Procès Gbagbo/ Le Canard enchaîné démonte la CPI : « La balance bancale de la Cour pénale internationale »

Par Le Canard Enchaîné - Procès Gbagbo/ Le Canard enchaîné démonte la CPI « La balance bancale de la Cour pénale internationale ».

Luis Moreno Ocampo et Fatou Bensouda, ancien et actuelle procureur en chef de la CPI. Image d'archives.

Jean François Julliard, journaliste du journal français le canard enchaîné, assomme et démonte la CPI sur le dossier du président Gbagbo par un article dénommé: « La balance bancale de la cour pénale internationale. »

UN ACCUSE - Laurent Gbagbo, ex-président ivoirien - acquitté et pourtant gardé en prison. Un présumé innocent (le même) coffré plus de sept ans.
Un procès interminable (trois ans) durant lequel l'accusation a produit une foule de témoins fantaisistes et une fausse vidéo !

Un procureur-Luis Moreno Ocampo- en ligne directement avec l'actuel pouvoir ivoirien et propriétaire de sociétés offshore (comme l'a rapporté Médiapart)

Une procureure - Fatou Bensouda- remplaçant le précédent après avoir exercé la fonction de ministre de la justice de la dictature gambienne !

On en finirait pas d'égrener les charmes et les exploits de la cour pénale internationale (CPI) chargée de juger les auteurs présumés de crimes de guerres ou contre l'humanité mais seulement dans les pays «volontaires».
La Chine, la Russie, les États-Unis et d'autres contrées susceptibles d'être chatouillés par la CPI sont hors d'atteinte.

En plus de ces curiosités qui lui valent l'accusation de rendre «une justice de vainqueurs», la CPI s'est donc illustrée, durant le procès de l'ex-président ivoirien, par l'étalage de sa compétence. Les droits de l'homme et la justice vont encore en sortir grandis. J.-FJ.
In le Canard Enchaîné N°5125 – mercredi 23 janvier 2019

NB : Le titre est de la rédaction.