévision publique ivoirienne), "DIDIER DEPRI",(du quotiden ivoirien"notre voie") "CESAR Etou"(notre voie), "BOGA SIVORI"(notre voie), en Côte d'ivoire où le pouvoir actuel semble être rétif aux exigences du processus de démocratisation amorcé dans les années par le vieux "Houphouët Boigny"(premier président de la Côte d'ivoire indépendante) en 1990, en officialisant le multipartisme. Notons que les trois derniers journalistes cités respectivement de l'organe de presse (notre voie) ont été libérés récemment, de sources concordantes, pour cause de non lieu! Notons que l'accomplissement de la mission journalistique peut s'avérer suicidaire en Afrique dans une certaine mesure !Combien de journalistes ont-ils péri dans le monde pour la passion de ce noble métier? En CÖTE D'IVOIRE, un animateur radio aurait payé de sa vie son statut de journaliste à la (RADIO-yopougon FM) dans le quartier populaire de Yopougon à Abidjan en avril 2011, fief des patriotes ivoiriens ...Dans le monde entier, l'on note la mort d'au moins 10 reporters par an dans l'accomplissement de leur mission professionnelle journalistique! Au de là de ce décor macabre journalistique, c'est une interpellation objective des tenants du pouvoir dans le tiers-monde, principalement en Afrique, où la presse est une cible permanente! Dorénavant, la presse ne doit pas être soumise au pouvoir politique public, car dans cette posture, elle pourrait perdre ipso facto l'une des valeurs sacrées inhérentes au journalisme professionnel contemporain, à savoir l'indépendance d'esprit liée à l'information objective, l'analyse des faits et à la mise en perspective des informations. Ne perdons pas de vue que la presse dans sa globalité contribue au formatage de l'opinion, incarne donc de ce fait, une forme de conscience intellectuelle en éduquant les lecteurs! A bon entendeur, salut!
(Yves T Bouazo)